« le vrai développement durable n’est rien d’autre que la recherche d’un bien être social transmissible d’une génération à l’autre, et, pour y parvenir, l’économie doit se plier aux exigences des populations et aux contraintes naturelles »
Peut être. Peut être pas.
En période de crise (de vraie crise) les « exigences des populations » sont myopes, voire très myopes.
Quand on n’a rien à manger on pense d’abord au repas d’aujourd’hui, et pas trop aux générations futures.
Regardez une photo aérienne d’Hispaniola. La différence de couvert végétal entre Haïti et la République Dominicaine est due à la dictature de Trujillo. Il y a des tas d’exemples du même genre dans l’histoire.
OK il y a aussi des dictatures qui ont provoqué l’effondrement écologique de civilisations.
Mais y a-t-il des démocraties qui ont stoppé un effondrement écologique ?
« le vrai développement durable n’est rien d’autre que la recherche d’un bien être social transmissible d’une génération à l’autre, et, pour y parvenir, l’économie doit se plier aux exigences des populations et aux contraintes naturelles »
Qu’en pensez vous ?
D’abord, je n’aime pas « développement durable ». C’est une erreur de traduction : l’original anglais (« sustainable development ») aurait dû se rendre par « développement soutenable », ou mieux, « développement viable ».
Ensuite, la référence aux générations futures dans la définition me paraît insuffisante. Je préfèrerais : « s’efforcer de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité de satisfaire aux besoins futurs ». En effet, pourquoi oublier les besoins futurs des générations présentes ?