66 Étienne Chouard, mon député

Je ne comprends pas, les pages du document me sont accessibles.
Je dois être censuré par google docs alors. Je n'ai pas accès à plusieurs pages. Peut-être c'est une stratégie commerciale envers ceux qui n'ont pas de compte chez eux? Comme ce bougre de Farcebook, qui demande d'ouvrir un compte avant de donner accès à beaucoup de pages. Je n'aime pas le chantage par le choix de mes amis moins intelligents, moins conscients ou moins sélectifs... ils sont tous dans le piège, tu n'as pas le choix si tu veux les rejoindre ;) . Tant pis pour les amis, je me dis. Si j'échoue à les sauver, je n'ai pour autant pas l'obligation de sombrer avec eux.
Et je persiste à penser que ce que tu décris (de façon encore plus précise, et sur laquelle je suis entièrement d'accord), est une idéologie, celle du combat des "meilleurs", qui se coalisent de façon adéquate à s'éliminer progressivement les uns les autres, jusqu'à un dénouement à la "Dix petits nègres".

Je pense que ton raisonnement est biaisé parce que tu considères les « circonstances » comme extérieures à l’action de l’idéologie, comme « objectives ».

Si c’était le cas, j’adhèrerais à ton discours, et on aurait la vision du capitalisme comme d’un « attracteur » irrésistible pour l’individualisme naturel des gens. Ce qu’il est effectivement. C’est précisément le discours qu’il tient pour se dédouaner, il est le meilleur, le seul, l’incontournable par rapport à des circonstances qui existent par elles-mêmes, d’une économie qui existe « objectivement ».

Mais ce n’est pas le cas: toutes ces prétendues circonstances (qui tendent toutes à détruire le pouvoir des peuples) sont des créations qu’il a réussi à imposer en prétendant précisément qu’elles sont « neutres ».

On peut le voir comme une idéologie coloniale ou impérialiste, où le colon, objectivement « meillleur » que l’indigène, lui dicte les « circonstances » de va vie.

Qu’il échappe à la plupart que le seul fait nouveau est le rapatriement de cette idéologie à l’intérieur de nos métropoles occidentales ne change à la réalité du fait.


Je crois que tu fais l’erreur de définir « l’ennemi » en fonction de ce qu’il devrait être pour donner à ta logique préconçue une cohérence, au lieu de voir quelle logique tu peux construire à partir des faits objectifs. Dans la stratégie individuelle… tous les agissements des autres (peu importe dans quel sens ou pour quelles raisons) sont à classer dans les « circonstances » externes… même ceux des gens qui pensent exactement comme toi… conditionnent ce que tu peux faire. Il y à les autres individualisables, et les autres comme masse statistique inerte qui fait amalgame des conséquences de la somme des choix de tous. Certes, comme individus il n’y à pas mille stratégies différentes et optimales pour se réserver un espace à coté de ce que sera le destin de la grande masse, mais le fait que beaucoup d’individus coïncident dans le choix individuel des stratégies les plus aptes ne fait pas d’eux des le départ un collectif identifiable avec des intérêts partagés, même si vis-à-vis de quelqu’un avec une stratégie collective ils représentent tous le même genre de menace, chacun en soi et tous comme pluralité existante.

Celui qui veut croire cela, pour n’importe quelle raison qui puisse lui convenir, fausse des le départ sa vision de la réalité, et à partir de cela ne peut que s’égarer dans la recherche des solutions.

C’est l’amalgame résultant de l’agrégation des choix de tous qui dicte sa loi de l’inévitabilité, et cette amalgame de tous reste encore beaucoup plus puissante que la volonté de même le plus puissant des acteurs conscients sur l’arène. Le comportement des plus puissants, dans la mesure du possible, consiste à se doter des instruments pour s’abstraire le mieux possible des contraintes posés par les actes des autres… mais même ces efforts-la constituent des contraintes supplémentaires pour tous :wink: .

le fait que beaucoup d'individus coïncident dans le choix individuel des stratégies les plus aptes ne fait pas d'eux des le départ un collectif identifiable avec des intérêts partagés
(Je n'ai pas de compte particulier chez google :rolleyes: )

Certes, pas au départ, mais quand ils prétendent, et réussissent à imposer leur stratégie comme seule possible sous le prétexte de son universalité, ils donnent à cette stratégie une valeur « morale » au niveau individuel, et une valeur "politique"au niveau collectif, ils deviennent à eux seuls ce collectif du « choix » de tous.

