# Proposition d'une DEVISE nationale

Bonjour,

[bgcolor=#FFFF99]Connaissance[/bgcolor] : Pilier du débat

[bgcolor=#FFFF99]Patience[/bgcolor] : Temps agricole

[bgcolor=#FFFF99]Conscience[/bgcolor] : Moment de délibération

Bonjour, pseudodiese.

Et qu’est-ce que vous pensez de « Liberté, égalité, fraternité » ? JR

Bonjour Jacques,
Je vous livre à la hâte cette réponse un peu brute de décoffrage !
La devise nationale, la triade républicaine ou encore la trilogie républicaine, a de toute évidence, de par sa forme, une origine lointaine, un principe profond.
Une devise est une courte formule exprimant un sentiment, une pensée, une attitude, un mot d’ordre résumant une règle de conduite, un idéal. (Wikipédia).
Il existe de par le monde une myriade de devises.
Dans un grand nombre de cultures, trois est le plus grand nombre écrit avec autant de lignes que le nombre représente. (W) Chiffre très « agrégateur » ?
Une triade est un ensemble de trois personnes ou de trois choses étroitement liées. (W)
On note dans l’histoire des religions, mythes et coutumes Indo-Européens et dans celle de ses contours, une pléiade de triades, parmi lesquelles on peut citer sans exhaustivité : les trois Grâces, La triade Capitoline, les triades de la mythologie égyptienne, celte et germanique …, les Rois mages, la Sainte Trinité etc. etc. Ces triades prisent ici pêle-mêle, opèrent chacune dans leur contexte respectif, une fonction symbolique.
Une trilogie : c’est l’ensemble de trois tragédies, composées sur le même thème légendaire, que les poètes dramatiques devaient présenter et faire jouer ensemble pour disputer un prix.(CNRTL).
La définition étymologique du mot symbole :Empr. au lat. symbolum « pièce justificative d’identité, signe de reconnaissance » lat. chrét. « symbole de la foi, le symbole des apôtres, profession de foi au baptême; signe allégorique, figure; écot, festin par écot », lui-même empr. au gr. σύμβολον « signe de reconnaissance (objet coupé en deux, dont deux personnes conservaient chacune la moitié), jeton; signe d’une convention, signe de ralliement; emblème, symbole; convention », dér. de συμβάλλω trans. « jeter ensemble, mettre ensemble, réunir » intrans. « se rencontrer avec (quelqu’un) »è (CNRTL), sensibilise notre compréhension.
L’activité « symbolistique » de l’humanité parait intense et croissante.
Par analogie, on peut définir le symbole comme une clé s’offrant à autrui, s’offrant à nous, en lui, en nous proposant l’accès à son principe. On peut s’entendre sur le fait que certaines des clés, des symboles qui nous sont offerts (que nous nous offrons) sont plus élaborées que d’autres. S’approprier une clé, ne signifie pas que l’on sait s’en servir : elle permet néanmoins de se reconnaitre et se rassembler, de s’agréger sous son égide.
« Liberté, Égalité, Fraternité », voilà un mot d’ordre lumineux qui surgit en plein « champ féodal »! La Cité, lieu de rencontre par excellence, élabore minutieusement, consciencieusement, depuis la Renaissance peut-être, son émancipation, vis-à-vis de la tutelle royale (grande pourvoyeuse de symboles) ; ses considérations humanistes la portent vers des aspirations plus conciliantes avec les aspirations intuitives d’autrui ; elle forge et cisèle une clé, qu’elle dépose tant bien que mal, dans l’écrin protecteur et circonscrit que sont les concepts « sine qua non » ou consubstantiels de la Patrie et de la Nation.
Les sciences de l’histoire et leurs sœurs connexes, regorgent de bien plus fins et rigoureux développements, elles étayent par des exemples concrets, elles se gardent des raccourcis trop hasardeux. La prise en main du Que sais-je n° 3196 concoure, entre autre, à l’abrégement ci-dessus !
Primaire, Secondaire, Tertiaire telle semble la structure hiérarchisée de l’organisation économique qui accompagne le consensus politique, depuis l’avènement chaotique de la démocratie française.
Que penser de la « migration sociale » progressive du premier secteur, alors majoritaire en 1800, vers le second secteur puis vers le troisième, jusqu’à la situation actuelle ? Résultat partiellement concret de la formule ?! L’école sécrète chaque année un grand nombre de jeunes gens dont le caractère essentiel est l’inaptitude au travail manuel. QSJ ?, n°712 , 1967, p. 55
Comment contenir l’explosion informationnelle (La triade motoriste de P.Virilio accentue le trait), qui participe, par les choix toujours croissants qu’elle diffuse, à la décision de choix migratoires extra-nationaux ? Délocalisation, fuite des cerveaux, immigration choisie, paradis fiscaux …( jusqu‘où ? ), tandis que la Cité se pluralise et perd sa majuscule…devant la Télévision, la Mondialisation, la Globalisation, les Réseaux, Internet, le décuplement des Paramètres, des Théories, des Énergies, des Êtres, des Experts, des Compétences …des Bases de Données et autre fouillis d’Entités amalgamées.
Crise : Empr. Au lat. impérial crisis « phase grave d’une maladie » CNRTL
La Liberté serait primordiale : les « chercheurs » en seraient le porte-flambeau.
L’Égalité n’existerait pas en dehors de la vue mathématique.
La Fraternité serait ce qui nous unit face à la mort.
Le déchiffrement de « l’équation retrouvée », par des archéologues rescapés d’un hypothétique lointain, , pourraient donner à première vue : Liber Égal Frater
Nous sommes, bien évidemment, très chanceux d’être régis par la combinaison de principes aussi puissants (les dommages collatéraux paraissent inéluctables, « En tant que pouvoir social, le monde symbolique qui rend l‘homme humain, crée en même temps le cours sanguinaire de l‘histoire » L.Von Bertalanffy), lesquels nous élèvent et nous maintiennent encore dans la dignité et la complexité. Ils sont un héritage précieux, ils portent en eux leur reconsidération.
Nonobstant, au regard des actuelles béances, la serrure de la porte du constitutionnalisme français, ne doit-elle pas accueillir un nouveau symbole, fort de sa contemporanéité, une devise tout aussi intelligible, digne des vertus axiomatiques et législatives de la première, un autre mot d’ordre serein, qui complémente le premier, le consolide, l’éclaire, le révèle, l’expose, l’accompagne, le protège, l’explique, le relativise, le projette plus encore, une deuxième clef, qui libère, interroge et articule la pensée d’après-guerres ?

