Sérieusement : le changement de mentalité ne concerne pas la démocratie. La démocratie, c'est que que chacun puisse exprimer librement ce ce qu'il pense, et que ceux qui pensent la même chose, s'ils sont la majorité, puissent décider, ou bien choisir ceux qui décideront en leur nom. JR
Ca, s'est exactement notre régime actuel à savoir la démocratie représentative pas LA Vraie Démocratie. Cette dernière n'étant pas la dictature de la majorité mais la recherche du consensus par tous les moyens possibles. Et si le consensus n'est [u]vraiment[/u] pas possible alors on peut faire appel à la majorité pour trancher un débat. Mais cette option ne devrait être utilisé qu'en dernier recours.
(Et ne me sortez pas une facilité rhétorique de type, "oui mais si l'on envahi la France on a pas le temps de chercher le consensus ..." - vous me l'avez déjà faite celle là :) Et je vous ai déjà répondu.) - Car hors mis pour les cas d'extrêmes urgences catastrophiques rien ne nous empêche de prendre le temps du débat pour tout le reste.)
Donc, cela sous entend la mise en place d’un cadre politique et social qui favorise les conditions qui permettront d’accéder avec le minimum d’entrave à ce consensus.
Car vous oubliez un facteur qui me semble essentiel pour qu’une Vraie Démocratie soit efficiente et pérenne.
Pour pouvoir s’écouter et être en mesure d’accepter l’opinion des autres, les gens doivent pouvoir vivre ensemble sans se foutre sur la gueule. Sans se diviser pour des raisons partisanes. Et désigner un bon et un mauvais s’est créer les conditions d’une opposition partisane.
Donc mettre en préambule d’une nouvelle Constitution :
« Les seules distinctions sociales légitimes sont celles fondées sur le mérite et les compétences. »
Est un contre sens Démocratique.
C’est déjà considérer qu’il y a 2 types d’individus. C’est déjà désigner 2 classes d’individus. Les méritants/compétents et les reclus. Les z’élites et les parias.
Et cela s’appelle diviser le peuple. Pas créer les conditions du consensus.
Cela s’appelle aussi penser avec les schémas mentaux actuels. Dont on connait aujourd’hui les conséquences sur la démocratie.
Et pour reprendre votre exemple sur la Corée, car si je n’en comprend toujours pas précisément l’allusion (n’aillant pas les connaissances nécessaires), j’en devine (peut-être à tort) l’intention, ce schéma mental binaire est aussi celui des celui des dictatures et des imbéciles. Bien/mal, blanc ou noir.
Et je ne vois pas en quoi constitutionnaliser la connerie favorisera les débats entre TOUS et en quoi cela sera utile à la Démocratie.
Le seul intérêt de la chose (je me répète) est de permettre à certains d’être sur de conserver leur aura sociale. Mais si les « aura-teurs » sont si compétents que ça, ils n’ont aucune raison d’avoir cette crainte (dans une Vraie Démocratie). Les vraies compétences ça se voit. Et personne ne les contesteras. Tout le monde reconnaîtra leurs compétences, (ne serait-ce que pour ne pas passer pour un imbécile).
Laisser les gens s’imposer d’eux mêmes par leurs mérites lié à leur travail efficace, sans qu’il soit postulé par avance que les compétentes font forcement le mérite, s’est la possibilité d’avoir enfin des personnes vraiment efficaces (et pas des fumistes) aux responsabilités.
Car ces derniers décrocheront les postes par leur réalisations concrètes et pas par des diplômes synonymes d’une exellente mémoire mais certainement pas synonyme d’intelligence et encore moins de sens moral ou de sens du bien commun.
Les compétences ne font pas les vertus. Par contre le mérite même sans aucune compétence particulière est une vertu.
Inscrire éventuellement en préambule : m’apparait comme plus juste.
« Les seules distinctions sociales légitimes sont celles fondées sur le mérite et les réalisations, utiles au bien commun, effectuées par une personne ou un groupe d’individu . » (Phrase pouvant certainement être tournée dans un Français plus chiadé et plus précis, plus « joli ». Mais je laisse ça aux spécialistes compétents, à votre plus belle plume …)