Quand cette valeur morale (ou valeur politique, ce qui est la même chose puisque les règles de droit que la politique est censée seule imposer sont en fait les lois de la morale positive), bafoue les principes universels de la dignité humaine, ils deviennent de fait des ennemis politiques à combattre sur ce plan. Et seul ce plan offre une possibilité d’éviter que cette inévitabilité n’en vienne directement au chaos de l’affrontement.
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« ils prétendent, et réussissent »? Pas du tout, bernardo. Imagine-toi 10.000 personnes différentes devant 10.000 points de penalty différents… est-ce que le fait qu’il n’y ait pas 10.000 façons différentes de donner un coup de pieds au ballon pour essayer d’être efficace en faisant un but fait que tous ceux qui s’en prennent d’une façon même similairement effective… « ont prétendus ensemble quoi-que-ce-soit, et réussi leur coup »?

De la même façon, chacun pour soi, est capable de se trouver la meilleure stratégie pour arriver à un but précis… et plus intelligents ils sont chacun pour soi… moins de différence il y aura entre les meilleures stratégies des uns et des autres, même s’ils ne se connaissent pas du tout… et qu’ils se considèrent comme les pires ennemis.

Ce qui impose éventuellement la meilleure stratégie, c’est qu’en la connaissant si on est assez intelligent… on ferait le con si on en choisissait n’importe quelle autre de moins performante. C’est en cela qu’on peut dire qu’elle serait la seule possible. Nul ne va faire le choix d’en utiliser une moins optimale.

Si tromper et escroquer ses semblables est la stratégie la plus performante… eux ils vont continuer à la choisir… ils n’ont paradoxalement pas le choix, parce-que ils se font aussi la compétence entre eux pour trouver la stratégie la plus performante, et ils ne vont pas se trouver des avantages pour renoncer à les utiliser.

C’est à nous de nous éduquer pour comprendre de plus en plus leurs arnaques et de nous organiser pour les déjouer, et même en cela nous devons être assez intelligents pour ne pas nous laisser instrumentaliser par les uns de façon à freiner les autres exclusivement à leur avantage.

Chacune des élites essaie d’instrumentaliser au mieux la bêtise des propres citoyens ET celle des citoyens des autres élites (l’une pour en tirer le plus de ressources possible, l’autre pour saboter l’effort d’accumuler des ressources des autres élites.

Le jeu est beaucoup plus subtile que ce que peuvent penser la plupart des gens…

"ils prétendent, et réussissent"? Pas du tout, bernardo. Imagine-toi 10.000 personnes différentes devant 10.000 points de penalty différents... est-ce que le fait qu'il n'y ait pas 10.000 façons différentes de donner un coup de pieds au ballon pour essayer d'être efficace en faisant un but fait que tous ceux qui s'en prennent d'une façon même similairement effective... "ont prétendus ensemble quoi-que-ce-soit, et réussi leur coup"?
L'exemple n'est pas recevable car il n'est pas applicable à la société politique dans laquelle nous vivons.Mais il permet une réflexion constructive que je te propose.

Dans ton exemple, tu supposes que la seule variable stratégique est individuelle pour chaque tireur, qui a l’entière latitude sur la façon d’exécuter son tir, de s’y prendre de la façon de son choix, incluant les méthodes non règlementaires puisque tromper et escroquer est, non seulement permis mais gagnant.

Ce n’est le cas que dans un régime anarchique pur, (et régime anarchique idéal, en ce sens qu’il représente le triomphe indépassable à la fois de la politique et de la morale), au sens où la seule force cohésive de la communauté, (présupposée puisqu’elle est nécessaire pour que le jeu puisse être organisé) réside dans l’exercice raisonné du libre-arbitre de chacun. Mais dans un tel système, l’idée même d’arnaque ne peut pas exister, puisque tout ce qui est individuel est permis.

Mais ce libre arbitre ne peut s’exercer qui si chacun donne, consciemment et individuellement son accord aux règles communes du jeu de pénalty, (caractéristiques du ballon, distance tireur/but, dimensions du but par exemple), règles qui prennent ainsi un caractère universel.

Mais comme tu le remarques toi-même, la situation réelle est différente, puisque tu admets nécessaire d’avoir à déjouer des arnaques. Celles-ci ne pouvant être individuelles, comme montré, résultent forcément d’ententes, et portent forcément sur des tricheries sur les règles communes, qui d’universelles (ou extérieures) dans ta société anarchique idéale, deviennent particulières, circonstancielles ou historiques (à ton choix) dans la réalité.

Or, quand je prétends que les règles économiques capitalistes sont pour moi l’arnaque fondamentale, qui sépare l’élite tricheuse des « fourmis » qui voit un but grand ouvert devant son tireur, à la multitude de ceux qu’elle a transformés en « cigales », pour lesquels le point de pénalty s’est fortement éloigné des buts, il s’agit d’un FAIT que tu peux contester, mais en aucune façon une logique préconçue comme tu la qualifies.

