[b]La part citoyens dans la science:[/b]
Je reformule « mon programme » en 2 points:
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La liberté des médias avec tout ce que cela entraîne.
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Le pouvoir de contrôle de la science par les citoyens en précaution ou correction (Droit à questionner, à demander l’ouverture d’une enquête ou même à enquêter lui même…)
Petite réflexion:
Ne devrait-on pas dédommager des experts volontaires, plutôt que de rémunérer des professionnels?
Mes commentaires:
- la liberté des médias n’existe que si les journalistes ont la possibilité matérielle (temps et/ou moyens) de faire leur travail en toute indépendance
- j’estime aussi qu’il est trop difficile pour un journaliste n’ayant pas quelques compétences techniques ou un niveau de compréhension suffisant de faire lui-même le tri entre les experts. Aujourd’hui, que se passe-t-il ? On nous met face à face 2 experts ayant des avis opposés et il faut être fort pour se faire une opinion parce que le journaliste ne fait même pas l’effort de présenter honnêtement les experts, avec leurs liens (expert rémunéré de telle société, actionnaire privé de cela, copain de machin…).
→ Organiser le débat avec des citoyens sur des sujets complexes ne peut pas être laissé au hasard: il y a des règles à suivre, des institutions scientifiques qui doivent être entendues parce qu’elles sont respectables et contrôlées par des citoyens qualifiés et indépendants.
- les citoyens doivent donc contrôler que les institutions ou organismes scientifiques fonctionnent en respectant les bonnes règles d’éthique, de gouvernance, d’application du principe de précaution.
Dans mon esprit, l’académie des Sciences devrait être une institution des plus respectables dont TOUS les membres s’imposent une éthique exemplaire. En pratique, mon point de vue est que Claude Allègre, qui a sciemment trahi l’éthique scientifique, doit être exclu de cette institution (je ne suis pas le seul à le penser: beaucoup de scientifiques que je connais manifestent le plus grand mépris pour ce beau-parleur).
De la même manière, il devrait exister un principe de responsabilité du journaliste lui interdisant de remettre en cause systématiquement ce que disent les scientifiques sans raison valable. Quand on réfléchit à la quantité de mensonges qui auront été véhiculés par les média sur le réchauffement climatique, on est atterré devant la crédulité et l’ignorance généralisée des journalistes sur les questions scientifiques: quelquefois, je me dis: « heureusement que le futur de la planète ne dépend pas de questions faisant intervenir la mécanique quantique relativiste: on serait pas sorti de l’auberge ! ».
C’est aujourd’hui un point faible de la société: la Science est manipulée, attaquée et prise dans des enjeux politiques. Aux États-Unis, l’ennemi a gagné: il a réussi à politiser la croyance dans le réchauffement, comme celle dans les thèses Darwiniennes et d’autres sujets. Maintenant, comment arriver à avancer dans un pays où une partie de la population, en pleine dérive vers les croyances les plus irrationnelles, est en mesure de tout bloquer ? Ils gagnent et nous emmènent vers le chaos.
[align=center]J’en profite pour annoncer qu’une tribune relative au pic de production du pétrole
doit (sauf changement de dernière minute) être publiée jeudi 22 mars sur LeMonde.fr[/align]
Il y aura appel à signatures pour demander que nos candidats prennent en compte ce sujet et arrêtent de se voiler la face sur la croissance du PIB: avis aux amateurs.
[font=Impact] Ce n’est qu’un début: le combat continue, et moi, dans « lutte contre le réchauffement climatique », j’ai retenu le mot lutte ![/font]