3J Les citoyens devraient pouvoir déclencher eux-mêmes des référendums décisionnels

Dans mes bras ! La démocratie participative c'est du marketing, de la vaseline pour faire passer la "bonne gouvernance" pilotée par les marchés.

L’État-Nation est un cul de sac duquel il est temps de s’extraire au plus vite. Nous en avions peut être besoin pour nous extraire de l’impérialisme colonial, mais les défis du XXIe sont ailleurs (même si le boulot est loin d’être fini … ce qui montre peut être que la voie n’était pas la bonne, même pour ça).

90% ou plus (en nombre) des problèmes politiques sont solubles à l’échelle d’un conseil de quartier, de vallée, ou autre entité très locale. C’est là que doit s’ancrer la démocratie et que peuvent se résoudre les crises politiques […]


Merci pour votre approbation, lanredec.

Cela dit, je ne crois pas que « 90 % des problèmes politiques soient solubles à l’éche locale » : 90 % des problèmes concrets de la vie matérielle (équipements, fêtes locales, actions collectives…), peut-être : mais les problèmes politiques se traitent habituellement à un autre niveau. JR

L’habitude n’est que l’habitude.

« Les problèmes politiques sont les problèmes de tout le monde, les problèmes de tout le monde sont les problèmes politiques. » (Jerry Rubin)

:wink: D’habitude on se soumet aux habitudes :wink:

D’habitude, je dis bien ; et cela à juste titre.

Les questions politiques ont peu à voir avec les véritables préoccupations du public au niveau de la commune. Les problèmes politiques relèvent plutôt de de l’expression de la volonté générale et se traitent au niveau national, ou peut-être régional.

Quand la politique intervient au niveau communal, c’est souvent comme empêcheuse de tourner en rond.

Le rôle de la commune devrait être d’assurer à ses habitants le cadre de vie le plus agréable possible et le plus convivial (ce qui s’accorde mal avec l’activité politique). JR

Le rôle de toute collectivité politique devrait être d’assurer à ses habitants le cadre de vie le plus agréable possible et le plus convivial.

Oui, mais il reste que les problèmes politiques se règlent d’habitude à un autre niveau que le niveau communal, et qu’il faut s’en féliciter pour les raisons que j’ai dites. JR

Tiens, un sujet facile!.. @Lanredec, si le référendum décisionnel en question devenait un outil améliorant le cadre de vie, reste encore à savoir s’en servir; et là je crois que comme dans la vie d’aujourd’hui, l’idiot fait lui même son malheur… On peut imaginer que des groupes organisés génèrent ou déclenchent des votes mieux ficelés, plus cosmopolites, mais on peut craindre aussi une confusion, une bataille de votes avec de la propagande en permanence… Nous n’aurions peut-être pas vraiment le temps d’assimiler les jurisprudences! Ce qui pourrait être marrant dans un sens.

@ tous
La dette américaine en 3D…C’EST DE LA BOMBE!..et en musique

visualisation de la dette américaine en 3D
you tube

en parlant de dette, j’ai pu écouter jean marc jancovici sur le problème énergétique. Il met l’accent sur le fait que l’énergie est la base, le socle de notre économie.
Le pétrole, en particuliers, qui a atteint son « pic » en 1954 fait que depuis cette date nous sommes en phase de « déclin énergétique ». Cette énergie fossile étant essentielle avec le gaz et charbon (80 % de l’énergie mondiale utilisée) nous entraîne vers une période de rareté énergétique. IL lie par ailleurs PIB et énergie. Toute baisse en volume de l’énergie (pour des raisons physiques) a des conséquences directes et explique l’endettement des ménages, la dette souveraine des Etats, l’emploi etc. Aucune croissance n’est donc à espérer dans l’UE.
En quelque sorte, pour lui, les phénomènes de crises financières ne sont que secondaires! Donc CDS, autres emprunts toxiques et intérêts bancaires ne sont que des avatars du système
voir sa vidéo « commission d’enquête sur le coût réel de l’électricité »

Sur les modalités des référendums d’initiative citoyenne.