En tout cas, merci pour l’exemple, il m’a permis d’imager ma position. :wink:

"ils prétendent, et réussissent"? Pas du tout, bernardo. Imagine-toi 10.000 personnes différentes devant 10.000 points de penalty différents... est-ce que le fait qu'il n'y ait pas 10.000 façons différentes de donner un coup de pieds au ballon pour essayer d'être efficace en faisant un but fait que tous ceux qui s'en prennent d'une façon même similairement effective... "ont prétendus ensemble quoi-que-ce-soit, et réussi leur coup"?
L'exemple n'est pas recevable car il n'est pas applicable à la société politique dans laquelle nous vivons.Mais il permet une réflexion constructive que je te propose.

Dans ton exemple, tu supposes que la seule variable stratégique est individuelle pour chaque tireur, qui a l’entière latitude sur la façon d’exécuter son tir, de s’y prendre de la façon de son choix, incluant les méthodes non règlementaires puisque tromper et escroquer est, non seulement permis mais gagnant.

Ce n’est le cas que dans un régime anarchique pur, (et régime anarchique idéal, en ce sens qu’il représente le triomphe indépassable à la fois de la politique et de la morale), au sens où la seule force cohésive de la communauté, (présupposée puisqu’elle est nécessaire pour que le jeu puisse être organisé) réside dans l’exercice raisonné du libre-arbitre de chacun. Mais dans un tel système, l’idée même d’arnaque ne peut pas exister, puisque tout ce qui est individuel est permis.

Mais ce libre arbitre ne peut s’exercer qui si chacun donne, consciemment et individuellement son accord aux règles communes du jeu de pénalty, (caractéristiques du ballon, distance tireur/but, dimensions du but par exemple), règles qui prennent ainsi un caractère universel.

Mais comme tu le remarques toi-même, la situation réelle est différente, puisque tu admets nécessaire d’avoir à déjouer des arnaques. Celles-ci ne pouvant être individuelles, comme montré, résultent forcément d’ententes, et portent forcément sur des tricheries sur les règles communes, qui d’universelles (ou extérieures) dans ta société anarchique idéale, deviennent particulières, circonstancielles ou historiques (à ton choix) dans la réalité. Et comme la tricherie porte sur la règle, les tricheurs n’ont même pas à tirer de la même façon, ce qui rend leur repérage plus difficile.

Et ce n’est pas le tricheur qu’il faut traquer, c’est bien le mécanisme de l’arnaque.

Or, quand je prétends que les règles économiques capitalistes sont pour moi l’arnaque fondamentale, qui sépare l’élite tricheuse des « fourmis » qui voit un but grand ouvert devant son tireur, à la multitude de ceux qu’elle a transformés en « cigales », pour lesquels le point de pénalty s’est fortement éloigné des buts, il s’agit d’un FAIT que tu peux contester, mais en aucune façon une logique préconçue comme tu la qualifies.

En tout cas, merci pour l’exemple, il m’a permis d’imager ma position. :wink:

"ils prétendent, et réussissent"? Pas du tout, bernardo. Imagine-toi 10.000 personnes différentes devant 10.000 points de penalty différents... est-ce que le fait qu'il n'y ait pas 10.000 façons différentes de donner un coup de pieds au ballon pour essayer d'être efficace en faisant un but fait que tous ceux qui s'en prennent d'une façon même similairement effective... "ont prétendus ensemble quoi-que-ce-soit, et réussi leur coup"?
L'exemple n'est pas recevable car il n'est pas applicable à la société politique dans laquelle nous vivons. Mais il permet une réflexion constructive que je te propose.

Dans ton exemple, tu supposes que la seule variable stratégique est individuelle pour chaque tireur, qui a l’entière latitude sur la façon d’exécuter son tir, de s’y prendre de la façon de son choix, incluant les méthodes non règlementaires puisque tromper et escroquer est, non seulement permis mais gagnant.


Difficile d’essayer d’utiliser des simplifications pour se faire comprendre :wink: . Peut-être si je dé-simplifie un peu? C’est vrai que marquer un but depuis le point de penalty ne représente guère la complexité du cas réel. Le réel serait plutôt: Tant pis, petit mec, te voila sur cette grande planète… à toi de te débrouiller pour survivre. Si t’es pas con, t’essaies de tenir compte du fait qu’il y à 7 milliards minus un (toi) d’autres qui essaient de faire la même chose… et que les choix des uns affectent le degré de liberté des choix des autres. De même, ta situation actuelle et une grande partie de ce qui sera possible dans ton futur… est conditionné par ce qu’ont fait beaucoup d’autres qui ont eu l’occasion de penser et agir avant toi.

