Logiciel libre, démocratie, et contrôle de notre informatique.

Bonjour ,
Je voudrais dire un mot sur le logiciel libre et sur des notions connexes, et leur intérêt vital pour une démocratie. Le but du logiciel libre c’est de donner aux utilisateurs le contrôle, en leur permettant de vérifier ce que font les logiciels sur leur ordinateurs, avec leurs données, leur correspondance privée, ect…

Et alors que l’informatique et internet deviennent un outils indispensable de résistance, de démocratie, on laisse de grandes entreprises prendre contrôle de l’informatique des citoyens (Logiciel propriétaire ou privateurs, cloud computing, ect…). et comme ces sujets sont un peu technique on se laisse faire sans même s’en apercevoir, alors que des solutions simples existent ou pourraient facilement être mises en œuvre pour être maître chez soi ( logiciel libre, auto-hébergement). Cela va de plus en plus loin, et j’ai peur qu’un jour on regrette amèrement d’avoir laissé un tel pouvoir direct de ses entreprises sur les citoyens.

Il faut savoir qu’en utilisant Windows par exemple, on signe un chèque en blanc à Microsoft qui peut absolument faire ce qu’il veut de votre ordinateur, de vos données, de votre vie numérique. Il peuvent potentiellement vous espionner, vous restreindre, vous attaquer. Ils ont le pouvoir technique de le faire. Nous avons aucun moyen de vérifier s’il le font. Faudrait-t’il leur faire confiance? (Certains suspectent d’ailleurs la présence d’une backdoor pour le nsa dans windows);
Quand on laisse gérer ses mail par yahoo! ou par google, les mails leur appartient. Yahoo! semble d’ailleurs généreusement se mettre au service du gouvernement chinois pour révéler les informations nécessaires sur leur utilisateurs dissidents.
Les gens de Facebook peuvent dire qu’il va se passer une histoire d’amour entre deux personnes avant même que ceux-ci le savent. Car chacun des deux regarde de manière excessive le profil de l’autre. Chez facebook Ils ont non seulement accès à ce que vous publiez pour vos amis, et votre correspondance privée. Mais ils sont également informés de ce que vous lisez, ce que vous regardez, votre comportement sur le site, et même sur des sites extérieurs grâce à leur ‹ like button › qui se retrouvent un peu partout. Tout est enregistré, tout est potentiellement sous surveillance.

J’écris ce message en partie parce que j’ai vu sur ce même site, qu’étienne Chouard avait écrit deux bouquins sur des logiciels privateurs notoires. Donc c’est presque de la promotion, mais il n’est pas trop tard pour passer au libre! :). Dans une société de plus en plus numérique le logiciel propriétaire me paraît pourtant tellement incompatible avec la démocratie…

Il est certain que ce droits des « industriels » du domaine au secret industriel finit par entrer carrément en conflit avec le droit de l’utilisateur à la sécurité de ses données et communications. Mais c’est un peu un noeud gordien, car il est compréhensible qu’une société qui emploie des professionnels à concevoir des logiciels, et en particulier des système d’exploitation, n’ai pas envie de voir ses codes sources laissés publics, libres d’être copiés, voire compilés gratuitement, ce qui reviendrait à une mise à mort commerciale. Il me semble que nombres d’acteurs du logiciel libre peuvent faire dans le libre car à coté ils travaillent de manière payante dans les même domaines, raison pour laquelle ils sont qualifiés dans ce domaine assez technique. Couler le logiciel payant entraînerait donc la mort, tout au moins local et partielle, du logiciel libre.

Faudrait-il constituer des comités d’expertise qui examineraient le code, et qui serait autorisé, voire carrément doté de moyens spéciaux de rétro-engineering afin de vérifier que les codes fournis correspondent bien aux produits mis sur le marché? La difficulté serait que ces comités, forcément de professionnels, au moins en partie, soient réellement indépendants, pour à la fois garantir l’impartialité de l’avis rendu, et la conservation du secret (imaginez la bourde si un des experts dévoilait le code qu’on lui a confié à examiner à une entreprise concurrente, c’est des mois de travail foutus en l’air pour les développeurs, et une décrédibilisation du système d’inspection).