Les contraintes de la vie sur terre seraient naturelles par essence.
L’intitulé initial de ce fil « Proposition d’une nouvelle devise nationale » devient donc, à l‘insu de mon albescent élan, « Discussion sur la pertinence ou pas, de l’existence virtuelle d’une proposition de Co-devise nationale »…

Consciencieusement ! HD.

13 mars 2009 - La fin des chefs ?
Le numérique et l’anarchique

ÉCRAN ET COMMANDE

Technophiles et technophobes s’affrontent pourtant. Les premiers attendaient l’abolition de la séparation entre dirigeants et dirigés (comme entre jeu et travail) comme un bénéfice indirect de l’abondance promise. Les futurologues des années 60 prédisaient que les sociétés à venir disposeraient d’une telle quantité de biens, que leur production serait si aisée et demanderait si peu de temps de travail qu’au total, notre unique souci serait le spleen et l’ennui résultant d’un trop-plein de liberté.

Le commandement à l’ancienne apparaîtrait alors comme une tension inutile, un héritage de l’ère de la pénurie. Les robots nous débarrasseraient des tâches les plus mécaniques ; la recherche, la technologie nous garantirait assez de gains de productivité pour bouleverser l’ordre du travail n’était guère représenté qu’en terme de soulagement. Dans la perspective utopique d’une automation de la production, la technologie restait conçue un ensemble d’outils et procédures agissant sur le monde extérieur. n’intervenant dans le domaine noble de la décision qu’au titre de l’assistance (traitement des facteurs du choix) ou du relais (mise en place des éléments d’exécution d’un dessein, transport efficace de messages).