Dans ce qu’ils ont fait… on trouve des échantillons de tout, des pires bêtises individuelles au plus grandes follies collectives, des choix uniques et jamais répétés, et des stratégies qui ont été reprises par tous ceux qui n’avaient pas les moyens de s’en inventer d’autres plus performantes. Il y à un mélange fou, et parfois c’est difficile de faire la différence entre un collectif soudé qui se cherche la meilleure stratégie comme tel, et un certain nombre d’individus qui ne se connaissent pas au point de vouloir s’entraider mais qui chacun pour soi choisit la même stratégie parce-que ils n’en trouvent pas de meilleure. En plus, la meilleure stratégie… est constamment révisé car elle doit donner la réponse la plus optimale à la situation dynamique qui résulte du choix continu de tout et chacun face à la combinaison de circonstances qu’on crée entre tous en additionnant les effets cumulés de tous nos choix.

Un exemple clair de cela est « l’invention » de la Titrisation (http://fr.wikipedia.org/wiki/Titrisation) suivi tout près (bien sur, la logique es toujours suivie jusqu’au bout) de la crise des Subprimes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes). Ce n’est pas toujours qu’on est capable de voir aussi clair que tout le monde doit s’adapter ipso facto aux conséquences des idées qui surgissent, toutes aussi potentiellement disruptives que celles deux. On nage encore en plein dans la merde qui toucha les ventilateurs du système financier.

Ce n'est le cas que dans un régime anarchique pur, (et régime anarchique idéal, en ce sens qu'il représente le triomphe indépassable à la fois de la politique et de la morale), au sens où la seule force cohésive de la communauté, (présupposée puisqu'elle est nécessaire pour que le jeu puisse être organisé) réside dans l'exercice raisonné du libre-arbitre de chacun. Mais dans un tel système, l'idée même d'arnaque ne peut pas exister, puisque tout ce qui est individuel est permis.

Mais ce libre arbitre ne peut s’exercer qui si chacun donne, consciemment et individuellement son accord aux règles communes du jeu de pénalty, (caractéristiques du ballon, distance tireur/but, dimensions du but par exemple), règles qui prennent ainsi un caractère universel.


« l’exercice raisonné du libre-arbitre de chacun »… la clef se trouve bel et bien dans le « raisonné ». Le libre arbitre de chacun poursuit un but primordial… survivre. C’est dans l’observation du contexte (auquel nous donnons forme entre tous) et du raisonnement développé que nous pouvons établir des règles communes qui optimisent le survivre pour tout le monde. Et la, j’ai des doutes sur ton emploi du terme « anarchique »… quand tout ce qui est individuel est permis… n’est pas de l’anarchie, mais de l’anomie (en anarchie, ce qui n’est pas raisonné, et donc raisonnable, est « autocensuré » :wink: , ne surgit pas et ne pose donc pas de problème). Et donc en effet, en anarchie, tout ce qui est raisonnable est permis :slight_smile: , et l’idée de l’arnaque ne se pose même pas.

Mais comme tu le remarques toi-même, la situation réelle est différente, puisque tu admets nécessaire d'avoir à déjouer des arnaques. Celles-ci ne pouvant être individuelles, comme montré, résultent forcément d'ententes, et portent forcément sur des tricheries sur les règles communes, qui d'universelles (ou extérieures) dans ta société anarchique idéale, deviennent particulières, circonstancielles ou historiques (à ton choix) dans la réalité.
Ouais, on ne vit pas précisément dans un monde anarchiste parfait... encore ;) . Les arnaqueurs et les arnaques existent, et leurs effets se sont accumulés d'une façon très imbriquée... pas facile de défaire les nœuds dans ce spaghetti "al dente" qu'est notre réalité, sans casser l'ensemble. Par contre, je ne te suis pas quand tu dis qu'elles ne peuvent être individuelles. Bien sur qu'elles peuvent l'être. Il y à des arnaques à petite échelle, des recyclages personnels d'idées d'arnaque, des prises de bénéfices personnels sur le dos d'arnaques maintenues par d'autres, etc. Quand une personne termine par comprendre la dynamique d'une arnaque dont bénéficient des autres, elle à toujours quelques choix... dénoncer l'arnaque et éventuellement cesser les bénéfices illégitimes pour tous, exploiter une instance personnelle de l'arnaque, s'imposer comme membre au groupe qui l'exploite,... chacune de ces options est pesée dans une balance de couts et de bénéfices vis-à-vis du but principal... survivre. Bien sur, avec le temps, quelques arnaques sont devenues des institutions desquelles participent tout un tas de gens, mais elles restent individuelles dans le sens ou chacun défends sa petite position dans la hiérarchie qui s'organise des que participer comporte des avantages qu'on n'aurait pas en restant dehors, et qu'on ne participe que tant qu'il y à du profit personnel... sans jamais se sacrifier pour qui que ce soit.
Or, quand je prétends que les règles économiques capitalistes sont pour moi l'arnaque fondamentale, qui sépare l'élite tricheuse des "fourmis" qui voit un but grand ouvert devant son tireur, à la multitude de ceux qu'elle a transformés en "cigales", pour lesquels le point de pénalty s'est fortement éloigné des buts, il s'agit d'un FAIT que tu peux contester, mais en aucune façon une logique préconçue comme tu la qualifies.
Il te manque encore une couche de profondeur, tout comme à Étienne... les règles économiques capitalistes, en tant qu'instruments pensés par l'homme... montrent des SYMPTÔMES, tout comme les constitutions politiques qui elles aussi montrent l'effet de symptômes.

