36 Pour la collégialité des candidatures électorales

Collégialité des candidatures électorales

Sous divers fils j’ai parlé de l’idée d’instituer la collégialité des candidatures électorales, d’après laquelle un élu se présenterait sur une liste constituée collectivement (liste de parti, liste de particuliers), avec possibilité de se faire remplacer à tout moment dans l’exercice de son mandat par une des personnes figurant sur la liste.

L’objectif de cette réforme serait de permettre à tous d’exercer un mandat public, alors que présentement seuls ou presque les fonctionnaires, les gens riches et les gens qui ont fait de la politique une profession ont les moyens de briguer un mandat public. Avec le système envisagé, les citoyens « ordinaires » tenus par des obligations professionnelles permanentes ou exigentes hésiteraient beaucoup moins à se présenter, et la démocratie réelle y gagnerait beaucoup.

Quelques modalités pratiques :

  • Toute élection se fait en deux tours.

  • Au premier tour on vote pour une liste collégiale (liste de parti ou groupe quelconque d’individus). Au deuxième tour, on vote sur les noms de la liste gagnante, les élus collégiaux apparaissant alors dans l’ordre de préférence fixé par les électeurs.

  • L’élu premier de liste exerce normalement le mandat. S’il est indisponible pour une raison quelconque et pendant une période quelconque, le deuxième élu prend sa place. Si le deuxième est indisponible, le troisiême, et ainsi de suite.

  • Du point de vue du statut de l’élu à proprement parler, la rémunération et les prestations sociales seraient rattachées à l’exercice effectif du mandat (donc, pas de dépenses supplémentaires). Toutefois, le régime immunitaire habituel s’appliquerait à tout élu ayant exercé le mandat quelle que soit la durée du mandat.

Avantages du système de collégialité électorale :

  • Il combine le choix des politiques (premier tour) et le choix des personnes chargées de les appliquer : ce sont les électeurs (deuxième tour) qui décident de l’ordre de la liste, et non plus les candidats (c’est-à-dire en fait les partis) comme à présent.

Les listes de parti ou de groupe se constituent librement et les électeurs ne peuvent pas y ajouter ou en retrancher de noms ;

  • Les électeurs qui n’ont pas voté pour la liste ont quand même leur mot à dire au niveau des personnes ; donc beaucoup moins de grenouillages électoraux intra-partis.

  • La décision de l’électorat deviendrait beaucoup plus fine et davantage représentative de la volonté générale.

Le système serait adaptable à l’élection présidentielle en ce sens que chaque liste serait tenue de présenter au moins deux candidats. Mais compte tenu de la nature particulière de ce mandat, l’élu ne devrait pas avoir la faculté de se faire remplacer à volonté (à discuter).

Merci à Étienne de bien vouloir ajouter ce fil à la liste des propositions : j’avais proposé le code 3A1b, mais ce n’est pas le bon, je crois. JR

Jacques, moi j’avais entendu « collégialité » au niveau individuel, un peu comme une fonction partagée par plusieurs, comme le time-sharing dans les logements touristiques avec la fonction comme logement. De cette façon, ceux qui n’occupent pas la fonction peuvent developper leur vie professionnelle et privée.

La « collégialité » que vous proposez… ne semble pas ajouter grand chose dans ce sens. Vous n’ajoutez que le « remplacement temporaire » au remplacement définitif qui est en lieu quand quelqun d’une liste qui remplit une fonction disparait.

Vous proposez une « liste collégiale », ce que nous voudrions, c’est une « liste de colléges ».

« Listes de collège » : proposition modifiée

NingúnOtro (5283),

En effet, en réfléchissant, je suis amené à modifier ma proposition.

À l’origine, il s’agissait dans mon esprit de faire doubler chaque candidat par un ou plusieurs remplaçants de son choix.

En cours de route, il m’a semblé que ce serait injuste et irréaliste de ne pas tenir compte que la réflexion politique se fait le plus souvent, à la base, dans le cadre des partis, qui sont le milieu de formation politique naturel du citoyen (la preuve, c’est que nous essayons d’en créer un nous-mêmes).

Dans cette optique, le collège pourrait être composé de personnes appartenant à un même parti ou de citoyens réunis en fonction d’autres affinités.

