L'esclavage existe-t-il toujours aujourd'hui ?

Cela m’a choqué l’article qui m’a démontré que l’esclavage existe toujours aux États-Unis.
http://www.entelekheia.fr/usa-lesclavage-encore-aujourd-hui/

Mais si on y réfléchit bien, pourquoi toujours regarder ailleurs, le système des galères de Louis XIV, c’était de l’esclavage. Ce qui est symptomatique, c’est qu’au départ les condamnations aux galères étaient réservées aux criminels et aux crimes les plus graves et qu’ensuite petit à petit, cela s’est étendu à des délits de plus en plus légers puis simplement au fait d’être mendiant, vagabond, protestant ou simplement révolté contre les nouveaux impôts. Quand on écoute les conversations actuelles, nombreux ceux qui seraient condamnés aux galères avec les motifs pré-cités.

Colbert intervenait ainsi auprès des juges :

« Le Roi m’a commandé de vous écrire ces lignes de sa part pour vous dire que, Sa Majesté désirant rétablir le corps des galères et en fortifier la chiourme par toutes sortes de moyens, est que vous teniez la main à ce que votre compagnie y condamne le plus grand nombre de coupables qu’il se pourra et que l’on convertisse même la peine de mort en celle des galères. »

— Lettre envoyée aux présidents de parlements (11 avril 1662)

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gal%C3%A8res_%28peine%29#La_peine_p.C3.A9nale_aux_gal.C3.A8res

En fait, il me semble qu’il y a deux systèmes esclavagistes. Le premier, c’est la gestion par des personnes privées des esclaves. C’est l’esclavage de l’Antiquité et celui des colonies françaises, britanniques, et autres et celui en vigueur aux États-Unis avant la réforme de 1865. Il existe un marché aux esclaves et les descendants d’esclaves sont esclaves.

Le deuxième système esclavagiste, c’est celui où la puissance publique a le monopole de la gestion des esclaves. Dans ce deuxième système esclavagiste, il n’y a pas de marché aux esclaves et l’esclavage ne transmet pas aux descendants.

L’exclusion programmée est une sorte d’esclavagisme, l’aliénation par la malbouffe et les médias aussi… La malnutrition du quart monde, l’absence d’eau… Les marchés financiers, le marché de l’emploi… Et j’en passe.

AH