Les symptômes tant de l’un comme de l’autre, et d’encore plus de terrains définissables… ont bien UNE cause commune… la complexité des stratagèmes que peut développer le raisonnement humain pour se justifier une stratégie de survie. C’est notre cerveau, et l’usage que nous en faisons, … qui nous complique la vie sur Terre, et, sauf les catastrophes naturels… rien d’autre.

Il n’y à nullement une logique « préconçue », ce n’est pas cela que je dis… ce que je dis est que pour n’importe quelle combinaison de circonstances donnée (le cumul de tous les choix faits, tant individuels comme collectifs) la logique rationnelle peut envisager des stratégies optimales pour essayer d’atteindre un but donné. Le but le plus donné étant de se garantir la survie.

Puis, comme tout le monde n’est pas tout aussi conscient… il y en à qui se font trainer sur le tableau d’échecs sans même savoir quelles sont les potentialités de mouvement de la pièce qu’ils représentent, et d’autres qui essaient de manipuler les autres 31 pièces sur le tableau en anticipant tous les mouvements jusqu’à la fin de la partie. En faisant jouer trois reines dans leur champs si la situation le leur permet.

En tout cas, merci pour l'exemple, il m'a permis d'imager ma position. ;)
Bon, je viens de compliquer un peu l'exercice ;) .
Bon, je viens de compliquer un peu l'exercice ;) .
Compliquer, pas vraiment, plutôt obscurcir.

Tout d’abord, une précision sur le mot anarchisme: l’ensemble du texte est clair, sauf cette phrase prêtant à confusion, parlant de l’anarchisme que j’ai appelé pur, puisque pour moi anarchisme raisonné est un pléonasme

« Mais dans un tel système, l’idée même d’arnaque ne peut pas exister, puisque tout ce qui est individuel est permis. »

il fallait bien sûr entendre, comme tu l’as fait, « puisque tout ce qui individuel est permis mais autocensuré par la raison ».

Ceci étant, l’exemple de la titrisation vient encore à l’appui de ma thèse.
Au départ, peu importe que les inventeurs l’aient conçue comme une arnaque consciente ou un procédé nouveau, susceptible comme tout ce qui est nouveau, d’avoir des effets indésirables, une invention dont l’utilisation relève de la responsabilité publique.
Le discours moral n’a d’ailleurs pas eu lieu.

C’est d’ailleurs comme porteuse d’effets indésirables (effets toxiques) que tout le discours économico/politique a qualifié (à postériori) cette invention, et c’est à ce titre qu’il lui a reconnu son rôle dans la « catastrophe » des subprimes. Mais sa mise sur le marché n’avait donné lieu à aucune décision d’autorisation de mise sur le marché, et aucune autorité politique qui en aurait eu les moyens n’a envisagé d’en neutraliser les effets néfastes alors même qu’ils étaient reconnus.

Difficile de considérer que c’est parce que la chose est impossible. C’est simplement parce que cette invention crée des perdants et des gagnants (y compris et surtout dans l’affaire des subprimes) et que ce sont ceux-ci même qui lui avaient accordé sa légitimité politique, qui ont eu à examiner si elle devait être préservée.

Toute invention a donc un caractère individuel (je dirai plutôt privé), mais son adoption devient institutionnelle (publique) dès lors que la morale politique (les lois positives et le droit) de la société la légalise. Elle devient alors un fait politique.
Chacun a alors la faculté d’y adhérer ou non, rationnellement, par rapport aux effets sur sa situation personnelle.

Mais à partir du moment où l’examen (par la raison) de cette loi positive conduit à l’accepter ou la rejeter, c’est que cette loi ne répond pas à son ambition d’universalité, et doit être considérée comme une loi « historique » amendable pour la faire évoluer vers cette universalité.

C’est là qu’intervient l’arnaque idéologique du capitalisme qui la prétend intouchable parce qu’elle ne serait qu’une étape historique dans la découverte progressive des lois naturelles du marché, lois scientifiques objectives, dont la discussion échapperait donc légitimement au domaine politique.

