[b]La liberté des dépenses électorales entraîne les plus graves effets pervers : une campagne coûteuse ruine les candidats, elle ne laisse de la place qu'aux riches et elle oblige surtout chaque candidat à se vendre à ses donateurs, à promettre (de façon occulte) de "renvoyer l'ascenseur" une fois parvenu au pouvoir. La corruption est garantie.[/b]Une campagne électorale coûteuse place nos représentants sous influence, influence de ceux à qui les élus doivent leur élection. C'est gravissime : [b]la liberté de financement des campagnes électorales assassine la démocratie.[/b]
On le voit aux États-Unis où l’État est désormais tout entier aux mains de pétroliers et de marchands de canons, sans aucune possibilité pour les citoyens de se défendre contre l’État sécuritaire et guerrier qui s’impose progressivement.
En France, les dépenses des campagnes électorales sont surveillées et limitées. L’État en finance une partie pour les candidats « sérieux », ceux qui obtiennent un score honorable. C’est bien.