Progressivement, naît pourtant l’idée que la technique, ou plutôt les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication vont changer les règles. Il émerge un fort courant intellectuel anticipant une société que l’on dira postindustrielle, puis technologique, technétronique, société de l’immatériel, de l’information, en réseaux. L’évolution de la technique elle-même inspire d’autres scénarios où la fin des chefs revient aussi régulièrement que la disparition des frontières. Chacune des principales fonctions de l’ordinateur (traiter, stocker, communiquer) suscite dans un ordre presque chronologique (et non exclusif) ses projections.
L’ordinateur d’abord représenté comme une grosse machine pensante et centrale est présumé capable de se substituer au décideur (certains pensent même à quelque chose comme une machine à gouverner cybernétique) : anticipation juste, calcul juste, décision juste, il est censé tout mieux faire. Dans cette représentation, il “remplace” le décideur. C’est la métaphore du cerveau.
Dans un second temps, partant d’une vision de l’information comme richesse, l’accent est mis sur les données dont la détention (la rétention ?) fonde le pouvoir de l’expert ou du décideur. Du coup, la démocratisation et la transparence sont censés aller de pair avec un contrôle de la décision par la base. « Computer for the people, » proclament les partisans californiens d’une informatique accessible à tous.

Un rapport du Sénat des années 90 sur la Société de communication, (toujours disponible sur le serveur www.senat.fr) pronostiquait qu’il y aurait au moins “fragilisation” des hiérarchies car "La généralisation des nouvelles techniques porte indiscutablement atteinte à l’organisation hiérarchique de l’entreprise et de l’administration. On sait le lien qui existe traditionnellement entre la détention du pouvoir et celle de l’information. Or l’utilisation croissante par les entreprises des techniques de l’Internet, …imposent l’adoption de modèles d’organisation caractérisés par la flexibilité et la décentralisation. " Le registre est ici celui du “partage” (le manager se trouvant dépossédé d’une ressource autrefois rare) et la métaphore de la bibliothèque ouverte fonctionne à plein.

Mais voici que se répand une troisième représentation, basée, elle, sur la métaphore du court-circuit. La capacité de faire lien propre aux réseaux est créditée d’un pouvoir étonnant : la submersion du réel sous le virtuel doit se faire subversion. Les repères anciens du travail, temps, lieux, matérialité des opérations productrices deviennent obsolètes et, partant, la structure traditionnelle de commandement des hommes, la conception de la stratégie, l’assignation de tâches d’en haut à chaque exécutant etc… apparaissent comme vieilleries. Ici la dévalorisation du chef s’inscrit dans la perspective d’une mutation qualitative : le pouvoir désormais fondé sur la connaissance (le powershift cher à Alvin Toffler) circulant en réseau et non verticalement.

Le discours moderne sur les communautés virtuelles ou les foules intelligentes, sur la capacité de la société civile à s’auto organiser sur Internet, sur l’éloge du blog citoyen ou de la démocratie participative via Internet, sur l’intelligence collective en ligne et la e-démocratie ne font que ressasser ce discours qui a maintenant quelques décennies.

VIRTUALITÉ ET POUVOIR

L’hypothèse radicale fait de la fin des chefs le symptôme d’une révolution des modes de production, gouvernement et pensée, voire d’un véritable changement de civilisation comparable à la révolution néolithique. Par une sorte de ruse de l’histoire, la société future représenterait presque point par point l’antithèse de l’ancien monde industriel dont elle est pourtant issue. L’idée se décline en de multiples oppositions : savoir contre matière, bits contre atomes, virtuel contre tangible, souple contre rigide, inventivité contre répétition, travail créatif contre taylorisme, décentralisation contre centralisme, information contre production, savoir contre énergie, téléprésence contre transport, réseaux contre lieu de travail, temps choisi contre temps contraint, maillage contre pyramide, changement contre bureaucratie, commutation contre commandement, responsabilité contre autorité, communication contre hiérarchie, etc…