C’est bien cette victoire, idéologique, qui constitue le fondement actuel de la prétendue « crise », qui n’est en réalité qu’une crise de la raison.

Tout à fait d’accord sur la « crise de la raison ».

Trop souvent, elle doit encore se soumettre « volontairement ;) » aux seuls arguments de la force brute.

La titrisation, en soi, n’est pas une arnaque. Avoir 100 millions en prêts avec un intérêt de 10% qui deviendront 110 millions une fois arrivé à maturité, et décider de les vendre à autrui pour 106 millions demain parce-que l’acheteur pourra se faire les 4 millions restants comme bénéfice… est logiquement solide. Aucune règle dans le système bancaire n’a jamais interdit cela, il fallait seulement y penser le premier pour en profiter.

Le problème est que même si on ne pouvait donc pas l’interdire, les problèmes potentiels issus de la nouvelle situation crée n’ont jamais été suffisamment étudiées, et les garde-fous pour ceux-ci n’ont pas été établies.

Problème complémentaire… le système bancaire occidental est déjà une arnaque depuis que les banquiers principaux formèrent le trust international de la « Réserve Fédérale Américaine » pour gérer entre escrocs l’arnaque de la « réserve fractionnaire », en accordant de se surveiller entre eux pour ne jamais multiplier leurs fonds propres par plus de dix… pour que leur poule aux œufs d’or à tous ne meure pas prématurément d’un excès de gourmandise. Toutes les arnaques sont donc permises qui ne sont pas expressément interdites dans l’accord de ce cartel… parce-que on n’est point obligé d’honorer ce qu’on n’a pas signé :wink: . La seule complication est que si tu n’est pas capable d’obtenir un brevet (difficile pour une arnaque)… tu ne peux empêcher quiconque est capable d’analyser son fonctionnement de l’employer en son bénéfice. Surtout si tu as toi-même un secret à garder.

La titrisation est une astuce logiquement cohérente qui permet de changer les conditions de l’affaire bancaire SANS enfreindre les règles qu’ils s’étaient imposés dans la lettre (seule chose faisant foi), et donc de les contourner. On avait donc trouvé le moyen de briser les règles garde-fous qui veillaient sur la santé de la poule aux œufs d’or :wink: . Des lors… tout le système bancaire tel que conçu par les maitres escrocs de la FED… était touché mortellement, IL NE PEUT QUE S’EFFONDRER.

Avec une logique d'ensemble bien ample, nous devrions pouvoir justifier une candidature qui se présente pour ouvrir la brèche par laquelle s’introduirait dans la vie politique et sociale une fraction qui laisserait de l'espace dans l'assemblée pour des tirés au sort
Oui, je souhaiterais revenir sur le thème de [bgcolor=#FFFF99][b]la brèche[/b][/bgcolor], c'est important d'un point de vue stratégique. En effet cela me rappelle [bgcolor=#FFFF99]la technique utilisée par Gengis Khan pour envahir la Chine, en tout cas pour aller jusqu'à Pekin. Il est resté comme un con bloqué 3 ans le long de la grande muraille, jusqu'au jour où il a décidé de faire une brèche de la largeur d'un cavalier. Une fois la brèche réalisée il a fait passer un à un tous ses cavaliers qui n'ont fait qu'une bouchée des chinois.[/bgcolor]

Alors voilà c’est simple : la muraille, c’est le scrutin sur des circonscriptions (à taille) inhumaines.

Contrairement à bernarddo je ne crois pas en la présidentielle, car d’une part je trouve cette élection scandaleuse - mais c’est un jugement de valeur, à proscrire dans une préparation stratégique - mais surtout parce que même notre Étienne national n’a aucune chance de l’emporter: ya les 500 signatures qui ne sont pas si simples à collecter et puis après il faut un putain de capital pour se faire élire. Le genre de capital qui ne laisse guère de doute sur l’état de corruption du candidat. Étienne n’est pas mon ennemi, je ne lui veux aucun mal.

La législative, elle, me semble jouable. Mais les 20 000 euro ne suffisent pas. Ce qu’il faut surtout c’est de la main d’oeuvre pour distribuer les bulletins dans les bureaux de vote et pour faire les accesseurs lors des dépouillement. En effet les gens qui contribueront pour les 20 000 euro seront mécontents si ils ne trouvent pas les bulletins d’Étienne dans les bureaux ou si, en dépit de sondages somme toute favorables le résultat n’est pas à la hauteur de leurs espérances…

bulletins : distribution ; et le reste.