D’autre part, mes propositions du message 5282 reposent sur l’hypthèse d’un premier tour au scrutin majoritaire de liste (les électeurs votent pour une liste et la liste gagnante remporte tous les sièges) suivi d’un second tour servant à classer les non-élus (= remplaçants potentiels) de chaque liste par ordre de préférence.

Mais on peut penser aussi à un scrutin proportionnel de liste : au premier tour, les électeurs votent pour leur liste préférée, et les sièges sont répartis entre les listes à proportion des suffrages obtenus ; au second tour, ils votent pour classer par ordre de préférence les non-élus figurant sur les listes qui ont remporté un ou des sièges.

Voici, pour clarifier la propostion, un exemple théorique :

  • Circonscription à quatre sièges.

  • Chaque « liste de collège » présente au moins huit candidats - puisque chaque liste peut en théorie avoir quatre élus et aurait donc besoin de quatre remplaçants.

  • Cinq « listes de collège » A, B, C, D, E se présentent (chacune, je le rappelle, librement composée par le parti ou les citoyens intéressés).

  • Au premier tour (scrutin de liste proportionnel), A obtient 1 siège, B deux sièges, E un siège.

  • Au deuxième tour, sont présentés sur une liste unique - mais sous-divisée par collège - tous les candidats non élus. Les électeurs désignent chacun quatre remplaçants choisis sur l’ensemble de la liste (ils p[euvent ou non appartenir au même collège : panachage possible, donc). L’ordre de candidats non élus sur la liste de remplacement unique résultant de ce processus correspond, comme de bien entendu, au nombre de voix obtenues par chaque candidat.

  • Quand il y a lieu à remplacement, il est fait appel a) soit au premier remplaçant disponible qui figure sur la liste générale, b) soit au premier remplaçant disponible sur la liste générale et qui figure sur la même liste que l’élu. et si personne n’est disponible sur la liste de l’élu, au premier candidat disponible dans la liste générale, quelle que soit le collège d’origine.

La formule a) a l’inconvénient qu’un élu hésitera se faire remplacer par un adversaire politique : il est vrai que les électeurs auront marqué une préférence pour ce remplaçant (puisqu’il figure plus haut dans la liste), mais cela signifie-t-il qu’ils seraient prêts à laisser remplacer (supposons) un élu FN par un PS ? Je ne crois pas qu’on puisse aller jusque là.

Personnellement, je retiendrais donc plutôt la formule b), qui concilierait je crois assez bien les préférences politiques des électeurs et leurs préférences personnelles.

  • On pourrait aussi envisager que le deuxième tour porte sur tous les candidats non élus même si leur liste n’a pas remporté de siège. Cela aurait pour effet de « citoyenniser » davantage encore l’élection et de réduire l’influence des machines électorales enracinées: dans ce cas, les remplaçants seraient appelés dans l’ordre de la liste, même s’il n’appartienne pas au collège du remplacé. Ce serait la formule a) plus haut, étendue à tous les candidats. Je ne suis pas forcément contre.

Dans les deux cas mais surtout avec la formule b), NingúnOtro, il s’agirait bien de « listes de collège » en ce sens que ce serait des collèges de parti ou de citoyens ordinaires (sans distinction entre les deux) qui se présenteraient et seraient élus : c’est au niveau des remplacements que le collège jouerait un rôle forcément moindre.

Est-ce que cette proposition est plus satisfaisante ? JR

Étienne : Merci de supprimer l’indication 31A1b dans l’intitulé de ce fil : en fait il devrait s’agir du fil 36. JR

Cher Jacques,

Pardon d’avoir tardé à mettre à jour le sommaire : je viens seulement de m’apercevoir que ce nouveau fil existe. Pour m’aider à réagir plus vite, envoyez-moi un mail quand vous créez un fil :slight_smile:

Amitiés.

Étienne.


PS : le créateur d’un fil peut corriger lui-même son message de tête de fil, à tout moment, y compris le titre (et son numéro), je crois.

C’est d’ailleurs ce droit qui nous avait conduit à suggérer que chaque créateur de fil tienne à jour une sorte de synthèse du fil, à la fin du message de tête, pour faciliter l’approche des nouveaux visiteurs. Ce serait une grande amélioration du forum si tous les fils étaient ainsi synthétisés en tête.