Le constat:
Dans la procédure sui generis de l’article 11, le soutien populaire à l’initiative de 20% de parlementaires a été fixé à 10% des inscrits.
La curieuse proposition de loi du NDA prévoit dans l’article 3 un référendum à l’initiative du Président ! OU à l’initiative de 10%des inscrits.
La proposition N°1457 du 10.10 2013 de 47 UMP reprend les mêmes dispositions donc encore un seuil à 10%.
La Constitution croate prévoit également un seuil de 10% pour un RIC en toutes matières. Ils ont été récemment 21% a demander que leur Constitution précise que le mariage c’était entre un homme et une femme. Cela a été largement adopté le jour du scrutin.

En Suisse pour le référendum abrogatif le seuil est à # 1% des inscrits et pour les " initiatives" il est à#2%. MAIS on peut constater que sur plus de 100 ans 88 % des initiatives soumises au vote sont rejetées!
Il ne semble donc pas raisonnable de proposer des modalités avec un tel taux d’échec vu qu’un référendum à un coût et est l’occasion de " diviser" les Français…! Autant que cela ne soit pas pour rien.

Un double objectif
1° Permettre au Gouvernement et à sa majorité de pouvoir agir rapidement s’il le faut, par décrets et par la loi sans être harcelés par des référendums abrogatifs.
2° Permettre aux citoyens d’intervenir facilement à tout moment et en toutes matières pour s’opposer au Gouvernement et à sa majorité.

Cela est très facilement réalisable avec les modalités proposées par le Rassemblement pour l’ Initiative Citoyenne (Voir son forum pour les détails.)

  • Les modalités du veto suspensif provisoire.

Cela concerne les décrets et les lois avant qu’ils ne rentrent en vigueur.

La majorité PS +PRG à l’assemblée nationale qui soutient l’action du Gouvernement a obtenu en moyenne 31,65 % des inscrits en 2012.

Pour présélectionner une demande de veto nous fixons donc le seuil à 35% des inscrits car l’échantillon consulté est réduit.

Définition du " bureau de vote représentatif": C’est un bureau de vote qui à 1% près a voté comme l’ensemble de la France à la Présidentielle 2012, c’est à dire 51,63% F.Hollande et comptant au moins 800 inscrits.(Ce peut être plusieurs bureaux pour dépasser 800!)

1ère phase du veto suspensif provisoire.

A l’initiative des citoyens .Il faut dans au moins 3 régions obtenir dans au moins 1 " bureau de vote représentatif" le soutien de plus de 35% des inscrits.( Après une période d’information contradictoire de 8 jours.)

2ème phase du veto suspensif provisoire
Le gouvernement peut au vu des résultats obtenus admettre qu’il y a « veto suspensif provisoire ». Si ce n’est pas le cas il prend l’initiative de la seconde phase:La consultation d’un échantillon de 1000 inscrits est tiré au sort chaque année dans les 27 régions (22 métropoles+5 outremer).

Les tirés au sort sont appelés à apporter leur soutien nominatif en ligne sur le site du Conseil constitutionnel pendant une durée de 15 jours (?).
Les résultats sont pondérés en fonction de la population de chaque région. Le résultat global doit dépasser 35% des inscrits.

En cas de « veto suspensif provisoire » le gouvernement décide.
-Soit de renoncer définitivement

  • Soit d’annoncer qu’il tentera de faire lever le veto le jour prévu pour le référendum d’initiative citoyenne annuel de " proposition".(Non automatique!)
  • Soit organiser un référendum s’il estime que le texte est important pour sa politique.

La jour du référendum le veto sera maintenu si le OUI au maintien l’emporte avec un score supérieur à 31,65% des inscrits. C’est le score de la majorité en place pour 5 ans.

Le R.I.C estime que les élus n’ont aucune raison avouable de refuser ces modalités car elles ne le gêne que quand il est très probable que le corps électoral s’il était consulté confirmerait le veto au texte mis en cause.

Pour les référendums concernant les propositions des citoyens; Le Rassemblement pour l’ Initiative Citoyenne prévoit UN seul référendum par an et un mode de sélection des questions comparables à celui du veto suspensif provisoire.

