• Le graphique devient vraiment bien
Non seulement il aide un nouveau venu à comprendre ce sur quoi on réfléchit en ce moment, mais il aide aussi les autres à se comprendre mutuellement et à imaginer et formuler des améliorations. Je trouve cette initiative très importante et très utile.
Ce serait bien qu’il y ait une technique qui permette de travailler en même temps sur [bgcolor=#FFFF99]le diaporama correspondant[/bgcolor] : le graphique pourrait ainsi être découvert soit d’un coup, soit progressivement : chaque élément du graphique apparaîtrait pas-à-pas, avec un commentaire. Il me semble qu’il existe un type de document partagé de GoogleDocs qui a ce format Diaporama : ici, chaque diapo ajouterait un élément (avec des commentaires sur les côtés, hors diapo) ; et pour voir le schéma complet, il suffirait d’aller directement à la dernière diapo.
[color=black][b]• Organiser la société en ORDRES ?![/b][/color]
[bgcolor=#FFFF99]Faire reposer l’éthique et la responsabilité des acteurs sur des ORDRES CORPORATIFS[/bgcolor] revient à généraliser ce qui me paraît être le pire du pire, c’est-à-dire LE JUGEMENT DES ACTEURS PAR LEURS PAIRS, ce qui revient à GÉNÉRALISER LES CONFLITS D’INTÉRÊTS… Rien que ça.
L’organisation des acteurs en ordres ne me paraît pas du tout souhaitable : la technique des jurys citoyens (évidemment tirés au sort) me paraît irremplaçable.
[color=black][b]• Conserver des corps professionnels armés au sein d'un peuple désarmé ?[/b][/color]
[bgcolor=#FFFF99]Quant à la technicité des corps aussi indispensables que dangereux que sont les juges et les policiers[/bgcolor], il me semble que cette technicité est précisément ce qui transforme ces corps en plaies sociales ; il faut faire un bilan coûts-avantages du point de vue de l’intérêt général : nous avons plus à gagner qu’à perdre avec l’amateurisme des ces métiers : oui, ils seront moins compétents, et c’est justement ce dont nous avons besoin pour qu’ils ne deviennent pas nos maîtres. Entre deux maux — compétence tyrannique ou incompétence docile —, il s’agit de choisir le moindre : si l’on raisonne en terme de liberté du plus grand nombre, j’ai l’impression que le deuxième mal est préférable. Mais on peut continuer à réfléchir, bien sûr, car la compétence docile est peut-être accessible (avec force contrôles quotidiens des acteurs, sans doute).
Merci à tous pour votre enthousiasme et votre inventivité. C’est palpitant
Étienne.