Combattons le mal par le mal : Créons notre propre banque ?

Cette proposition peut sembler incongrue mais…
Qu’est ce qui nous empêche, nous tous, qui sommes outrés du pouvoir révoltant accordé aux banques de créer de l’argent-dette avec intérêt, de faire la même chose ?
Si nous réussissions à obtenir les moyens légaux et financiers de créer notre propre banque (mettons une banque sur internet) alors nous pourrions :
Reverser intégralement les bénéfices de cette banque à la population.
Convaincre les citoyens français d’utiliser cette banque plutôt qu’une autre pour des raisons évidentes d’intérêt public.
En sommes, je propose la création d’une banque à but non lucratif pour les citoyens et par les citoyens.
Qu’en pensez-vous ?

Malheureusement je pense que cela coûte beaucoup d’argent et moi en tout cas je n’en ai pas.

@Ivan

Le rêve. Je le partage.

Mais

Je crois que l’organe accréditeur des banques, c’est les banques …

La NEF n’a pas obtenu le statut de banque (à maconnaissance)et doit s’adosser à une banque.

La loi est contraire à l’idée de laisser « aux gens » le pouvoir de création monétaire. Et les traités itou, sauf erreur. Il faudrait donc un RIP :wink:

En outre, il y a peut être ( il y a … ) de meilleures idées que de copier le système privé pour le rendre in extenso à la démocratie.
Car ce système est porteur et générateur de compétition, égoïsme, pollution, et condamne à la croissance.

Mais ça reste quand même « un bon plan » en comparaison des chaînes présentes.

Merci

Merci pour cette réponse,
Il semble en effet que la possibilité de créer une banque soit vérouillée (indirectement par les banques elles même, vraissenblablement).
Qui a dit que capitalisme rimait avec libre échange et droit à la libre concurence ? C’est tout le contraire, nous sommes en fait prisonniers d’un état totalitaire anti-libéral. Je suis chaque jour plus scandalisé de la quantité de mensonges dont on est victimes.

La NEF est effectivement ‹ appuyée › sur le Crédit Coopératif, qui est tout de même plus acceptable que les banques style SG, CA, BNP & Co : il est avant tout axé sur le micro-crédit, de manière directe et non via des fonds d’investissement soit disant propres (voir le docu « Moi, la finance et le développement durable »…)
Ne serait-ce que pour avoir un peu plus de sécurité sur vos 3 francs 6 sous, et faire la nique aux grosses banques, changez pour le CC ou la NEF :wink:

Je reviens ici au concept de monnaie locale adossée à l’euro.
ça peut paraître bizarre,
bizarre de penser s’évader du problème en lui restant collé.

Mais en fait, il s’agit de convertir de l’euro-dette virtuel en argent « fiduciaire » palpable dévirtualisé éthique associatif & géré démocratiquement (en AG), et de déposer la garantie légale sur un compte « éthique » en euros, tel qu’à la NEF. Du coup, l’euro-dette échangé au « comptoir d’échange » sert … deux fois et échappe à l’attraction du trou noir de la thésaurisation (et à d’autres perversions).

J’espère sincèrement votre contradiction :slight_smile:

@Ana Sailland

Je n’ai pas les connaissances pour comprendre vraiment ta proposition, ou alors il faudrait que je me documente et que j’y réfléchisses. Mais à première vue, tel que tu l’expliques, le concept sonne bien :slight_smile:

merci
il y a un an, je n’y connaissais rien :wink:
le sujet vaut la peine
osons

taper sur google : sol violette , mesure romans , argent dette , création scripturale ,

courage

Je reviens ici au concept de monnaie locale adossée à l'euro. ça peut paraître bizarre, bizarre de penser s'évader du problème en lui restant collé.

Mais en fait, il s’agit de convertir de l’euro-dette virtuel en argent « fiduciaire » palpable dévirtualisé éthique associatif & géré démocratiquement (en AG), et de déposer la garantie légale sur un compte « éthique » en euros, tel qu’à la NEF. Du coup, l’euro-dette échangé au « comptoir d’échange » sert … deux fois et échappe à l’attraction du trou noir de la thésaurisation (et à d’autres perversions).

J’espère sincèrement votre contradiction :slight_smile:

sans commentaire ?

sans commentaire ?
Sur le coup je n'avais pas compris le "sert deux fois"... j'ai donc effacé mon commentaire au lieu de le supprimer Il faudrait creuser cette idée sans doute intéressante (mais elle impose néanmoins de disposer de l'argent au départ), mais par pitié tu oublies le fondant ;)

Je suis assez d’accord avec André-Jacques. La grosse difficulté des monnaies locales c’est la confiance, si on ajoute le caractère fondant bille en tête ça n’est qu’un boulet supplémentaire (après, quand la monnaie locale devient préférée à la monnaie régionale ou globale, ce pb ne se pose plus). Deuxièmement pour les gens qui ont un petit pouvoir d’achat ça ne change rien puisqu’ils doivent dépenser rapidement tout ce qu’ils gagnent. Troisièmement, pour les gens qui ont un gros pouvoir d’achat l’incitation à ne pas thésauriser (rareté de l’argent) est compensée par (ou équivalente à ?) l’incitation à dépenser (gaspiller les ressources).