Il est très important des groupes de citoyens mettent au point dans le détail les modalités de RIC national. Car il est très probable que les modalités qui finiront par être adoptées par le parlement ne satisferont pas les citoyens.
Il est très probable également que la modification de l’article 3 de la Constitution ne sera pas obtenue sans une très forte pression populaire dans la rue. Qu’il faut envisager au plus vite…
L’association " ARTICLE 3", pour permettre le rassemblement dans les rues d’un maximum des 82 à 88 % des Français favorables au principe du RIC, ne propose aucune modalité et s’en remet aux parlementaires.

Cela ne doit pas empêcher les associations favorables au RIC d’avancer rapidement dans leurs propositions. Gentils virus, Citoyens constituants, VUNCF etc Car il faut être prêt et avoir des propositions à porter a la connaissance des élus…

Bonjour, Yvan.

Je trouve que votre 270 va dans le bon sens (par rapport aux propositions antérieures).

Constat

On peut ajouter que la constitution de 1793 (souvent considérée comme très démocratique) retient elle aussi ce chiffre de 10 % (pe., 10 % des assemblées primaires dans la majorité des cantons pour exercer le veto suspensif contre un projet de loi).

Double objectif

D’accord avec vos deux objectifs, mais j’en ajouterai un troisième :

Le débat de propositions citoyennes pouvant aboutir à un RIC doit devenir l’instrument ordinaire d’une démocratie active permanente.

Procédure

Mon point de vue de départ diffère du vôtre en ce sens qu’à mon avis le RIC n’est pas l’essentiel. L’essentiel selon moi est l’initiative citoyenne, qui se manifestera le plus souvent par un projet de loi et ira de la proposition initiale par un comité de proposition à la discussion publique du projet et à son adoption par le parlement, si celui-ci est d’accord, ou éventuellement à son adoption par référendum si le parlement n’est pas d’accord. Tel est aussi le point de vue des Suisses (« initiative populaire »). Naturellement, ce point de vue est fondé sur la conviction que dans un pays de 65 millions d’habitants la démocratie représentative est en fait et en droit l’instrument ordinaire de la démocratie, tandis que la démocratie directe intervient exceptionnellement pour corriger ou réorienter les décisions des organismes représentatifs.

Les deux points de vue ne sont pas incompatibles : c’est une question d’accent mis sur une phase de la procédure plutôt que sur une autre.

À part ça, en ce qui concerne le « veto » :

– Il ne semble pas pratique de fixer des seuils en pourcentage par rapport à la majorité parlementaire « qui soutient l’action du gouvernement », serait-ce seulement parce que cette majorité est forcément variable en cours de législature, de même que l’action du gouvernement. C’est un point qu’on pourra sans doute vérifier très bientôt avec l’arrivée du gouvernement Valls.

– Puisqu’il s’agit de voter un projet de loi, et par conséquent d’exprimer la volonté générale, cela concerne les citoyens et leurs représentants et eux seuls. Les régions n’ont rien à faire là-dedans : la France n’est pas un État fédéral et les régions ne sont pas des États fédérés qui auraient à maintenir la fiction d’un reste de souveraineté.

– Je ne vois pas l’utilité ni d’ailleurs la possibilité de présélectionner une demande de veto. Le débat public, avec simple application du principe de la majorité et des seuils d’acceptation convenables, devrait pouvoir régler démocratiquement et efficacement le sort de la proposition.

– Le gouvernement ne devrait pas avoir la possibilité de décider s’il y a ou non « veto suspensif provisoire » : cela devrait se décider par application du principe de la majorité.

– Pour la même raison, la consultation d’un échantillon représentatif me paraît inopportune.

– Il n’est pas non plus opportun de prévoir une périodicité des référendums. Le référendum doit pouvoir se tenir à tout moment, mais, c’est à espérer, moins d’une fois par an si le peuple et le parlement sont d’accord pour approuver un projet de loi d’initiative citoyenne. Le référendum n’est pas un objectif en soi : seulement une partie de la procédure d’initiative citoyenne ; mais il ne faut pas exclure la possibilité d’avoir à tenir plus d’un référendum par an.