Il y a un autre point que j’aimerais soulever, puisqu’on en parle. C’est l’incroyable flou qui règne autour de l’organisation réelle d’internet. La superposition des couches matérielles et logicielles, l’entremêlement légal des sociétés, souvent de nationalités différentes, l’extrême diversité des acteurs font qu’au final, il est difficile d’expliquer comment ça fonctionne, et donc qui le contrôle. Qui gère le réseau téléphonique, qui gère les unités qui décodent les requêtes, qui gère les serveurs par lesquels passent les flux, qui établit les protocoles, qui gère l’attribution des IP, qui vend les noms de domaine, etc… Quand je tape et poste ce message, je ne sais pas entre combien de « mains » il passe, ni surtout l’impunité de ces mains si elles cherchent à décoder (intercepter) ou censurer mon message.

On sait avec quelle efficacité le net est censuré en Chine, un ami qui est est allé a d’ailleurs vu sa connexion internet coupée pendant une demi-heure pour avoir cherché « freedom » dans Google. Il est capitale qu’une démocratie connaisse le fonctionnement d’internet, afin que personne ne puisse le contrôler à sa place en profitant de son ignorance.

car il est compréhensible qu'une société qui emploie des professionnels à concevoir des logiciels, et en particulier des système d'exploitation, n'ai pas envie de voir ses codes sources laissés publics.
Si le commerce des logiciels est incompatible avec les libertés fondamentales des citoyens, et la démocratie , alors il ne doit pas exister. Je ne vois pas pourquoi partir de "Ok on veut faire commerce des logiciels, à partir de la qu'est-ce qu'on fait pour que ça ne limite pas trop les libértés", mais plutot "Ok on veut la liberté informatique, comment on fait à partir de là pour avoir des logiciels de qualités". Maintenant je crois que dans la majorité des cas l'offre logiciel du monde du libre n'a pas du tout à rougir par rapport à celle du propriétaire, et je ne penses pas que le logiciels libre soit incompatible avec des développeurs professionnels.
Faudrait-il constituer des comités d'expertise qui examineraient le code
Non! Je veux exercer ma liberté moi-même! C'est à dire pouvoir savoir ce que fait mon ordinateur avec mes données et ce qu'il fait précisément des ordres que je lui donne, et le modifier si ça ne me convient pas. Je n'ai pas envie de faire confiance à des pseudo commité qui auditent le code selon des critères qui ne sont pas les miens, et qui de toute façon ont de grandes chances d'être corrompus! :/
Il est capitale qu'une démocratie connaisse le fonctionnement d'internet, afin que personne ne puisse le contrôler à sa place en profitant de son ignorance.
A voir les conférences de Benjamin Bayart qui sont tous le temps très intéressantes. Il me me semble qu'il y en a d'ailleurs une qui s'appelle [url=http://www.dailymotion.com/video/xktiog_ubuntu-party-10-10-internet-democratie-dangers-par-benjamin-bayart-1sur2_tech#.UQZHReA0eis]"Internet, Démocratie, Danger"[/url]. :cool:


ps: Sachant que tout citoyens doit utiliser un système d’exploitation, pourquoi l’état ne finance t’il pas le développement d’un système d’exploitation libre (à partir de ce qui se fait déjà). Le coût serait négligeable à l’échelle du pays. Et il s’agit d’un travail d’intérêt public.

Voilà, ça devait être une conférence de Benjamin Bayart que j’ai vu il y a des années de cela, et dont j’avais complètement oublié le nom!

Même s’il est indéniable que le logiciel libre est un monde riche, les programmeurs et informaticiens ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche. Et on a besoin de programmeurs de d’informaticiens, car il y a des besoins spécifiques qui nécessitent la création de programmes. Tout comme on a besoin de maçons pour construire des maisons, et de charpentiers pour les couvrir. C’est un besoin lié au monde moderne. Une maison, ça ne se vole pas. Un code source, si. Rien n’empêche les gens, professionnels ou amateurs, de laisser leur code public, mais s’ils y ont passé du temps, et on eu à régler des questions particulièrement ardues, de manière particulièrement élégante et efficace, il est absolument légitime qu’ils veuillent être rémunérés pour son exploitation.

