Il faut être reconnaissant envers Étienne et toutes les autres personnes qui l’accompagnent et l’aident dans cet effort d’intéresser, d’impliquer les citoyens aux changements qui doivent se faire, à leur destinée. De même, tous ceux et toutes celles qui ici ou ailleurs (Facebook ou Twitter par exemple) s’investissent en commentaires, critiques et/ou suggestions pour faire bouger les choses sont à remercier. Mais au fond de nous - quoique nous ne devrons jamais nous montrer défaitistes ni baisser les bras, puisque la lutte est déjà entamée - sommes-nous sûrs ou devrais-je dire, convaincus que notre engagement puisse véritablement nous conduire là où nous voulons aller si de la sorte (interventions via le net, soit, un outil ouvert facilement à n’importe qui mais surtout, consultable par n’importe qui) nous discutons de choses et d’autres, éventuellement, les planifions ?
Vous ne comprenez pas trop le sens de ma question ? Alors je vais tâcher d’être plus clair.
Entendu qu’Étienne débat et nous invite à débattre de choses aussi importantes que les États, en tout cas l’État français, y compris le fait que le droit unilatéral à émettre la monnaie et que la(les) constitution(s) existante(s) soit(ent) contestée(s), entre autres, des leviers aux mains des puissances que celles-ci ne veulent pas lâcher, croyez-vous un seul instant :
1°/ Qu’Étienne ne soit pas surveillé ?
2°/ Qu’il n’y ait à ce jour aucun plan de contre-attaque de notre contre-attaque ?
Croyez-moi, ce que je regrette le plus dans tout ça, c’est que nous soyons ‹ ‹ obligés › › - alors même qu’il n’existe aucune interdiction de se déplacer (se rencontrer) – d’étaler au grand jour, sur internet, tout ce qui nous fait horreur et qu’on veut visiblement combattre. Le web est certes l’ami des contestataires mais dans les limites qui retirent un sens profond au mot résistance et qui amoindrit réellement son efficience à savoir son caractère clandestin.
Car j’ai beau essayer d’imaginer la France du Général de Gaulle libre grâce à la naïveté des résistants de l’époque qui se seraient concertés en rédigeant leur intentions dans les quotidiens vendus a la criée, je n’y arrive pas.