Pour éclairer mes remarques,je reproduis ici les dispositions correspondantes de l’avant-projet de refonte de la constitution de 1958 par le site 1789plus (http://www.1789plus.org/Const.1958%20ProjRévJR.htm) :

[i]Section B

L’initiative citoyenne

Article 10

  1. L’initiative citoyenne peut porter sur les objets suivants :

a) dépôt au Parlement d’une proposition de loi constitutionnelle, organique ou ordinaire nouvelle ou modifiant ou abrogeant une loi existante ;

b) dépôt d’un projet d’arrêté au Conseil municipal ou au Conseil régional ;

c) rappel du Président de la République en application de l’article [59] de la Constitution ;

d) rappel d’un élu par voie d’élection spéciale.

  1. L’initiative citoyenne au niveau national se déroule comme suit :

a) Un comité de proposition de cinquante électeurs inscrits sur les listes électorales publie la proposition correspondante par le canal du système officiel de cyberconsultation et de cybervote visé à l’article [12] de la Constitution, avec l’état d’incidences financières afférent (dépenses et recettes) ;

b) Le comité de proposition a trois mois à compter de la publication pour recueillir par la même voie les acceptations de dix pour cent au moins des électeurs inscrits.

Le seuil d’acceptation est porté à vingt pour cent au moins si dans ledit délai de trois mois le Conseil constitutionnel a déclaré la proposition non conforme à la Constitution. En pareil cas, le comité de proposition dispose de trois mois supplémentaires à partir de la décision du Conseil constitutionnel pour modifier la proposition colnformément à cette décision ou pour recueillir les acceptations complémentaires ;

c) Le comité de proposition soumet les acceptations requises au Conseil constitutionnel, qui a quinze jours pour statuer sur leur validité ;

d) Après que les acceptations sont reconnues valides, la proposition est déposée à l’Assemblée nationale pour examen et adoption. Si l’Assemblée nationale ne l’adopte pas quant au fond , elle est soumise au référendum, avec l’éventuel contreprojet de l’Assemblée, conformément à l’article [11] de la Constitution.

  1. Une proposition soumise au référendum, si elle a été déclarée non conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel, exige pour son adoption le vote favorable de la majorité absolue des électeurs inscrits sur les listes électorales.

  2. La loi organique fixe les autres modalités de l’initiative citoyenne, notamment celles applicables aux initiatives locales.[/i]

Cordialement.

JR

Bonjour, Yvan.

Je trouve que votre 270 va dans le bon sens (par rapport aux propositions antérieures).

j’ai toujours proposer des modalités fondées sur des échantillons très réduits et des seuils très hauts car c’est bien plus léger et bien plus sûr quant au succès de la consultation de l’ensemble du corps électoral.

Constat

On peut ajouter que la constitution de 1793 (souvent considérée comme très démocratique) retient elle aussi ce chiffre de 10 % (pe., 10 % des assemblées primaires dans la majorité des cantons pour exercer le veto suspensif contre un projet de loi).

Je suis contre ces modalités car lourds ne permet pas la rapidité et impose un référendum. Alors qu’avec les modalités du R.I.C s’il y a 60% des inscrits sur 3 bureaux de vote. La gouvernement renoncera sans même consulter les 27 échantillons de 1000.

Double objectif

D’accord avec vos deux objectifs, mais j’en ajouterai un troisième :

Le débat de propositions citoyennes pouvant aboutir à un RIC doit devenir l’instrument ordinaire d’une démocratie active permanente.

Le R.I.C propose évidemment des modalités d’initiative qui sont sur son site www.ric-france.fr

Procédure

Mon point de vue de départ diffère du vôtre en ce sens qu’à mon avis le RIC n’est pas l’essentiel.