LabDem : nouvelles au 20 novembre

Je viens de mettre en ligne sur le site LabDem (fil « statuts ») une version (JR2 201108) de l’avant-projet de statuts LabDem, révisée pour prévoir spécifiquement les réunions et votes par Internet par « règlement du LabDem », et permettre aux moins de 18 ans d’adhérer dans les conditions fixées par le futur règlement (plus modifications mineures). JR

Jacques,

je trouve qu’il s’agit d’une complication un peu inutile et peut être même une dévalorisation ( en terme de responsabilité personnelle) de la fonction de représentantion.

a) système uninominal; il y a déjà le système du suppléant.

b) pour le système de liste. Si les partis ou les listes veulent proposer eux mêmes un tel système pour leur propre liste, laissons-leur la liberté de gérer ce sytème ou de le proposer lors des élections


Je ne vois pas l’intérêt de constitutionnaliser le principe de la collégialité des candidatures.

Les conséquences de la candidature collégiale

Bonjour Orbi,

Le principe ne mérite d’être constitutionnalisé que dans la mesure où l’on admet qu’il s’agirait d’un changement fondamental du système de la démocratie représentative qu’on voudrait ancrer définitivement dans la pratique des pouvoirs publics. Mais même dans ce cas, rien n’empêcherait de procéder par la loi organique ou ordinaire.

En quoi consisterait le changement fondamental ?

Jusqu’à présent, les élus, en France, le sont pour cinq ans environ. Ils ne peuvent pas se faire remplacer à volonté : seulement dans certains cas - par exemple s’il deviennent ministres.

Il en résulte que les élus consciencieux sont occupés à temps plein par leur mandat et n’ont pas le temps de vaquer à des occupations professionnelles normales. Du coup, le système favorise la représentation par les riches, qui ne dépendent pas d’une occupation professionnelle, par les personnes assurées de reprendre sans régression le fil de leur profession ordinaire (essentiellement les fonctionnaires) et par les politiciens professionnels, qui vivent de leurs indemnités.

Le système de la collégialité des candidatures n’a rien à voir avec le régime de suppléance actuel. Il permettrait à plusieurs personnes de se présenter collectivement pour exercer un seul mandat, en leur permettant s’entendre à volonté sur la répartition entre elles du travail de représentation, étant bien entendu que les indemnités seraient versées seulement à la personne qui exerce effectivement le mandat à un moment donné(pas de dépenses supplémentaires substantielles, par conséquent).

Supposons qu’une moyenne de cinq personnes se présentent pour exercer un mandat : on peut supposer - mécaniquement , c’'est vrai - que le nombre de citoyens participant effectivement à l’exercice de la démocratie serait multiplié par cinq, que le contrôle des pouvoirs publics serait cinq fois mieux exercé et que les représentants seraient cinq fois plus représentatifs des électeurs qu’à l’heure actuelle, puisque le manque d’argent ou de temps ne constituerait plus un obstacle majeur à la participation d’une quelconque catégorie sociale.

À noter que les partis ne seraient pas exclus du système envisagé ici, : les candidatures collégiales pourraient se présenter sous forme de listes de parti classiques.

Il me semble qu’il s’agirait vraiment d’une nouveauté susceptible de changer la manière de faire la politique, et qu’elle vaut la peine d’être étudié d’un peu plus près. JR

Oui intellectuellement ce serait sans doute intéressant.

Personnellement je n’y crois pas. Je ne vois pas un député partager sa charge (ses avantages et sa petite gloriole) avec quelqu’un d’autre. La vanité est la chose la mieux partagée. Enfin, dans un monde merveilleux peut être. Je crois que l’on met trop d’exigences dans nos revendications pour une constitution idéale.

Il faut aussi penser que établir une régle n’est pas le plus compliqué. Il restera surtout à la faire connaître et partager et donc à trouver des vecteurs de communication simples et direct.

Il faut bien se rendre compte que nous n’arrivons déjà pas à faire passer « le mandat unique ».

De mon point de vue. Les réformes les plus urgentes à proposer tiennent plus de la simplification que de la sophistication. Ce sont celles pour lesquelles nous pourrions nous battre avec quelques succès dans un temps relativement court.

