37 Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ? (pourquoi cet oubli ?)

Avant d’entrer dans les déclarations d’intention, qui n’engagent que ceux qui y croient, la première chose à comprendre c’est que le droit des peuples à disposer d’eux mêmes est absolument INCOMPATIBLE avec la « Déclaration UNIVERSELLE des Droits de l’Homme » de 1948.

Cette déclaration est une ESCROQUERIE intellectuelle, qui pervertit le principe de la VRAIE Déclaration de 1793, qui s’intitulait Déclaration des droits de l’homme ET DU CITOYEN et s’appliquait exclusivement aux CITOYENS français

Entre les deux, la différence saute aux yeux:

  • A disparu la notion de CITOYENNETE qui fait référence à la qualité de CITOYEN ENRACINE sur son sol, qui PEUT donc REELLEMENT peser sur la politique nationale pour définir le DROIT POSITIF spécifique en adéquation avec cet enracinement.

  • Est apparu le terme UNIVERSELLE qui rattache ces droits à la simple appartenance à une famille humaine (lire le préambule).

Cette famille n’ayant AUCUNE réalité en terme d’organisation POLITIQUE (ce qui explique l’absence de la notion de citoyenneté dans le titre), celà ramène la déclaration UNIVERSELLE à ce qu’elle est en réalité, le fondement d’une idéologie cosmopolite, totalitaire et belliqueuse qui n’a plus rien à voir avec les droits REELS des hommes REELS, attachés, eux, à leur culture locale et à leur patrie, et que les tenants du Gouvernement Mondial veulent implanter par la force militaire, de OTAN et des pays déjà soumis soutenus par les idéologues du droit d’ingérence (Kouchner)) et la propagande de multiples agitateurs cosmopolites (BHL, Minc, Attali…chez nous…)

L

Je ne crois pas que ceux qui ont participé à l’écriture aient été mus (il y a 65 ans) par de grosses vilaines intentions au point qu’on puisse utiliser le mot escroquerie (je préfère lacune, ou erreur, et j’en ai relevé moi-même).

L’apparition du mot universelle témoigne peut être de la perception assez nouvelle, et respectable, voire louable, d’une certaine unité du genre humain (il manque même à mon avis une extension au vivant).
Si après 1948 de vrais salopards exploitent cette vision pour la pervertir et la transformer en universalisation du pouvoir, et du pouvoir économique entre autres, et au gommage des possibilités d’auto-protection des entités locales, c’est une autre histoire peut être que celle que souhaitaient voir naître les rédacteurs.

Il était peut être quand même louable de définir des droits qui transcendent les nations, leurs constitutions, leurs lois, et pourraient même permettre de contrer celles des nations ou ceux des états ( nombreux :wink: ) qui ne respectent pas leurs >>citoyens<< (?)

Le plus gros défaut que je trouve quant à moi à la DUDH, c’est qu’elle confirme l’existence d’une lutte sociale et ne la condamne pas : elle ne stipule que le droit de se syndiquer et ne stipule pas l’interdiction de contraindre à cela … et n’envisage pas d’autre concept d’organisation que le droit à l’emploi, qui est un droit de se soumettre plus qu’un droit de contribuer, et laisse la porte ouverte à l’esclavage moderne fondé sur le >>contrat<< entre l’employeur (souvent une personne morale qui n’est ni morale ni une personne), et l’employé. Mais c’est à mon avis une maladresse plutôt qu’une intention. A moins que des illuminati ou autres lézards masqués n’aient été du comité de rédaction :wink:

(((L’esclavage n’est pas aboli : il a seulement changé de nom et de style)))

Pas d’accord avec cette vision consensuelle.

Définir des PRINCIPES qui donnent une vision universaliste et humaniste du monde est fondamentalement différent de définir des DROITS qui sont, dans le contexte, un CADRE NORMATIF qui permet de légaliser des actions si cette norme est transgressée, quel que soit le contexte auquel elle s’applique, et qui, dans ce cadre universel peut être complètement hors culture et donc absolument étranger à la morale locale.

Sans oublier le second inconvénient de ce cadre normatif, c’est que toute norme définit des frontières, et fige de fait une limitation juridique à l’application de PRINCIPES qui ont, par définition, besoin non seulement de la SPECIFICITE culturelle et géographique indiquée précédemment, mais et aussi d’EVOLUTIVITE en fonction des cadres historiques (environnement, état de la connaissance,etc…) des différents peuples.

Il me semble, mais je me trompe souvent, que les droits sont dits universels car en rapport avec la théorie des droits naturels développés par les penseurs libéraux , voir le fondement de la propriété privée de Locke par exemple.
Ces gens, les libéraux, cherchaient un droit opposable à tout Etats en tout lieux en toutes circonstances.