Une procédure de veto suspensif provisoire LEGERE mais très sélective est essentielle pour ne pas laisser passer les lois injustes ET cela garantira la stabilité législative necessaire pour les entrepreneurs car une loi qui n’aura pas eu de veto suspensif ne sera pas remise en cause a l’alternance car elle aura eu l’aval des citoyens…

L’essentiel selon moi est l’initiative citoyenne, qui se manifestera le plus souvent par un projet de loi et ira de la proposition initiale par un comité de proposition à la discussion publique du projet et à son adoption par le parlement, si celui-ci est d’accord, ou éventuellement à son adoption par référendum si le parlement n’est pas d’accord. Tel est aussi le point de vue des Suisses (« initiative populaire »). Naturellement, ce point de vue est fondé sur la conviction que dans un pays de 65 millions d’habitants la démocratie représentative est en fait et en droit l’instrument ordinaire de la démocratie, tandis que la démocratie directe intervient exceptionnellement pour corriger ou réorienter les décisions des organismes représentatifs.

Le R.I.C est 100% pour les initiatives MAIS avec des mode de sélections et présélections très sévères et un regroupement UNE fois par an.

Les modalités du R.I.C mettant en évidence un chiffrage précis du niveau du soutien populaire incitera dès le départ les élus à adopter en l’état la proposition de loi citoyenne et le décret d’application. Sinon il y aura RIC

Les deux points de vue ne sont pas incompatibles : c’est une question d’accent mis sur une phase de la procédure plutôt que sur une autre.

À part ça, en ce qui concerne le « veto » :

– Il ne semble pas pratique de fixer des seuils en pourcentage par rapport à la majorité parlementaire « qui soutient l’action du gouvernement », serait-ce seulement parce que cette majorité est forcément variable en cours de législature, de même que l’action du gouvernement. C’est un point qu’on pourra sans doute vérifier très bientôt avec l’arrivée du gouvernement Valls.

OUI en effet on verra que la majorité PS+PRG votera la confiance !!!et que EELV et FDG gesticuleront parce qu’ils sont sur que la confiance sera votée! De plus on prend une marge de 3%.

– Puisqu’il s’agit de voter un projet de loi, et par conséquent d’exprimer la volonté générale, cela concerne les citoyens et leurs représentants et eux seuls. Les régions n’ont rien à faire là-dedans : la France n’est pas un État fédéral et les régions ne sont pas des États fédérés qui auraient à maintenir la fiction d’un reste de souveraineté.

Il y a une opération sur au moins 3 régions pour augmenter la fiabilité du résultat cela n’a rien à voir avec la fonction des Régions.

– Je ne vois pas l’utilité ni d’ailleurs la possibilité de présélectionner une demande de veto.

C’est pour éviter que toutes les lois soient soumises à référendum abrogatifs! et que le gouvernement soit paralysés car si on met un seuil a 10% il faudra prévoir des délais… ET L’OPPOSITION avec les extrêmes dépassera toujours 10% . Pas 35% des inscrits…! Le plus souvent sur 3 régions cela s’arretera là si la demande n’a aucune chance d’être majoritaire dans le RIC abrogatif qui ne sera donc pas convoqué.

Le débat public, avec simple application du principe de la majorité et des seuils d’acceptation convenables, devrait pouvoir régler démocratiquement et efficacement le sort de la proposition.

NON il y aura beaucoup de RIC abrogatifs et qui vont échouer. Cela va déconsidérer le RIC

– Le gouvernement ne devrait pas avoir la possibilité de décider s’il y a ou non « veto suspensif provisoire » : cela devrait se décider par application du principe de la majorité.

J’ai du mal m’exprimer le VETO EST EFFECTIF si plus de 35% des tirés au sort l’ont demandé.
Le gouvernement peut organiser sa levée soit tout de suite soit lors du RIC annuel en lançant un référendum.

– Pour la même raison, la consultation d’un échantillon représentatif me paraît inopportune.

Les échantillons indiquent avec une grande précision quel sera la vote en cas de référendum . Ce qui sera très dissuasif pour le gouvernement.

– Il n’est pas non plus opportun de prévoir une périodicité des référendums. Le référendum doit pouvoir se tenir à tout moment, mais, c’est à espérer, moins d’une fois par an si le peuple et le parlement sont d’accord pour approuver un projet de loi d’initiative citoyenne.