Sinon, je suis bien sûr d’accord qu’il faut reflechir à des procédures idéales pour le long terme, mais c’est quand même décevant de perdre « la proie pour l’ombre » non ?

D’accord, un député installé acceptera difficilement de partager sa charge avec quelqu’un d’autre.

Justement nous ne partirions pas d’un député installé, mais de cinq personnes qui accepteraient de se remplacer sur un même mandat. Je crois que beaucoup seraient prêts à tenter l’expérience.

Si le mandat unique (que voulez-vous dire : non renouvelable, ou non cumulable ?) n’arrive pas à passer, ce ne sont pas les électeurs qui s’y opposent, mais les élus et les appareils de parti. La candidature collégiale changerait tout ça. JR

Bien sur, Jacques,

C’est pour cela qu’on doit la proposer la ou ce seront les citoyens qui décident, lors des élections… et pas dans les instances ou ce seront les élus actuels qui décident que cela ne leur convient guère…

C’est pour cela que ceci ne peut être proposé que par un parti (comme seule organisation autorisé dans le système actuel) de nouvelle création ou AUCUN de ces intégrants ni candidats dispose aujourd’hui de ce privilège… comme seul moyen de convaincre les citoyens votants qui devraient nous voter du fait qu’on NE DISPOSE D’AUCUN PRIVILÈGE qu’on serait tenté de garder en les trahissant… COMME FONT D’UNE MANIÈRE GÉNÉRALE TOUS LES AUTRES, sans que leur diversité idéologique serve de garde-fous pour AUCUN d’entre eux, tant de DROITE, comme malheureusement DE GAUCHE aussi.

Orbi à seulement peur d’être encore une fois trahi, et dans sa rage… il demande des garanties qui sont impossibles.

Il sait donc qu’il se resigne à ne rien faire…

Et il se console en pensant que si rien ne se fait, ce ne sera pas par sa faute.

Il rejoint par cela la grande masse qui, en se resignant à ne rien faire, est aujourd’hui le plus grand de nos problèmes (il n’y à qu’a voir comment ils font désespèrer notre ami Étienne).

un problème , NingúnOtro ??

Orbi à seulement peur d'être encore une fois trahi, et dans sa rage... il demande des garanties qui sont impossibles.

Il sait donc qu’il se resigne à ne rien faire…

Et il se console en pensant que si rien ne se fait, ce ne sera pas par sa faute.

Il rejoint par cela la grande masse qui, en se resignant à ne rien faire, est aujourd’hui le plus grand de nos problèmes (il n’y à qu’a voir comment ils font désespèrer notre ami Étienne).


Psychologie a deux balles. !!!

Oui…

Et psychologie… deux balles, ou même pas, … mais la stratégie de la provocation elle semble fonctionner.

Heureusement qu’on reste tous humains, malgré tout.

un problème , NingúnOtro ??

[b]Oui... ....mais malgré tout, on reste humain. [/b]
Prends une chaise longue, installe-toi, ! rentre en toi même, laisses- toi aller...

il vaut mieux cependant, orienter sa réflexion, sinon on perd son temps. Donc; pour la première séance voici une intérrogation replacée dans son contexte.

[b]première question[/b] ; pourquoi ai-je besoin de provoquer ? ...... Est-ce de ma faute ou suis-je trop humain tout simplement ??
et pour se replacer dans le contexte au Forum
Une constitution écrite peut 'elle résoudre totalement la question des penchants naturels de l'homme ?
bonne sieste.

Merci, Sigmund, t’es un vrai ami…

« Candidatures collégiales », « candidatures consensuelles ou unitaires », « candidatures à un organisme collégial »

J’ai voulu rechercher si l’idée de la « candidature électorale collégiale » (plusieurs personnes se présentant collectivement pour exercer un seul mandat à tour de rôle, selon leur disponibilité, pendant la mandature correspondante - autrement dit la durée affectée au mandat) avait des antécédents.

