Bonjour Citoyen et bienvenu.
À la précédente élection présidentielle, on se demandait déjà ce que nous pourrions faire. Depuis, nous faisons.
Le retentissement n’atteint pas des sommets mais, comme tu le dis, Étienne commence à être connu, ses conférences sont pleines, et d’autre part, les clérocrates présentent un candidat aux présidentielles, les Indignés demandent une constituante, etc. donc le moment n’est pas au défaitisme, bien au contraire.
Organiser des manifestations serait très bien, à la condition du nombre.
La charte: les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Et puis tu imagines que ceux que l’on veut dessouder vont nous bénir?
Enfin c’est mon opinion. À tort peut-être.
Se rencontrer cet été est une très bonne idée Ana.
À proposer pour voir ce qu’il en sortirait.
Dans l’état actuel des choses, on est sur une bonne dynamique bien qu’encore modeste.
La modestie étant une de nos principales valeurs, il n’y a pas lieu de s’en alarmer.
Selon moi - parce que je n’ai rien trouvé de mieux, il faut profiter de l’intérêt que sucite les élections du printemps pour diffuser nos idées, en premier lieu celles sur le tirage au sort.
Depuis une dizaine de jours, je vends ma propre came (dans la signature de ce message) à qui la veut bien.
J’ai habillé un texte d’Étienne avec des raisonnements personnels. C’est long (trop), franchement cérébral et pourtant, je commence déjà à obtenir des retours ici et là qui suggèrent que le tirage au sort fait son chemin ailleurs que sur les forums.
Il y a 5 ans, on aurait danser tout nus sur les tables pour une si bonne nouvelle!
Je comprends ta déception face à la campagne actuelle mais, au final, ne nous sert-elle pas? Les gens en ce moment ne sont-ils pas plus attentifs aux idées nouvelles étant donnée l’indigence des débats?
Le problème c’est que, comme ton intervention le révèle, la plupart d’entre nous aimerait dès lors qu’il/elle s’intéresse au politique entrevoir une solution immédiatement. C’est mon cas aussi. Seulement, ça ne marche pas comme ça.
Notre mouvement se construira sur le nombre - ou ne sera pas (entre ici Jean Moulin ). Ce nombre, on ne l’a pas encore. C’est donc le travail de ceux qui y croient aujourd’hui que de l’obtenir.
Au bistrot (là où tout commence), au conseil municipal, chez ma tante, à la plage, en librairie, bibliothèque, cinéma, on devrait trouver l’un d’entre nous qui défend le retour du pouvoir politique aux citoyens grâce au tirage au sort ou autre. Et sans espoir que ses efforts - si grands soient-ils - débouchent immédiatement sur la révolution tant attendue. Sans même l’espoir que les interlocuteurs tombent d’accord. Tente l’expérience et si tu manques d’arguments clairs, tu verras que tu seras immédiatement versé dans la catégorie toxico-cérébral. Ca changera le jour où un bouquin jugé sérieux sera publié ou un reportage sympathisant sera diffusé, en fait le jour où quelqu’un nous dira, ‹ c’est bon, c’est pas pêché, tu peux manger ›.
Des millénaires de panurgisme ne s’effacent pas comme ça!
Ca fait deux mille ans au moins qu’on confie à d’autres notre destin collectif et qu’on préfère suivre plutôt que de réfléchir. Au point d’aller se battre et mourir dans des guerres auxquelles on ne comprenait rien ou pas grand chose.
Ce n’est pas parce que notre idée est bonne qu’elle sera accueillie à grands cris.
Ce n’est pas parce que notre idée est bonne qu’elle ne nous oblige pas à l’effort.
Comme Jospin en mars 2002, on a un boulevard devant nous. Reste à savoir si on est prêts à mouiller le maillot ou pas. Et ce même si ça ne rapporte pas tout de suite.