S’il n’y a pas sélection très sévère il y aura chaque année des dizaines de propositions de citoyens car dans tous les domaines il y a beaucoup de chose a changer!
Les modalités du R.I.C sont très sélectives mais démocratiques et assez légères. Elles obligeront les élus à adopter les propositions qui auront eu un très larges soutiens car on voit mal un gouvernement avoir refusé des propositions nationales très soutenues et se présenter le même jour a une élections quelle qu’elle soit sans que ce soit une tuerie…

Le référendum n’est pas un objectif en soi : seulement une partie de la procédure d’initiative citoyenne ; mais il ne faut pas exclure la possibilité d’avoir à tenir plus d’un référendum par an.

Cela sera suffisant car les députés en valideront beaucoup… Seuls les propositions incertaines seront soumises.

Pour éclairer mes remarques,je reproduis ici les dispositions correspondantes de l’avant-projet de refonte de la constitution de 1958 par le site 1789plus (http://www.1789plus.org/Const.1958%20ProjRévJR.htm) :

[i]Section B

L’initiative citoyenne

Article 10

  1. L’initiative citoyenne peut porter sur les objets suivants :

a) dépôt au Parlement d’une proposition de loi constitutionnelle, organique ou ordinaire nouvelle ou modifiant ou abrogeant une loi existante ;

b) dépôt d’un projet d’arrêté au Conseil municipal ou au Conseil régional ;

c) rappel du Président de la République en application de l’article [59] de la Constitution ;

d) rappel d’un élu par voie d’élection spéciale.

  1. L’initiative citoyenne au niveau national se déroule comme suit :

a) Un comité de proposition de cinquante électeurs inscrits sur les listes électorales publie la proposition correspondante par le canal du système officiel de cyberconsultation et de cybervote visé à l’article [12] de la Constitution, avec l’état d’incidences financières afférent (dépenses et recettes) ;

b) Le comité de proposition a trois mois à compter de la publication pour recueillir par la même voie les acceptations de dix pour cent au moins des électeurs inscrits.

Le seuil d’acceptation est porté à vingt pour cent au moins si dans ledit délai de trois mois le Conseil constitutionnel a déclaré la proposition non conforme à la Constitution. En pareil cas, le comité de proposition dispose de trois mois supplémentaires à partir de la décision du Conseil constitutionnel pour modifier la proposition colnformément à cette décision ou pour recueillir les acceptations complémentaires ;

c) Le comité de proposition soumet les acceptations requises au Conseil constitutionnel, qui a quinze jours pour statuer sur leur validité ;

d) Après que les acceptations sont reconnues valides, la proposition est déposée à l’Assemblée nationale pour examen et adoption. Si l’Assemblée nationale ne l’adopte pas quant au fond , elle est soumise au référendum, avec l’éventuel contreprojet de l’Assemblée, conformément à l’article [11] de la Constitution.

  1. Une proposition soumise au référendum, si elle a été déclarée non conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel, exige pour son adoption le vote favorable de la majorité absolue des électeurs inscrits sur les listes électorales.

  2. La loi organique fixe les autres modalités de l’initiative citoyenne, notamment celles applicables aux initiatives locales.[/i]

Cordialement.

JR

Ces très utiles remarques d’Yvan Bachaud m’ont amené à revoir l’ensemble de la procédure d’initiative citoyenne proposée par 1789plus.

Les avant-projets d’article [10 et 11] se lisent maintenant ainsi (les passages modifiés sont marqués en rouge):

[i]Section B
L’initiative citoyenne

Article 10

  1. L’initiative citoyenne peut porter sur les objets suivants :

a) dépôt au Parlement d’une proposition de loi constitutionnelle, organique ou ordinaire nouvelle ou modifiant ou abrogeant une loi existante ;

b) dépôt d’un projet d’arrêté au Conseil municipal ou au Conseil régional ;

c) rappel du Président de la République en application de l’article [59] de la Constitution ;

d) rappel d’un élu par voie d’élection spéciale.