Interdire ce commerce, c’est simplement augmenter le nombre de chômeurs, et forcer les entreprises à faire faire leur programmes dans d’autres pays, où il y aura encore des gens qui peuvent vivre de leur travail de programmation. Il faudrait faire des statistiques, mais je pense que la grande majorité des acteurs du logiciel libre ont une activité professionnelle très proche. Interdire le commerce, c’est exterminer le métier, et à terme faire fermer les écoles (ou alors, ironie du sort, formés en France, pour vivre de leur savoir-faire, les diplômés devraient s’expatrier).

Parce que rien ni personne ne t’oblige, par contre, à utiliser des logiciels propriétaires (sauf dans le cadre de ton travail, mais c’est différent), ni même à avoir un ordinateur. Les seuls logiciels dont le code source devrait être public seraient ceux utilisés par l’administration, car alors oui, effectivement, les éventuelles failles concernent directement la sécurité des données des citoyens. Proposer des modifications du code pour boucher les failles sera alors possible aux citoyens, mais à un moment, il faut forcément des experts pour juger de ce code, car au contraire il peut tout aussi bien être soumis par un individu malveillant dans le but d’ouvrir volontairement une faille. Examiner un code source n’est pas plus à la portée du citoyen lambda que d’estimer la fiabilité d’un réacteur nucléaire sur plan. Par contre, ce peut être un comité de citoyens qui décide, au vu des éléments présentés par les experts, de la décision à prendre, voire cette décision peut être soumise à la population à l’occasion d’un vote.

De toute façon, pour les vrais furax, il existe si je ne m’abuse des procédés de rétro-engineering pour dépiauter un programme compilé afin d’en découvrir le code source, dont l’emploi est légalement admis dans la plupart des pays (apparemment). Celui qui est capable de comprendre ce qu’un programme fait de ses données à partir d’un code source peur probablement employer ce genre de méthode à titre privé, et c’est ainsi que le droit des uns à ne pas rendre le code public pour pouvoir en faire commerce et le droit des autres à s’assurer que les programmes ne comportent pas de faille de sécurité sont respectés en même temps.

ps: l’offre en systèmes d’exploitation open source est déjà amplement suffisante, à mon sens. De toute façon, à un moment, on en revient toujours aux experts, et qu’ils soit désintéressé à titre privé (les programmeurs qui ont créé les systèmes d’exploitation open source existants) ou à titre public (travaillant sous le contrôle d’un groupe de citoyens), le désintéressement est là, et donc les causes de corruption et de duplicité absentes.

Bah si on suppose qu’il ne peut pas y avoir de logiciels qui respecte la liberté de chacun, autant qu’il n’y ai pas de logiciels du tout. Il y a 40 ans on faisait sans! Et puis augmenter le chômage c’est pas forcement vrai, la majorité des développeurs de logiciels ne font pas du logiciels propriétaire mais du logiciels personnalisé sur commande, et fournissent alors le code à leur client (des entreprises). Et puis si c’est pour faire quelque chose de néfaste pour la société autant qu’il ne fassent rien!

Enfin encore une fois je ne comprends pas pourquoi partir de « On a besoin de logiciels, on va tout faire pour, y compris abuser des utilisateurs ». Pourquoi reléguer les question éthiques, derrières de basses question économiques, qui ne sont en fait que des supposition (tu supposes qu’il n’y aurai plus de logiciels, mais rien ne le dis). S’il était démontré que la démocratie nuirai à l’économie, est-ce que ce serai un argument valable pour dire qu’il ne faut pas de démocratie?

Je ne veux pas interdire le commerce, mais promouvoir le libre.