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/les_candidatures/memento-candidat/downloadFile/attachedFile_5/Memento_2007_legis.pdf?nocache=1253546190.29

...la technique utilisée par Gengis Khan pour envahir la Chine, en tout cas pour aller jusqu'à Pekin. Il est resté comme un con bloqué 3 ans le long de la grande muraille, jusqu'au jour où il a décidé de faire une brèche de la largeur d'un cavalier. Une fois la brèche réalisée il a fait passer un à un tous ses cavaliers qui n'ont fait qu'une bouchée des chinois.

Ce qu’il faut surtout c’est de la main d’oeuvre pour distribuer les bulletins dans les bureaux de vote et pour faire les accesseurs lors des dépouillement. En effet les gens qui contribueront pour les 20 000 euro seront mécontents si ils ne trouvent pas les bulletins d’Étienne dans les bureaux ou si, en dépit de sondages somme toute favorables le résultat n’est pas à la hauteur de leurs espérances…


Beo, c’est bien comme Gengis Khan qu’il faut faire. Mais comme tu l’as dit toi-même il ne l’a pas escaladée, il a fait une brèche.

Alors pourquoi diable proposes-tu de l’escalader dans ton second paragraphe ?: (oublies donc les 500 signatures, la main-d’oeuvre, les accesseurs, l’impression des bulletins, les deux tours, le coût de la campagne, c’est justement ça l’escalade de la muraille).

Le seul vrai problème c’est de convaincre ceux qui ont envie de passer de l’autre côté.

Car justement pour les présidentielles, la brèche existe, il n’y a même pas à la creuser, il y a juste le panneau des 500 signatures à ne pas respecter.

Il y a (2 fois) une VRAIE fenêtre démocratique dans cette élection: ce sont les (2 fois) quelques secondes que vont passer les électeurs dans les isoloirs. Là ils sont LIBRES, même de ne pas voter pour les candidats officiels.

Avec un résultat spectaculaire dès qu’on peut décider quelques %à emprunter la brèche: 3 à 4% de bulletins nuls en plus, parce qu’ils portent le nom d’un inconnu suffiront pour créer un choc, le choc de savoir que c’est possible, de savoir que ce gars-là ne peut être écarté du second tour, que tous les gens qui ont vu leur champion écarté vont lorgner de son côté, c’est la certitude que son programme sera la troisième (au moins) vedette du second tour.

Ca me parait un peu léger car la France est un pays assez légaliste, que les chinois désignent même comme le pays des lois. D’un autre côté, si les initiatives allant dans un sens similaire se multiplient, on peut sans doute faire vaciller l’élection présidentielle, voire même la défoncer pour que l’élection ne soit plus qu’un champ de ruine à l’heure des législatives. En effet, le PPA est sans doute bien content que la présidentielle soit suivie de près par les législatives, ça lui permet de faire des économies; mais il ne voit pas que si la présidentielle s’effondre il n’aura pas le temps de reconstruire une crédibilité pour le scrutin injuste suivant. C’est cette faiblesse de la configuration temporelle de la muraille qu’il faut viser, je pense.

Donc en un mot, oui à la brèche, non à l’escalade.

On fait une brèche lors de la présidentielle pour que le passage des législatives soit plus aisé.

Bien, ça me plait.

Mieux la technique de la limace rose qui grimpe sur la muraille de Chine.

http://www.lepoint.fr/monde/de-plus-en-plus-de-riches-francais-en-suisse-02-12-2011-1403248_24.php

« L’ exode vers l’ Helvétie des réfugiés politiques benêts a augmenté de 35% en 2011. Est ce la limace rose nommée Flamby, l’ Euro, ou tout simplement la connerie benête qui fait peur ? Mais le Benêtland remplace chaque riche par 1000 pauvres importés du monde entier (encore un secteur en déficit commercial). » La Tribune de Genève

[align=center]Flamby futur Roi des Benêts

[/align]

C’est vrai qu’avec un tel vainqueur on aura aucun mal à défoncer l’élection présidentielle.

En plus François Hollande comme de nombreux socialistes ou UMP comme Nicolas Sarkosy, est inféodé aux intérêts des États-Unis d’Amérique.

Extrait de son argumentaire « Pourquoi il faut dire oui à la Constitution européenne » de novembre 2004 :

Son argumentation est basée selon laquelle l’OTAN organisme militaire dirigé par les États-Unis d’Amérique n’entraînerait aucune sujétion pour l’UE et cacher la dépendance militaire des pays de l’UE vis à vis des États-Unis. Ces mêmes États-Unis qui corrompent de nombreux dirigeants et partis politiques à travers le Monde et manipulent pour faire renverser les dirigeants qui ne leur plaisent pas.

