97 - Ecosociétalisme

Oui, pourquoi pas. Mais il ne faut pas que cet accord permette d’échapper à la CES (sociétaxe)

Un autre mécanisme m’échappe encore. Tu dis que l’infrastructure nécessaire pour entreprendre serait mise à disposition par le système sociétal.
Supposons qu’il me faille une pioche pour pouvoir gagner mon RA de terrassier, mais le fabricant de pioche à besoin d’un RA lui aussi ( qui serait mutualisé celui la ?), c’est un peu comme si les charges de structures des entreprises étaient " socialisés " ?
Serait il possible aussi d’inclure dans le prix de vente final ces memes chargés de structure ?

Je suis indisponible quelques jours (Noël) … tu trouves les réponses ici: le site de référence de l'éco-sociétalisme - Livre au 08/12/09 - j - Chapitre 7
Bonne fin d’année

Si je prend la vie humaine comme base de réflexion sur l’économie.

Je divise ce temps de vie en trois phases, une phase de formation, une phase d’activité et une phase de repos ( et une possible phase maladie qui peut survenir aléatoirement).

Mon idée étant que durant la phase d’activité on assume les deux autres phases, ce qui pour un niveau de vie constant doit signifier que la phase d’activité représente la moitié.
Pour un âge moyen de 80 ans, 20 ans de formation, 20 ans de repos et 40 ans d’activité ( plus une variable maladie).
Arbitrairement je choisis l’égalité des revenus pour tous et à tout âge .
Nous avons donc une CES de 100% sur les revenus d’activité ( qui finance les deux autre phases de vie).
Nous devons aussi tous et à tous les ages cotiser au « pot du malheur » pour permettre aux malades l’égalité .
Pour que le système fonctionne il faut que tous les personnes en phase d’activité soient au moins capables de fournir la CES et le « pot du malheur », donc assurer à une personne n’étant ni en phase de formation, ni en phase de repos, ni en phase de maladie au moins de quoi doter ces obligations. Pour moi ce serait cela le RS .
Donc la CES seraient : 100% du RA + x% pot du malheur + x% de contribution au RS ( le revenu de la phase de formation et de la phase de repos n’étant pas soumis à la CES).

La philosophie globale de ce système étant : nous fournissons d’abord nos jeunes nos vieux et nos malades puis si il nous reste du temps, on mange.

Mon idée étant que durant la phase d'activité on assume les deux autres phases, ce qui pour un niveau de vie constant doit signifier que la phase d'activité représente la moitié.
Non.
  1. Car la productivité que l’on peut avoir pendant la phase d’activité n’est évidemment en rien équivalente à ce que nous allons consommer.

  2. Car nous ne produisons pas que pour nous même, mais c’est toute la magie de la société, coopérer ( la division du travail ) nous permet d’être bien plus efficaces et de produire bien plus que pour une seule personne.

  3. Car en période de retraite, nous ne cessons pas d’être productifs. Nous cessons juste d’être salariés.

Donc tu es dans le simplisme. Ce genre de choses ne peuvent pas se calculer aussi simplement, je ne pense pas que cela puisse se calculer de toute façon, les activités humaines sont toutes différentes et trop complexes.

A partir d’un certain âge, on ne peut plus faire certaines tâches, parce qu’elles sont physiques par exemple et que nos aptitudes physiques déclinent, ou tout simplement parce que la vieillesse nous rend beaucoup plus sujet aux maladies et notamment aux risques de développer une maladie à cause du travail.

Ce sont ces critères qui doivent servir d’indicateurs pour la retraite.

De même, une société ne peut se perpétuer que si elle transmet tout ce qu’elle a acquis aux générations suivantes. Il faut du temps pour transmettre l’essentiel. C’est là encore ce genre de critère qui doit servir d’indicateur pour la formation.

Il y a un gâteau produit en phase d’activité ( la productivité intervient dans la grosseur de gâteau) , on coupe le gâteau en deux, pour doter les phases de formation et de repos, puis chacun sur sa part on enlève la dotation des malades et la contribution sociétale des actifs sans activités.