50 Crise financière ou crise de réflexion !!!

Au moment où la terre souffre d’un réchauffement sans précédent dans son histoire, l’économie mondiale a choisi la planète la plus glaciale où tous les chiffres tendent vers la baisse (à l’exception du taux de chômage).

Cette épidémie (crise financière) rafle chaque jour de plus en plus d’emploi et les dirigeants se précipitent pour profiter au maximum de cette situation et de faire passer leurs plans de restructuration.

Et malheureusement, personne n’a pas échappé à cet instinct des profiteurs des bonnes occasions. Ces profiteurs demandent chaque jour de plus en plus d’aide à l’Etat et met à la rue de plus en plus de chômeurs.

Et même le groupe numéro 1 du CAC 40 « TOTAL » qui a réalisé des résultats historiques en 2008 (plus de 15 milliards d’euro), il annonce le 10 mars 2009 un plan de restructuration pour faire licencier 550 employés.

Quelque soit les arguments avancé par les dirigeants du groupe « TOTAL » ou par les autres chefs d’entreprises. Il me semble que d’autres alternatives peuvent toujours exister sans passer par la plus douloureuse (le licenciement) . Et au lieu d’adopter la plus facile (le licenciement) , histoire de faire « des économies de réflexion », les dirigeants auront dus chercher d’autres moyens stratégiques et prospecter de nouveaux marchés pour sortir de la crise.

Ce que se passe chez « TOTAL » passe aussi chez d’autres entreprises, cet échange d’e-mail « réel » entre un directeur d’une société « MERE » et son directeur dans une « FILIALE » peut témoigner comment les dirigeants ont abordé cette crise.

Pour préserver le secret professionnel, on va admettre que M. « TAUREAU » est le directeur de la société « MERE » ET M. « POISSON » est le directeur de la société « FILIALE »….

Cette discussion se déclenche quant M. « TAUREAU » constate que la crise est là et il faut agir. Il décide donc d’envoyer un email à tous les directeurs des filiales :

  • COMPTE TENU DE L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DEGRADE ET DE PRESPECTIVES 2009 DIFFICILES IL FAUT PREPARER LES BUDGETS 2009 AVEC L’OBJECTIF DE DIMINUER L’ENSEMBLE DE VOS CHARGES D’EXPLOITATION D’AU MOINS « XX % ». IL EST EVIDENT QUE C’EST LE POSTE DE LA MASSE SALARIALE QUI VA ETRE VOTRE LEVIER NUMERO UN DANS L’ATTEINTE DE VOS OBJECTIF. NOUS SOMMES CONSCIENTS QUE CELA EST UN POSTE SENSIBLE MAIS IL Y VA DE NOTRE AVENIR ET MIEUX VAUT ANTICIPER.

MERCI DE VOTRE COMPREHENSION. NOUS ATTENDONS EN RETOUR VOS BUDGETS 2009 ET PLAN D’ACTIONS.

M. « POISSON » ayant d’autres visions sur la crise, essaiera de convaincre M. « TAUREAU » de changer sa position par un email suivant:

  • Conscient de la crise économique mondiale actuelle, nous allons mettre tous nos efforts pour réaliser les objectifs fixées par le conseil d’administration. Ainsi depuis des années l’objectif était toujours d’optimiser les profits de la société toute en offrant une meilleure qualité de services à nos clients. Et malgré que le poste de frais de personnel en progression, les résultats de la société affichent des variations positives plus importantes. En effet, le personnel ce n’est qu’un outil de travail, s’il est bien entretenu (motivé), le rendement sera certain, la rentabilité se suit et les richesses des actionnaires s’accroissent par conséquent. Je ne propose pas une solution à la crise financière mondiale (même si je détiens certaines réponses), mais on peut participer à la préservation des intérêts de la société « MERE » comme toute autres gestionnaire du groupe. Un mini séminaire sera utile dans l’environnement actuel pour trouver des solutions stratégiques, opérationnelles et surtout pratiques.