Chaque fois le premier terme est censé décrire un monde émergent, le monde du post (post moderne, postindustriel…), dont l’avènement s’inscrit dans une logique historique. Cette représentation empreinte d’un déterminisme technologique naîf prête un caractère catalytique spécifique aux TIC.
Que tout changement technologique se traduise par un transfert de pouvoir et de mentalités est évident : la première conséquence d’un changement du rapport hommes/choses porte sur les rapports hommes/hommes. Ne serait-ce qu’en changeant la valeur de ce que les uns possèdent et non les autres ou de ce qu’ils savent faire. L’organisation elle-même est une technique, la plus ancienne de toutes peut-être, depuis que les hommes ont inventé ce que Lewis Mumford nomme la “machine invisible”, la méga-machine à rassembler et spécialiser les hommes au travail. En ce sens, les TIC ne peuvent pas ne changer les lignes de partage. Reste à savoir en quoi.

Les TIC, si elles sont bien des technologies, des outils supposés faire des choses jusque là impossibles, agissent sur la nature intérieure (la perception humaine) plus que sur la nature extérieure. Ce sont avant tout des médias, des instruments par lesquels un cerveau tente d’agir directement sur les représentations d’un cerveau (fut-ce le sien propre), des artefacts destinés à produire des événements intangibles (de la croyance, de la connaissance…). Leur caractéristique n’est pas « seulement », en tant que machines à faire ou à communiquer, d’accroître des capacités humaines ; il est de redéfinir les trois dimensions de la médiation : temps, espace et réalité de l’échange.

En ce domaine, les TIC déroutent nos perceptions usuelles : par l’accessibilité immédiate, la conservation et la transformation constante des données elles semblent échapper à notre notion acquise du temps ; de même, se jouant des frontières et des distances pour mettre le monde entier sur notre écran, elles paraissent abolir l’espace. Surtout la nature ambiguë de ce qui circule sur les réseaux remet en cause des séparations : derrière les bits électroniques se dissimulent des images, des sons, des symboles, mais aussi de la valeur d’échange, de l’argent, du savoir, des ordres ou opérations à distance, formant des créations dont on ne connaît plus trop l’auteur, tant et si bien que nous ne savons plus ou passe la frontière entre faire et représenter, choses, événements et signes. De là la difficulté de penser la réorganisation des temporalités, territoires et contenus et la tentation du radicalisme messianique (le règne des choses).

Voir l’image qui naît de l’entreprise virtuelle, à la fois mondialisée et décentralisée, éclatée par la multiplication du télétravail ou des communautés de travail provisoires orientées vers un projet, travaillant en réseaux, sans horaires fixes, reliant des groupes de créatifs en perpétuelle ébullition, échangeant des données instantanées entre hommes terminaux et vivant finalement la vitesse de rotation de son capital intellectuel. Cela ressemble assez peu à la vision traditionnelle d’une entreprise où certains en des lieux et des moments appropriés se collettent à la matière, répétant les gestes appris, tandis que les autres les dirigent et conçoivent…

Dans une entreprise virtuelle immatérielle ou flexible qui aurait “ubiquité”, “omniprésence” et “omniscience” (accessible de partout, en tout temps, et accédant à toutes les données) pour reprendre une description de Denis Ettighoffer , on comprend mal en effet quelle part sinon purement conceptuelle tiendrait un management s’il perdait tout à la fois son domaine propre (sa position topologique en haut ou au centre autant que le théâtre des opérations), son temps propre (celui de l’acquisition lente mais durable des compétences, de la prévision stratégique et de l’innovation par contraste avec le temps fixe et répétitif de l’exécutant) et enfin la spécificité de son travail (invention, décision, novation, coordination…) puisque toute tâche en comporterait une part.