Une maison, ça ne se vole pas. Un code source, si
J'aurai dit exactement le contraire :lol:.
De toute façon, pour les vrais furax, il existe si je ne m'abuse des procédés de rétro-engineering pour dépiauter un programme compilé afin d'en découvrir le code source, dont l'emploi est légalement admis dans la plupart des pays (apparemment). Celui qui est capable de comprendre ce qu'un programme fait de ses données à partir d'un code source peur probablement employer ce genre de méthode à titre privé, et c'est ainsi que le droit des uns à ne pas rendre le code public pour pouvoir en faire commerce et le droit des autres à s'assurer que les programmes ne comportent pas de faille de sécurité sont respectés en même temps.
Non, c'est techniquement infaisable pour des logiciels de taille réelle. Je lis le code source, et énormément de personnes savent lire le code source, mais le retro-inégniering ça n'a rien à voir.

La connaissance est souvent considérée par les économistes comme un bien public au sens de Paul Samuelson, c’est-à-dire non-excluable (il est difficile d’empêcher le savoir de circuler) et non-rival (ce que je sais ne prive personne du même savoir). Or, le numérique crée de nouvelles conditions d’appropriabilité privée, qui font que la connaissance inscrite dans des documents numériques peut au contraire se trouver empêchée de circuler : DRM [15] sur les fichiers, brevets de logiciels, absence de réelle conservation par des organismes dédiés, censure au niveau du réseau… C’est donc en plaçant la connaissance dans les mains et sous la responsabilité des personnes qui la produisent, qui peuvent par leur pratique rendre les ressources de savoir partageables, que sa circulation restera assurée. Un élément essentiel quand on touche aux domaines de la science et de la santé, et que l’on envisage leur circulation en direction des pays et des chercheurs, innovateurs et professionnels de la santé qui ne peuvent bénéficier du soutien d’organismes publics et de grandes bibliothèques.

Car c’est une des contradictions majeures du numérique : il est un instrument de diffusion d’une puissance encore jamais envisagé, les coûts de reproduction tendant vers zéro et le réseau s’étendant sur toute la planète ; et il est en même temps le moyen d’organiser de nouvelles enclosures, de bloquer le partage, de surveiller les usages. A l’image de ce qu’Elinor Ostrom a observé et promu dans son approche institutionnelle, c’est par une multiplicité d’actions et de niveaux de prise en charge que la connaissance restera libre. Les lois, les principes portés par les pouvoirs publics — notamment l’obligation de diffuser librement les travaux primaires de recherche — cohabitent avec les dynamiques des groupes et mouvements qui desserrent l’étau de la privatisation et les barrières à l’accès de tous aux connaissances, dans tous les domaines.

http://blog.mondediplo.net/2012-06-15-Elinor-Ostrom-ou-la-reinvention-des-biens-communs

La conférence"Why Freedom of Thought Requires Free Media" par Eben Moglen (Avocat de la free software fondation), mets bien en lumière les enjeux des libertés numériques, je penses.

Par contre c’est en anglais.

Bonjour pparent, l’auto-hébergement est à mon avis quand même réservé à des personnes ayant des connaissances pointues en informatiques, par exemple rien que pour la messagerie, il faut être capable de configurer et d’utiliser sendmail, postfix

Bonjour,
C’est en effet aujourd’hui le cas aujourd’hui car les libertés numériques n’intéressent pas le grand public, et en tous les cas pas les grandes entreprises.

Le projet freedombox a justement pour but de faire que ce soit trivial d’avoir un serveur personnel pour monsieur tous le monde, sans avoir à se plonger dans des configurations ardues. Je ne dis pas qu’ils vont réussir. Je dis que si les fournisseurs d’accès, ou apple plutôt que de réfléchir à comment avoir des appareils qui rendent l’utilisateur esclaves, planchaient sérieusement sur ça . Tous le monde aurait déja son serveur, au même titre qu’une box, qui seraient aussi facile à utiliser qu’un I-phone, et ça paraîtrait complètement naturel que tous en possède un.

Comme je dis, l’argument de technicité est facile pour pouvoir détourner l’attention des gens, « C’est un truc de geek, trop compliqué pour vous." "Oui maître, je suis trop stupide pour comprendre, je ferai tel que vous me l’indiquez ». Et derrière ils préparent tranquillement un système de pouvoir sur l’utilisateur le citoyen de plus en plus insoutenable et sans précédent.