N’ayant pas reçus de réponse à son email, M. « POISSON » va tenter de nouveau de convaincre M. « TAUREAU » en envoyant un autre email :

  • « se préoccuper de la réduction des coûts quant la conjoncture est déjà dégradée, c’est presque trop tard. La réduction des charges doit être une préoccupation constante ». se focaliser uniquement sur les charges on atteint une partie de l’objectif, s’intéresser par la même occasion aux produits l’objectif sera totalement réalisé. L’objectif reste toujours la maximisation des profits de la société.

Réduire les charges c’est l’outil le plus facile à faire car il suffit d’arrêter les dépenses, mais augmenter les produits ça demande beaucoup de créativité, une permanente réactivité et une utilisation optimum des ressources dont on dispose.

Une étude approfondie de la crise économique actuelle démontre que malgré tous les indicateurs économique sont en baisse il reste toujours un champ d’action où la croissance existe en double chiffre.

Ainsi, l’achat en ligne et le développement du téléphone 3G mérite de la société « MERE » qu’elle exploite ces deux tendances et donne plus d’intérêt aux nouvelles technologies pour enrichir davantage son réseau de distribution.

*Pour développer les ventes par internet, il y a lieu d’atteindre un nombre important d’internautes, par le positionnement du site de la société « MERE » en 1 ère page des moteurs de recherche (google, yahoo, msn ). Et comme ces moteurs de recherche ne fonctionnent pas de la même manière il y a des sociétés qui ont pu détourner les contraintes techniques par la création de plusieurs sites et c’est le cas de la société « X ».

*La création des visites virtuelle (3D) des nos produits peut inciter aussi les internautes à visiter le site de la société « MERE ».

*Le développement des téléphones 3 G et des IPHONE, mérite de la société « MERE » la création des sites optimisés pour le mobile et le commerce mobile « m-commerce » comme le cas dans société « Y » avec « Y.mobi ».

*Enfin pour mieux gérer l’activité de distribution sur internet, la création d’une société « MERE ON LINE » sera nécessaire en lui fixant des objectifs de vente de la même manière que nos distributeurs classiques, car « un site » c’est « un distributeur » mais à moindre coût et qui atteint plus de clients.

Ci-joint une étude du positionnement du site de notre société « MERE » par rapport aux mots- clés démontre que la société « MERE » se positionne mieux sur le moteur de recherche « msn » alors que ce dernier ne détient que « 3.4% » du marché alors que « google » et « yahoo » détiennent respectivement « 60% » et « 14% ».

A cet instant M. « TAUREAU » décida de répliquer et envoya l’email suivant :

  • On te remercie, cela prouve l’intérêt que tu portes à notre activité. Cela dit, en plus d’essayer de faire progresser ou consolider nos ventes via des nouveaux canaux.

Il faut aussi être réaliste et considérer que la récession qui arrive touchera directement le consommateur et son pouvoir d’achat via internet ou pas.

Je vous ai déjà demandé de travailler sur un budget 2009 avec une réduction de charges d’au moins « XX% » sur périmètre et réalisé 2008 et cela peut se durcir vu l’état des ventes (voir +bas). Ce matin la bourse de Paris a ouvert à moins « X% ». Toutes les bourses Asie ont clôturé à la baisse.

Contrairement aux autres crises graves que nous avons connu (1 er guerre du golfe, 11 septembre 2001) qui reposaient sur des éléments « tangibles » qui permettaient d’écrire des schémas de sortie de crise, celle-ci est totalement flou et le problème financier entraine en cascade les problèmes économiques etc…

Les ventes sur votre destination accusaient un retard de « XX % » A HIER SOIR !!!

Et la logique dès lors en termes de budget prévisionnel 2009 doit se caler sur ce chiffre.

Merci de votre attention.

Merci de cet intérêt et de ta compréhension.

Heureux d’avoir une réponse cette fois de M. « TAUREAU », et malheureux de ne pas pu le convaincre ; M. « POISSON » n’a pas baisser les bras et envoie un autre email :

  • Si le peuple français a accepté la réalité il n’y aura plus de « révolution française de 1789 » et si le peuple italien n’a pas participer à « la renaissance » ; ce monde dont on vie ne sera plus le même.