DU COMMANDEMENT AU CONTRÔLE

Il y aurait bien des objections de fait à cette idée d’une virtualisation de l’entreprise, et en particulier de l’idée naïve que le télétravail se substituera au contact direct. Il y aurait également fort à dire sur l’ arrière-plan utopique pour ne pas dire idéologique de ces représentations. Même en admettant leur vraisemblance, on peut au moins s’interroger sur la nature du changement que va subir l’autorité. Que toute innovation technologique entraîne une autre répartition du pouvoir, cela personne ne le conteste. Que certains gagnent et d’autres perdent, surtout s’ils ne s’adaptent pas, c’est encore une évidence, à condition de ne pas tomber dans le darwinisme naïf (disparition des dinosaures, triomphe des mutants).

Or le pouvoir n’est pas quelque chose que l’on a ou que l’on n’a pas mais ce terme recouvre une multitude de composantes. On pourrait plus précisément le définir comme une trilogie : fonctions, satisfactions, relations d’où résultent tâches accomplies, ressources saisies et rapports établis.
Le pouvoir sert à faire et en tant que tel, il représente une probabilité d’obtenir le résultat souhaité notamment par obéissance des subordonnés. Tel qui remplit telle fonction a le droit de prendre telle décision dans tel domaine.

Rien ne s’oppose au moins théoriquement, à ce que de telles fonctions soient plus ou moins divisées ou partagées, remplies contractuellement, au coup par coup, etc… et si on en reste à une version purement fonctionnelle, la thèse d’un partage des compétences n’a rien d’aberrant (encore qu’elle fasse bon marché d’une partie de la population privée des savoirs ou pratiques requérant l’accès aux TIC). De façon plus brutale, un certain écrasement des hiérarchies au détriment des catégories intermédiaires, est même assez prévisible.
Le pouvoir sert aussi à s’approprier des ressources et partant à obtenir certaines satisfactions, qu’il s’agisse d’argent ou de prestige, et en ce domaine, personne ne prétend que les TIC puissent aboutir à une répartition égale. Certains économistes envisagent ainsi que la position des individus soit de plus en plus déterminée par leur participation des relations de forte intensité de savoir et d’apprentissage. Bref, il s’agirait davantage d’être en meilleure immersion dans le flux des communications qu’à plus haute altitude dans la pyramide du pouvoir.

Ironiquement, cette définition du pouvoir, rappelle la « structure d’attention », catégorie employée par certains éthologues pour décrire l’organisation des sociétés de primates où le leadership se manifeste par la capacité de capter le regard des autres membres du groupe plutôt qu’à travers une brutale relation domination/soumission. À supposer même que le savoir faisant pouvoir ne soit pas du domaine du tacite mais du formalisable et du transmissible, rien ne vient plaider pour une égalité véritable, bien au contraire.

Mais l’objection la plus sérieuse à la réalisation de l’utopie du gouvernement des choses, devenu le gouvernement des TIC, est surtout que la relation d’autorité fait lien : elle se révèle à la fois par des résistances intérieures ou extérieures au groupe, et en unissant cristallisant toutes sortes d’affects et de représentations collectives grâces auxquelles un Nous se reconnaît comme tel. Un jeu invisible de la croyance qui accrédite et de la représentativité qui crédibilise constitue toute communauté. Pareil constat n’est pas un argument en faveur du caporalisme ou de l’autoritarisme : cette impalpable auctoritas derrière la potestas formelle, juridique, reposer sur la puissance de quelques uns ou sur la soumission spontanée aux normes et objectifs du groupe.

Par ailleurs, les technologies numériques ont crée bien d’autres niches discrètes de pouvoir (comme ce que nous avons désigné dans d’autres articles comme le pouvoir d’indexer et le pouvoir de diriger l’attention).

Faute d’en tenir compte, l’utopie des machines non hiérarchiques risque d’être aussi vite démentie que le vieux rêve d’un rapprochement pacifique des hommes par les moyens de transport ou les machines à communiquer.

Vous pouvez citer ces textes et tous ceux de ce site à l’unique condition d’en indiquer la source : « site de François-Bernard huyghe, http://www.huyghe.fr » (+ l’adresse URl du texte précis) : http://www.huyghe.fr/actu_645.htm