Troisièmement, pour les gens qui ont un gros pouvoir d'achat l'incitation à ne pas thésauriser (rareté de l'argent) est compensée par (ou équivalente à ?) l'incitation à dépenser (gaspiller les ressources).
Qui plus est, sauf pour "jouer" ou "s'affirmer", ils ne rentrerons pas dans le système des monnaies locales

D’après Lietaer les civilisations avec monnaies fondantes, Égypte antique et XI, XII siècle européen, ont choisi d’investir dans le durable, irrigation, cathédrales .

Je suis enchantée de recevoir des objections.
Justement, notre groupe de travail en est friand !
Aux fins d’ajustement et affinage.

@André Jacques .
Il n’y a pas besoin d’argent au départ (sauf pour l’imprimeur) :
Un adhérent (assoce 1901), prestataire ou consommateur, va lui même convertir des euros en monnaie locale, dans une sorte de bureau de change.
Les euros initiaux sont la garantie des billets locaux en circulation.
Les billets qu’il reçoit sont en quelque sorte son reçu de dépôt.
Les statuts définissent les conditions de « sortie ».

L’adhérent adhère aux statuts et au règlement intérieur, qui parlent de fonte, ou pas, selon orientation initiale du collège fondateur.
Légalement, un non adhérent ne peut pas utiliser l’outil (car sinon nous serions faux monnayeurs).

Pratiquement, le système monétaire local et le système monétaire global ne doivent pas, je pense, obéir aux mêmes règles et usages, car ils n’ont pas la même fonction. Ce qui est bien pour l’un sera mauvais pour l’autre, et réciproquement.
Ils sont complémentaires.
L’un est dur, anonyme, à tropisme thésaurisateur.
L’autre est doux, convivial, à tropisme circulatoire.

@Lanredec
La défiance est le gros gros problème de l’espèce humaine…
Le plus rigolo, c’est que l’euro, monnaie dite fiduciaire, est une monnaie favorisant les inégalités, mécaniquement. Mais bon, les génies de la banque unis à ceux du gouvernement représentatif ont réussi à lui faire attribuer ce caractère fiduciaire.
Et c’est une des raisons qui font que presque toutes les monnaies locales mises en route hors temps de crise majeure sont adossées à la maison mère (ici l’euro)

La fonte implique un effet de chaise musicale. Peu de jours avant l’échéance, les commerçants assisteront à un afflux d’achats. Leur chiffre d’affaire augmente. Il faut donc choisir le taux de fonte de telle façon que le triplet <fonte, chiffre d’affaire, marge> leur soit clairement favorable.
Il est à noter qu’un commerçant qui fait de la pub paye sa pub avant l’arrivée des clients, et n’est pas sûr qu’ils viendront. Alors que dans le cas de la fonte, il ne paye qu’après le passage des clients… c’est pensé hein hihi.

Alors oui, l’accélération des achats peut paraître comme facteur de surconsommation. Mais il s’agira de produits locaux, de prestations attachées à la convivialité, de soins, en gros d’achats à faible bilan carbone. Comprenez bien que le 4X4 sera payé en euros, lui. Il ne s’agit pas du même commerce, même si l’intersection des deux champs d’activité n’est pas vide.
Suggestion : allez voir « accorderies »

Désolée André-Jacques, je n’oublie pas encore la fonte :wink: ((( de toute façon la décision est collégiale )))
Par contre, le taux d’intérêts, gloups :wink:

SUGGESTION : un skype sur le thème, à sept ou huit.

D'après Lietaer les civilisations avec monnaies fondantes, Égypte antique et XI, XII siècle européen, ont choisi d'investir dans le durable, irrigation, cathédrales .
Tout à fait : l'argent fondant ne va pas forcément se précipiter sur le secteur "plaisir immédiat". On a eu vu des ponts construits comme ça, au XXème.
La fonte implique un effet de chaise musicale. Peu de jours avant l'échéance, les commerçants assisteront à un afflux d'achats. Leur chiffre d'affaire augmente. Il faut donc choisir le taux de fonte de telle façon que le triplet leur soit clairement favorable.
Il ne faut pas choisir un taux de fonte trop élevé, assez proche de zéro, sinon la tentation d'acheter des produits et des services en monnaie locale et de revendre ces mêmes produits et services avant l'échéance de la fonte soit en monnaie continentale dans le cas où elle existerait encore à l'introduction du commercéo, si nous appelons cette monnaie locale de ce nom, ou en monnaie nationale, sera d'autant plus forte que la zone monétaire du commercéo sera étendue et que donc les gens se connaîtrons moins.

Contre Skype, je ne vais pas ajouter un logiciel qui ne tournera pas de toute façon sous ma configuration.

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