  1. L’initiative citoyenne au niveau national se déroule comme suit :

a) Un comité de proposition de cinquante citoyens inscrits sur les listes électorales publie la proposition correspondante par le canal du système officiel de cyberconsultation et de cybervote visé à l’article [12] de la Constitution, avec l’état d’incidences financières afférent (dépenses et recettes) ;

b) Dès publication de la proposition conformément à l’alinéa a) du présent paragraphe, cinquante citoyens inscrits sur les listes électorales peuvent se constituer en comité de contreproposition et publier par la même voie et dans les mêmes conditions leur opposition ou leur contreprojet.

c) Le comité de proposition a trois mois à compter de la publication pour recueillir par la même voie les acceptations de dix pour cent au moins des électeurs inscrits.

Le seuil d’acceptation est porté à vingt pour cent au moins si dans ledit délai de trois mois le Conseil constitutionnel a déclaré la proposition non conforme à la Constitution. En pareil cas, le comité de proposition et le comité de contreproposition disposent de trois mois supplémentaires à partir de la décision du Conseil constitutionnel pour modifier leur proposition ou contrepropositions conformément à cette décision et pour recueillir les acceptations complémentaires.

d) À l’expiration de la période fixée pour l’acceptation de la proposition aux fins de dépôt au Parlement, le comité de proposition soumet au Conseil constitutionnel les acceptations recueillies par la proposition telle qu’éventuellement modifiée au cours des débats et chaque comité de contreproposition soumet de même au Conseil les acceptations recueillies par sa contreproposition, qui peut consister en une opposition pure et simple à la proposition de base ou bien en un contreprojet ;

e) Après que le Conseil constitutionnel a validé les acceptations produites par les comités, et si les acceptations de la proposition l’emportent en nombre sur les acceptations d’une quelconque contreproposition, la proposition telle qu’adoptée et éventuellement modifiée est déposée à l’Assemblée nationale pour examen et adoption.

f) Si l’Assemblée nationale n’adopte pas la proposition pas quant au fond , celle=ci est soumise au référendum avec l’éventuel contreprojet de l’Assemblée, conformément à l’article [11] de la Constitution.

  1. La loi organique fixe les autres modalités de l’initiative citoyenne, notamment celles applicables aux initiatives locales.

[b]Section C
Le référendum

Article 11[/b]

  1. Sauf lorsque la Constitution en dispose autrement, le référendum, national ou local, résulte d’une initiative citoyenne.

  2. Sous réserve de l’article [25-3] de la Constitution, les propositions référendaires sont adoptées à la majorité des suffrages exprimés (y compris les votes blancs) pourvu que la majorité absolue des électeurs inscrits aient participé au référendum.

  3. Une proposition soumise au référendum, si elle a été déclarée non conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel, exige pour son adoption le vote favorable de la majorité absolue des électeurs inscrits sur les listes électorales .

  4. Les décisions référendaires ne sont pas passibles du contrôle constitutionnel.[/i]

Les modifications ont principalement pour objet d’introduire une procédure de contreproposition citoyenne qui fonctionnerait en même temps et dans les mêmes conditions que la procédure de proposition de base. De cette manière, le débat public ferait ainsi une place équitable à tous les points de vue (représentés à armes égales) et le Parlement disposerait de tous les éléments de réflexion souhaitables au moment de voter. rejeter ou modifier la proposition citoyenne initiale (qui serait soumise au référendum dans les deux derniers cas).

La démocratie y gagnerait concrètement et l’on économiserait beaucoup de temps puisqu’on saurait dès la fin de la période d’acceptation si la proposition n’est pas déjà repoussée par une majorité de citoyens – ce qui économiserait des référendums – ou’íl ne faudrait pas plutôt déposer au Parlement un contreprojetcitoyen.

Et cela dans une grande clarté, sans avoir à recourir à des échantillons et des comparaisons de région et sans avoir à fixer de fréquences ou périodes référendaires.

Le texte de l’avant-projet mis à jour au 7 avril 2014 sera bientôt mis en ligne sur http:www.1789plus.org.

JR