Jeremie zimmerman parle de la surveillance sur internet des révélations sur Prism et des whistleblowers (donneurs d’alerte) :

J’espère que les révélation sur le projet PRISM, permettront de faire prendre conscience de l’importance des questions que j’ai évoqués plus haut. Encore une fois le contrôle de notre informatique n’est à mon avis pas plus l’affaire du geek, que la politique est l’affaire du politicien professionnel. Ils iront plus loin encore s’il n’y a pas de réactions. :confused:

Merci pparent pour ton post.

En effet la liberté numérique est un vaste sujet à comprendre.

Je vous laisse une vidéo d’une conférence Si, vous avez quelque chose à cacher.

Bonne journée.

une discussion sur comment des outils informatiques pourraient etre mis au service de la démocratie : Forum du plan C : pour une Constitution écrite par et pour les Citoyens / 52 Forum, wiki... l'outil informatique pour reprendre le pouvoir est à construire !

Bonjour,

Je sais que l’émission de France5 « C dans l’air » est critiquable, cependant la diffusion du 23/10/13 est très intéressante pour comprendre à quel point nous sommes traqué sur internet et comment les USA ont transformé nos données numérique en valeur marchande.

Trois des quatre intervenant sont très honnêtes, même si nous ne pouvons ne pas être d’accord avec eux et nous offres de bon moyen de comprendre et peut-être contrer ce genre de pratique. Le quatrième est un journaliste mangé par le système.

C dans l’air(émission du 22/10/13)

Je voulais ajouter une chose:

Comment passer au logiciel libre?

Solution 1: Si vous n’avez aucune connaissance en informatique le plus simple est de regarder s’il existe un groupe d’utilisateur de linux, ou un groupe d’utilisateur de logiciel libre près de chez vous. Il pourront alors vous installer bénévolement, un système libre

A Paris il y a le samedi du libre tous les mois à la cité des sciences, ou vous pourrez demander de l’aide pour vous faire installer un système libre: http://premier-samedi.org/

Ou peut-être connaissez vous déja quelqu’un qui utilise Gnu/Linux, (il y a 1.5% d’utilisateurs en fance.), demandez lui de l’aide!

Solution 2: Essayez vous même, si vous êtes curieux , et prêts à faire quelques sacrifices pour la liberté!

Je vous propose l’installation de trisquel gnu/linux un système 100% libre, qui vous offrira toutes les fonctionnalités classiques d’un ordinateur.

1-Télécharger le système içi http://trisquel.info/fr/download
2- Gravez le fichier .iso sur un cd vierge. (voir Graver des images CD de Trisquel | Trisquel GNU/Linux - En roue libre !)
3- Redémarrer votre ordinateur et appuyez sur la touche pour lancer le menu de boote (la touche dépendant de l’ordinateur mais doit être indiquée sur le tout premier écran au démmarage). Puis choisissez de booter sur CD-rom.
4- Un menu aparait, choisissez try trisquel
5- Vous pouvez essayer le système avant de l’installer, sans perdre votre ancien système.
6- Assurez vous d’avoir sauvegarder toutes vos données avant de commencer ce processus.
7- Cliquez sur l’icone install sur le bureau afin d’installer le système et suivez les instructions.

Vous pouvez également installer ubuntu un système 99% libre, mais légèrement plus simple et pratique, et avec lequel vous aurez peut-être moins de soucis: tutoriel:installer_ubuntu_avec_le_live_cd [Wiki ubuntu-fr]

N’hésitez pas à demander de l’aide içi en cas de problème.

[align=center]Un guide pour résister à la surveillance de masse de vos courriels[/align]

https://emailselfdefense.fsf.org/fr/

Bonjour,

Je voulais juste signaler que je suis en train de travailler sur ce projet:

www.own-mailbox.com

Il s’agit d’un tout petit serveur mail qui chiffre automatiquement les communication.
Il est très simple à utiliser, et est composé de 100% de logiciel libre.

Ce projet a donc entre autre pour but de résoudre les problèmes posés plus haut par gilles.

Pierre.

Cela paraît bien étudié, j’ai souscrit à la lettre d’information aujourd’hui vers 21h.