J’ai retrouvé (par l’Internet évidemment) l’idée de candidature collégiale dans des documents du SGEN remontant à 1969 - voir :

< http://books.google.co.th/books?id=2Q4nLbPKK_QC&pg=PA589&lpg=PA589&dq="candidature+collégiale"&source=bl&ots=l8bnHcoDuF&sig=-U5-mQsQyKtABBIHQAYWlbDuR_I&hl=en&sa=X&oi=book_result&resnum=4&ct=result >

et aussi dans les documents récents du Parti Démocrate - voir :

< http://alainduchesne.wordpress.com/2008/09/02/une-candidature-collegiale-pour-le-modem-nord/ >

Toutefois j’ai l’impression que dans ces documents on ne parle pas vraiment du système proposé ici mais de « candidature consensuelle ou unitaire » (plusieurs personnes s’entendent avant l’élection sur un candidat au mandat concerné), ou alors de « candidature à un organisme collégial » (les responsabilités du poste sont confiées disons à un organisme comprenant cinq personnes, et cinq personnes sont donc élues à cet organisme : dans ce cas, c’est l’organisme qui est collégial, pas l’élection).

Se pourrait-il que le système envisagé sur notre site soit vraiment nouveau, et quelqu’un pourrait-il éclairer ma lanterne à ce sujet ?

Merci d’avance. JR

En ce qui me concerne, c’est une création intellectuelle ex-nihilo. Je l’ai entendu comme un collège de cinq personnes qui se mettent d’accord pour exercer les fonctions d’un seul mandat, en sous-entendant que seulement les émoluments propres à ce seul mandat seraient versés et que en tout moment seul une des cinq personnes est obligé de remplir le poste pendant que les autres quatre s’occuperaient de leur vie privé et ou professionnelle propre.

Un groupe de cinq personnes ainsi établi est beaucoup plus flexible à organiser et à opérer qu’une seule personne. Ils peuvent se complementer au niveau des connaissances et habilités, de façon à élire de mettre en service le plus doué pour chaque situation spécifique…, ils peuvent délibérer entre cinq pour prendre les décisions plus transcendantales…, quatre empêcheront qu’un seul fasse des sottises…, un qui tombe malade ne paralyse pas l’exercice de la fonction… etc.

En plus, les quatre qui ne sont pas en fonction gardent un contact close avec les milieu professionnels auxquels ils doivent retourner après avoir exercé la fonction, ce qui évite l’aliénation qui fait des politiciens des professionnels qui n’abandonnent jamais parce-que ils ne savent plus faire autre chose (qui rapporte autant :wink: ), etc.

Plus encore, vue les hautes rémunérations de certaines fonctions (et la crise gallopante)… ce ne serait pas à exclure que de voir deux des cinq exercer la fonction ensemble en touchant chacun la moitie des remunérations, au moins temporairement si la situation le requiert.

Je ne sais pas si ce que j’avance est nouveau… je n’ai pas fait l’effort considérable de consulter la bibliographie existante. Si on devait tout lire… on n’aurait plus de temps pour penser. Ors, penser, c’est tellement pratique…

NingúnOtro,

C’est bien comme ça que j’entends la proposition, et c’est sous cette forme qu’elle figure (en tant que mécanisme à étudier) dans le projet de constitution EUROCONSTITUTION 1 qui vient d’être mis en ligne sous http://www.euroconstitution.org.

D’autre part, je n’ai rien trouvé d’équivalent sur Google, qui constitue à ce niveau une bibliographie largement suffisante. JR

Proposition de modification de l’intitulé du fil (à l’attention d’Étienne)

Je propose de modifier l’intitulé du présent fil comme suit :

Pour des élections effectivement représentatives

En effet, il me semble maintenant que la « collégialité des candidatures électorales » n’est qu’un aspect de la question. L’autre, également très important, concerne le mécanisme même de l’élection (proportionnelle/majoritaire ; un ou deux tours ou plus).

Les deux aspects étant étroitement liés, il il ne me semblepas opportun de créer un fil séparé. JR

Comme contributeur à ce fil… je vote contre cette proposition. Subsidiairement, en cas d’être parmi les perdants dans une votation « démocratique » je demande que mes commentaires soient effacés.

Je fais usage de ma liberté d’expression pour commenter honnêtement un contexte partiel défini par l’énoncé du fil et les commentaires de ceux qui m’ont précédé. Ces commentaires ne s’entendent légitimes qu’en fonction de ce contexte, et ne peuvent plus être considérés comme tels si ce contexte peut être modifié à postériori.

Nouveau fil

Vu l’objection de NingúnOtro, j’ouvrirai un fil séparé. JR