Remarques préliminaires
I. Terminologie
« Élection » signifie « choix ».
Le terme s’applique aussi bien aux actes de la [u]démocratie directe /u qu’aux actes de la démocratie représentative (élection d’une personne chargée remplir certaines fonctions : président de la République, député, sénateur, maire, etc.).
En vertu des déclarations des droits et de la constitution française, l’élection est le seul moyen d’exercer le droit fondamental reconnu à chaque citoyen de concourir à la formation de la Loi, personnellement ou par des représentants (Article VI de la Déclaration de 1789).
L’élection se fait à la majorité des suffrages exprimés, absolue ou relative selon le cas.
II. Critiques faites à l’élection
Le reproche général souvent fait à l’élection est qu’elle n’est pas effective : les élus, dit-on, seraient en fait désignés non pas par les électeurs de base mais par les appareils électoraux et les partis ou personnalités qui les manipulent.
Cette critique explique les propositions faites en vue du remplacement de l’élection par le tirage au sort (voir le fil no 3A1 : « Désignation des représentants politiques : élections (et avec quel mode de scrutin) ou tirage au sort ? »).
III. Discuter les moyens de parfaire le système électoral
Il ne devrait pas être question ici de commenter les avantages et inconvénients comparés de l’élection et d’autres systèmes de désignation de responsables tels que le tirage au sort ou la nomination, puisqu’on part du principe que l’élection est le seul moyen légal et légitime, en droit français comme en droit européen et en droit international, de désigner les personnes chargées d’édicter la Loi, expression de la volonté générale, quand les citoyens ne le font pas eux-mêmes par la voie du référendum.
Comment rendre l’élection aussi démocratique et effective que possible en supprimant les défauts éventuels du système ? Voilà, du moins initialement, le sujet du fil. JR