Il me semble, mais je me trompe souvent, que les droits sont dits universels car en rapport avec la théorie des droits naturels développés par les penseurs libéraux , voir le fondement de la propriété privée de Locke par exemple. Ces gens, les libéraux, cherchaient un droit opposable à tout Etats en tout lieux en toutes circonstances.
Tout à fait d'accord, et c'est bien là le point central, et la perversion ultime.

Qui explique le fait qu’ils (les droits universels) sont promus par des gens qui refusent la citoyenneté enracinée. Ils sont directement en opposition avec toute organisation citoyenne, qui en démocratie vraie (celle peu ou prou proposée lors de la déclaration française), constitue l’Etat avec sa dimension normative.

La déclaration universelle prend prétexte du fait qu’elle s’oppose effectivement aux Etats totalitaires (d’où elle tire sa légitimité), pour s’opposer frontalement à l’établissement d’une démocratie.

Le plus gros défaut que je trouve quant à moi à la DUDH, c'est qu'elle confirme l'existence d'une lutte sociale et ne la condamne pas : elle ne stipule que le droit de se syndiquer et ne stipule pas l'interdiction de contraindre à cela ... et n'envisage pas d'autre concept d'organisation que le droit à l'emploi, qui est un droit de se soumettre plus qu'un droit de contribuer, et laisse la porte ouverte à l'esclavage moderne fondé sur le >>contrat<< entre l'employeur (souvent une personne morale qui n'est ni morale ni une personne), et l'employé. Mais c'est à mon avis une maladresse plutôt qu'une intention. A moins que des illuminati ou autres lézards masqués n'aient été du comité de rédaction
Votre remarque est une simple illustration du second "inconvénient" du cadre normatif en établissant des frontières (ce que j'indiquais au #23), et qui, reconnues comme "universelles",délégitiment "de fait" le droit à discuter la norme qu'elles définissent. Ce n'est donc pas un "inconvénient" mais une arme réactionnaire.

Il ne s’agit donc pas d’une maladresse, mais bien d’une volonté de conforter l’ordre mondialiste cosmopolite qui a pris le pouvoir.

Quant au représentant français à la Commission des droits de l’homme qui y a joué un rôle si éminent, exploitant une autorité morale largement dûe à son appartenance au pays ayant rédigé la déclaration citoyenne de 1793, René Samuel Cassin (on évoque rarement ni son premier prénom, ni sa présidence de l’Alliance israélite UNIVERSELLE ), il ne faut pas perdre de vue son appartenance, je cite le Général de Gaulle, à « un peuple d’élite, sûr de lui et dominateur »,

Bernarddo.
Pourquoi amener cette discussion sur le terrain de l’antisémitisme? Tu pourras trouver chez les juifs tout l’éventail des opinions et des comportements possibles, l’amalgame ne tient pas. En plus d’être injuste cette stigmatisation est blessante et potentiellement dangereus
, au regard de tes interventions souvent pertinentes je pense que tu as tout à fait les moyens de nous épargner ce genre d’outrances.

Bernarddo. Pourquoi amener cette discussion sur le terrain de l'antisémitisme? Tu pourras trouver chez les juifs tout l'éventail des opinions et des comportements possibles, l'amalgame ne tient pas. En plus d'être injuste cette stigmatisation est blessante et potentiellement dangereus , au regard de tes interventions souvent pertinentes je pense que tu as tout à fait les moyens de nous épargner ce genre d'outrances.
Je ne fais pas d'antisémitisme. J'ai assez souvent ici défendu les idées d'Hannah Arendt pour démontrer le contraire.

Je rappelle simplement un fait (l’appartenance à la religion juive de RC, et son militantisme à l’alliance israélite qui était d’ailleurs assez antisioniste à son époque), et une remarque gaullienne que je considère aussi comme juste, et même assez prophétique quant à la réalité de sa domination.

L’express du 21/3/2013 nous l’illustre:

Pour son premier dîner du CRIF en tant que président de la République, François Hollande a fustigé mercredi soir l’antisémitisme qui « n’est pas seulement la haine des juifs » mais aussi « la détestation de la France », alors que le nombre d’actes antisémite a augmenté de 58% en 2012, selon un récent rapport du Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ) .

J’eus simplement souhaité que la statistique ayant motivé notre Président, émanât, en bonne démocratie, de l’Administration française et non d’un organisme dépendant d’une communauté cosmopolite par essence.

On peut bien sur critiquer les idées et les actes de René Samuel Cassin mais non sa judeité. Revenons aux personnes , elles sont plus inoffensives, on a souvent vu un groupe lyncher une personne, mais peu une personne lyncher un groupe.

J’aime pas les étiquettes.