Accepter la réalité c’est subir le destin. Un homme face à un cyclone il ne peut pas l’arrêter mais au moins i peut sauver sa vie et celle de ses proches.

Agir avec les mêmes moyens dans deux environnements complètement différents c’est qu’on a utilisé des outils non adéquats dans l’une des deux environnements.

Faire un effort sur la rubrique « charge » et garder les mêmes actions sur les « ventes », il y aura un déséquilibre.

Conscient qu’on est face à une crise sans précédent, et ne rien faire pour augmenter les produits c’est préparer le budget avec une baisse des charges de « XX % » et cela implique qu’on doit modifier les structures d’exploitation et non pas réduire juste les coûts d’exploitation.

Une structure pour « X » clients (en 2008) ne sera pas la même pour «Y » clients (prévision 2009) et de tel chute doit nous faire penser à la structure qu’on doit l’adopter.

Je pense que ; tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir.

Vous trouvez ci-joint un article sur internet susceptible de vous intéresser dans la mesure où il confirme ce que j’ai avancé à propos des opportunités offertes à notre société « MERE » pour surmonter la crise économique.

Et je pense, qu’il suffit de s’adapter à la conjoncture actuelle car « il ya deux façons de gérer les difficultés : les modifier ou s’adapter à elles ».

Merci pour votre écoute.

A ce moment là M. « TAUREAU » rappelle M. « POISSON » à l’ordre et demanda dans un email :

  • Je te remercie mais occupons nous de nous en priorité. nous somme la société « MERE » et pas la société « Y » et notre problématique est différente.

Nous attendons un plan d’action crise très costaud de votre « FILIALE » à hauteur de la dégradation des vents sur votre destination soit à ce jour moins « XX % ».

Enfin M. « POISSON » se plie aux exigences de sa hiérarchie et exécuta les ordres.

Fin d’histoire …

… mais la vie continue sous l’ère glaciale ou le réchauffement climatique…. !!! Mais pour combien de temps ???

Lexique de la crise financière (Parlement européen)

Voir

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//NONSGML+IM-PRESS+20100414FCS72750+0+DOC+PDF+V0//FR&language=FR

JR

JR (9268)

Merci pour votre référence de lexique de la crise (c’est même mieux que ça, c’est la prétendue explication!)

On ne pouvait trouver meilleur exemple pour illustrer la « Crise de réflexion » du nouveau fil, que je trouve très instructive.

Rendons grâce cependant au dernier paragraphe qui nous apprend:

1 Que la finalité de toutes les institutions financières est de réaliser du profit (on s’en doutait) mais surtout qu’elles ont des propriétaires

2 Que ce sont les contribuables qui doivent sauver l’institution. (on s’en doutait aussi un peu)

Personnellement, je me pose des questions à ce sujet, celles de l’innocent de service, la première fondamentale:

  • qui DOIT on VRAIMENT sauver: le CREDIT, ce sur quoi je suis d’accord, ces INSTITUTIONS comme on le prétend, ou leurs PROPRIETAIRES , déjà plus discutable, ou les PROFITS dont on ne sait même pas s’ils ont une contrepartie réelle ?

et les questions qui en découlent :

    ° Quelles sont les contreparties dans le monde réel qui justifieraient l'existence de ces PROFITS ? (dont le vecteur, l'INTERET, est soigneusement occulté dans le §.

    ° Si ces profits sont justifiés, pourquoi seraient-ils uniquement à la charge des DEBITEURS et au bénéfice  et des PROPRIETAIRES des institutions, les CREANCIERS. (Question de la légitimité de l'INTERET)
 
    ° Dans ce cas, qu'est-ce qui justifierait le DEVOIR des DEBITEURS de SAUVER les bénéficiaires, CREANCIERS PROPRIETAIRES des INSTITUTIONS

    ° Dans le cas, beaucoup plus probable, et qui ne fait aucun doute pour moi, où les profits financiers n'ont aucune contrepartie dans le monde réel et sont simplement générateurs de "crise" pourquoi les institutions ne fonctionneraient-elles pas comme des entreprises normales, prestataires de service ?.