L'origine des financements qui ont servis à lancer Google

[font=arial][color=#111100][size=9]Google a enjolivé une belle légende selon laquelle les fondateurs ( Sergueï Brin et Larry Page ) auraient bossé dur dans un garage alors qu’ils été financés dès leur post-doctorat à l’Université de Standford par les milieux de la sécurité nationale des États-Unis.

Un extrait de la traduction d’un site dont j’avais pris connaissance l’année dernière[/size][/color][/font] https://medium.com/insurge-intelligence/how-the-cia-made-google-e836451a959e#.9ce71hky3


[font=arial]Google a été engendré par les milieux de la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique.[/font]

[font=arial]par Nafeez Amhed journaliste au Guardian /font[font=arial][color=#111100][size=9]

En 1994 deux jeunes étudiants doctorants de l’Université de Stanford, Sergey Brin et Larry Page, réalisèrent leur percée sur la première application automatisée de recherche et de classement de pages sur le web. Cette application demeure le composant central de ce qui allait devenir le service de recherche de Google. Brin et Page avaient accompli leur travail avec le financement de la Digital Library Initiative (DLI, Initiative de Librairie Numérique), un programme multi-agences de la National Science Foundation (NSF), la NASA et DARPA.

Mais ce n’est qu’un versant de l’histoire.

Pendant tout le temps du développement du moteur de recherches, Sergey Brin rendait régulièrement et directement compte à deux personnes qui n’étaient pas du tout de la faculté de Stanford: le [/size][/color][/font]Dr. Bhavani Thuraisingham[font=arial] et le Dr. Rick Steinheiser. Les deux étaient les représentants d’un programme sensible de la communauté de l’espionnage US sur la sécurité de l’information et sur l’extraction de données. Thuraisingham est actuellement le professeur titulaire de la chaire Louis A. Beecherl et directeur exécutif du Cyber Research Institute à l’Université du Texas à Dallas, et un expert très sollicité sur les thèmes de l’extraction de données, la gestion de celles-ci et la sécurité de l’information. Mais dans les années 1990, elle travaillait pour la MITRE Corp; une entreprise de défense majeure aux USA, où elle dirigeait l’initiative dénommée « [/font]Massive Digital Data Systems[font=arial][color=#111100][size=9] » (Systèmes Massifs de Données Numériques), un projet sponsorisé par la NSA, la CIA et le Director of Central Intelligence (directeur du renseignement central) dans le but de générer des recherches innovantes dans la technologie de l’information.

« Nous avons financé l’Université de Stanford par le biais de l’informaticien [/size][/color][/font]Jeffrey D. Ullman[font=arial][color=#111100][size=9], qui avait sous sa coupe plusieurs étudiants post-diplômés qui travaillaient dans plusieurs domaines excitants, » m’a dit le Prof. Thuraisingham. « L’un d’entre eux était Sergey Brin, le fondateur de Google. À la base, le programme MDDS de la communauté du renseignement fournissait à Brin une source de capital d’amorçage, qui était agrémentée par de nombreuses autres sources, y compris dans le secteur privé ».

Cette sorte de financement n’est certes pas inhabituelle, et le fait que Sergey Brin ait pu en bénéficier en étant un étudiant post-diplômé à Stanford semble n’être qu’anecdotique. Le Pentagone s’intéressait à toute la recherche des sciences informatiques à cette époque. Mais cela illustre combien la culture de Silicon Valley est profondément enracinée dans les valeurs de la communauté US du renseignement.

Dans un document phénoménal hébergé par le site web de l’Université du Texas, Thuraisingham rapporte que de 1993 à 1999, « la communauté du renseignement (IC, Intelligence Community) a démarré un programme dénommé [/size][/color][/font]Massive Digital Data Systems[font=arial][color=#111100][size=9] (MDDS) que j’ai dirigé pour l’IC alors que je travaillais pour la MITRE Corporation ». Le programme a financé 15 efforts de recherche dans diverses universités, dont celle de Stanford. Son but était de développer « des technologies de gestion des données pouvant gérer plusieurs térabytes et jusqu’à des pétabytes de données, » et permettant « le traitement des requêtes, la gestion des transactions, la gestion des métadonnées, la gestion du stockage, et l’intégration des données. »

À l’époque, Thuraisingham était chef de recherche pour la gestion des données et de l’information à MITRE, où elle dirigeait les efforts d’une équipe de recherche et de développement pour la NSA, la CIA, le Laboratoire de Recherche de l’US Air Force, ainsi que le Space and Naval Warfare Systems Command (Commandement des Systèmes de Guerre Navals et Spatiaux) de l’US Army (SPAWAR) et le Communications and Electronic Command (CECOM). Elle en vint à enseigner des formations pour des fonctionnaires du gouvernement US et des entreprises de défense sur l’extraction de données dans le contre-terrorisme.

Dans son article de l’Université du Texas, elle joint un copie d’un résumé du programme MDDS de la communauté US du renseignement qui avait été présenté au « Symposium Annuel de la Communauté du Renseignement » en 1995. Le résumé révèle que les sponsors principaux du programme MDDS étaient trois agences: la NSA, le Bureau de Recherche & Développement de la CIA, et le Community Management Staff (CMS, Personnel de Gestion de la Communauté) de la communauté du renseignement qui opère sous les ordres du Director of Central Intelligence. Les administrateurs du programme, qui ont fourni autour de 3 à 4 millions de dollars par an pendant 3 à 4 ans, ont été identifiés comme étant Hal Curran (NSA), Robert Kluttz (CMS), le Dr. Claudia Pierce (NSA), le Dr. Rick Steinheiser (ORD – qui signifie Bureau de Recherche & Développement de la CIA, Office of Research & Development), et le Dr. Thuraisingham elle-même.

Thuraisingham poursuit dans son article, pour réitérer que ce programme conjoint CIA-NSA finançait partiellement Sergey Brin afin de mettre au point le cœur de Google, à travers une bourse donnée à Stanford et gérée par le superviseur de Brin, le Prof. Jeffrey D. Ullman.


Fin de la traduction

Merci aux personnes qui ont traduit en français l’article de Nafeez Amhed, dont je n’ai copié qu’un extrait.
Source de la traduction : Comment la CIA créa Google

Je ne vois plus Google ( Don’t be evil!) de la même manière maintenant que je sais qu’il est complètement aligné avec les milieux de la sécurité nationale des Étas-Unis. Je pense comme framasoft qu’il faut dégoogliser Internet :[/size][/color][/font] Dégooglisons Internet - Accueil

[font=arial]Google admet collaborer au programme américain illégal d’assassinats par drones.[/font]