Dans son article I-28, le traité crée le poste de ministre des Affaires étrangères de l’Union pour permettre à l’Europe de parler d’une seule voix. C’est lui qui coordonnera les diplomaties des pays membres et il pourra proposer des décisions aux autorités européennes sur les grands sujets internationaux (Proche-Orient, Afrique...). Il contribuera à harmoniser la position des Européens au sein de l’ONU et même du Conseil de sécurité. Il bâtira donc une politique étrangère de l’Europe qui devra conduire à une politique commune de la défense qui se fera avec l’OTAN (aucun pays membre ne veut s’en exclure, pas même la France !), mais autour d’une identité européenne. Prétendre que l’Europe serait soumise à l’Otan, au prétexte que le traité ne prévoit pas d’en sortir, est un argument invraisemblable pour qui a gouverné.

Il organise la place du nouveau ministre des Affaires étrangères de l’Union dans la politique européenne de défense et renforce le rôle du Parlement européen dans cette politique, en organisant sa consultation « régulière » (article I-41). Il ne sert à rien d’agiter une peur inutile en affirmant que désormais l’Europe de la défense sera soumise à l’Otan. En revanche, c’est une illusion de croire que l’Europe de la défense peut se faire sans lien avec l’Otan. Aucun pays membre de l’Alliance ne l’acceptera.

Dans son Article I-41, le traité constitutionnel traite des dispositions particulières relatives à la politique de sécurité et de défense commune et principalement des liens avec l’OTAN. Dans ce domaine, rien ne change puisque ce texte est identique à ce qui est en vigueur actuellement et cela n’a pas empêché la France d’être autonome à l’égard de la politique américaine. Par ailleurs, les pays européens non-membres de l’Otan gardent leur statut. La France, rappelons-le, est membre de l’organisation politique, mais non du dispositif militaire intégré.


Il est aussi membre du lobby pro-états-unien French-American Foundation.

Sources de l’information :[b]Intégralité de l’argumentaire de François Hollande « Pourquoi il faut dire oui à la Constitution européenne » de novembre 2004.[/b]

[b]Ces socialistes qui méritaient tout autant le prix de la carpette anglaise 2011.[/b]

[b]François Hollande est membre du lobby atlantiste French-American Foundation depuis 1996.[/b]

[b]S’informer grâce à cet article : « L’Histoire cachée des relations franco-américaines ».[/b]

Au train où ça va et vu l’impéritie des autres partis politiques, je finis par croire que nous aurons Marine Le Pen au second tour en avril prochain.

En 2007 déjà la candidate socialiste Ségolène Royal avait administré la preuve de son manque de compétence dans le domaine des affaires étrangères en se déclarant contre la possibilité pour l’Iran d’accéder à la maîtrise de l’énergie nucléaire civile.

Au lieu de s’éclaircir, la perspective de l’élection présidentielle s’obscurcit. JR

Il faut voter Front de gauche :wink:

Si nous éliminons les affreux : Hollande et Sarkosy qui sont pour des sanctions automatiques sur les budgets des États d’après les critères des marchés. Et quand nous savons que certains décisions de ventes ou d’achat sur les marchés sont prises par des ordinateurs à l’aide d’algorithmes. Hollande et Sarkosy, c’est des décisions de supprimer des postes de fonctionnaires, de retarder l’âge du départ en retraite laissées au machines et aux algorithmes, c’est la négation de l’humain, c’est la vie des hommes confiée à des machines.

Hollande et Sarkosy, Jacques, ce n’est même pas votre utopie fédéraliste européen authentique, celui de l’autonomie européenne vis à vis des États-Unis et de la Russie, celle de Michel Rocard, de Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi, ( belle utopie, mais comme toute utopie, un danger pour la démocratie ) c’est un sordide euro-atlantisme, la dépendance militaire des pays européens par rapport aux États-Unis, via l’OTAN. Des pays sous tutelle militaire et financière, notés par des agences de notation anglo-saxonnes comme des enfants à l’école, balkanisés, FMIisés, où l’on voit partout des publicités pour apprendre non-pas la langue de Shakespeare, mais le Wall Street English !

Marine Le Pen, c’est le faux nationalisme, le vrai racisme, l’incompétence et les promesses démagogiques.

Mélenchon est quelqu’un de très bien, enfin je parle pour nous les simples gens, peut-être que des belles personnes haut placées ne seront pas d’accord.

Très belles analyses, très humaines et courageuses sur son blog :http://www.jean-luc-melenchon.fr/

Beau courage pour Asselineau et Dupont-Aignan aussi, nous ne sommes pas obligés de choisir la fille du milliardaire tortionnaire hostile à la souveraineté du peuple algérien. Il y a de très bons hommes politiques en France. :slight_smile:

Evitons quand même de personnaliser la politique. Ce n’est pas la personnalité d’un tel ou d’un tel qui est importante mais bien les idées collectives qu’ils défendent.

Si tu veux dépersonnaliser la politique il faut détruire la présidentielle.