34 Proposition dans la constitution du Droit pénal par un Droit basé sur la compréhension de la genèse du mal

Tout à fait d’accord avec vos derniers commentaires, OSI007… je developpe moi-même la théorie de la pathologie généralisée dans un effort d’expliquer les circonstances actuelles en dehors des clivages obsolètes droite-gauche… par un retour à l’analyse des stratégies de survie des le début de l’humanité (les mêmes circonstances, beaucoup moins de complications pour comprendre la situation due à l’inéxistance alors de tout un vocabulaire aujourd’hui empoissonné et inservible).

La pathologie que vous cherchez à mettre en avant est celle de la « logique déprédatrice » qui mança dans ces temps préterites de faire l’analyse de sa viabilité à long terme. Depuis le temps (générations et générations) qu’elle à pu s’établir sans trop d’inconvénients… c’est aujourd’hui, quand elle ne trouve plus de territoires vierges ou se déployer sans nuire d’autres… que sa nature déprédatrice devient irréfutable, mais que le fait qu’elle oppose en compétence ouverte pour les peu de ressourcesv restantes à plusieurs groupes puissants qui ne peuvent arreter de faire ce qu’ils font sans accepter une défaite compétitive de la main de ceux qui ne voudront pas s’arreter… fait hautement improbable que ce système pathologique puisse s’arreter SANS INTERVENTION EXTERNE. Ce qu’il nous faut c’est donc que les peuples abandonnent cette compétitivité por établir une puissance EXTERNE qui puisse intervenir.

Nous ne pouvons les obliger aujourd’hui à s’arreter, parce-qu’ils sont trop forts… mais nous pouvons étudier la logique qui les alimente et couper le robinet dans la base… en constituant aunsi une force alternative, pas compétitive, qui prendra de la force jusqu’a qu’elle soit en mesure d’exercer assez de force pour les obliguer TOUS à s’arreter, à abandonner cette course folle ou ils n’ont plus d’autres enemis ni menace qu’eux-mêmes les uns envers les autres.

Voyez par exemple le caos économique actuel… la crise des subprimes et celle des ventes à court terme en spéculant sur les pertes à la même origine… mettre en place des instruments d’accumulation de bénéfices performants à la limite… en pariant « pile, je gagne; face, tout le monde perds ».

Bien, encore une fois tout le monde à perdu… mais malins eux, ils ont déjà prévu que se soit le contribuable qui paie les pots cassés, pour que eux ils perdent le moins possible et puissent continuer avec les plus de garanties possibles cette course folle à laquelle ils ne peuvent renoncer.

Voilà que maintenant les chinois décident qu’ils ne peuvent pas se permettre de limiter leur compétitivité, même si tout devient encore plus malsain…

Cette loi du pardon que vous mentionnez, je la contemple bien, évidamment, mais elle suit du traitement rationnel et éthique de la situation quand on s’y prend d’une manière correcte… elle n’à pas besoin d’être mentionné aussi explicitement…

C’est à ce point que notre projet devient aussi plutôt incompatible avec la plupart des gauches qui poursuivent la suprématie du prolétariat… parce-que cela reviendrait à remplacer une pathologie par une autre pathologie qui est aussi nuisible… même si elle n’à pas pu fournir ces preuves à une echelle aussi vaste que le capitalisme par manque d’opportunité.

Pas facile, en tout cas, de pouvoir parler franchement sans se faire égorcher tant par les uns que par les autres.

L’interview suivant est révélatrice de notre monde, Jean Ziegler est gentil de les nommer" les cosmocrates", « Les Pathocrates » semble plus proche de la réalité.


[bgcolor=#FFFF99][b]Jean Ziegler : "Nous allons vers une reféodalisation du monde"[/b][/bgcolor]

Dans son nouvel essai, L’Empire de la honte (Fayard), qui paraît le 10 mars, le sociologue et intellectuel subversif genevois - aujourd’hui rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation de la commission de l’ONU pour les droits de l’homme - part à l’attaque des « sociétés transcontinentales privées ». Accusées d’entretenir la famine, de détruire la nature et de subvertir la démocratie, elles étendent leur emprise sur le monde et veulent réduire à néant les conquêtes des Lumières. Pour leur résister, il faut retrouver l’esprit de la Révolution française et relever la tête, comme le fait déjà au Brésil le président Lula da Silva.

Votre livre s’intitule L’Empire de la honte. Quel est cet empire ? Pourquoi « de la honte » ? Quelle est cette honte?

Jean Ziegler : Dans les favelas du nord du Brésil, il arrive aux mères, le soir, de mettre de l’eau dans la marmite et d’y déposer des pierres. A leurs enfants qui pleurent de faim elles expliquent que « bientôt le repas sera prêt… », tout en espérant qu’entre-temps les enfants s’endormiront.
Mesure-t-on la honte éprouvée par une mère devant ses enfants martyrisés par la faim et qu’elle est incapable de nourrir?

Or l’ordre meurtrier du monde - qui tue de faim et d’épidémie 100 000 personnes par jour - ne provoque pas seulement la honte chez ses victimes, mais aussi chez nous, Occidentaux, Blancs, dominateurs, qui sommes complices de cette hécatombe, conscients, informés et, pourtant, silencieux, lâches et paralysés.
L’empire de la honte? Ce pourrait être cette emprise généralisée du sentiment de honte provoqué par l’inhumanité de l’ordre du monde. En fait, il désigne l’empire des entreprises transcontinentales privées, dirigées par les cosmocrates. Les 500 plus puissantes d’entre elles ont contrôlé l’an passé 52 % du produit mondial brut, c’est-à-dire de toutes les richesses produites sur la planète.

Dans votre livre, vous parlez d’une « violence structurelle ». Qu’entendez-vous par là ?

Jean Ziegler : Dans l’empire de la honte, gouverné par la rareté organisée, la guerre n’est plus épisodique, elle est permanente. Elle ne constitue plus une crise, une pathologie, mais la normalité. Elle n’équivaut plus à l’éclipse de la raison - comme le disait Horkheimer -, elle est raison d’être même de l’empire. Les seigneurs de la guerre économique ont mis la planète en coupe réglée. Ils attaquent le pouvoir normatif des Etats, contestent la souveraineté populaire, subvertissent la démocratie, ravagent la nature, détruisent les hommes et leurs libertés. La libéralisation de l’économie, la « main invisible » du marché sont leur cosmogonie ; la maximalisation du profit, leur pratique. J’appelle violence structurelle cette pratique et cette cosmogonie.

Parlez également d’une « agonie du droit ». Que veut dire cette formule?

Jean Ziegler : Désormais, la guerre préventive sans fin, l’agressivité permanente des seigneurs, l’arbitraire, la violence structurelle règnent sans entraves. La plupart des barrières du droit international s’effondrent. L’ONU elle-même est exsangue. Les cosmocrates sont au-dessus de toute loi. Mon livre fait le récit de l’effondrement du droit international, citant de nombreux exemples tirés directement de mon expérience de rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation.

Vous qualifiez la famine d’« arme de destruction massive ». Quelles solutions préconisez-vous?

Jean Ziegler : Avec la dette, la faim est l’arme de destruction massive qui sert aux cosmocrates à broyer - et à exploiter - les peuples, notamment dans l’hémisphère Sud. Un ensemble complexe de mesures, immédiatement réalisable et que je décris dans le livre, pourrait rapidement mettre un terme à la faim. Il est impossible de les résumer en une phrase. Une chose est certaine : l’agriculture mondiale, dans l’état actuel de sa productivité, pourrait nourrir le double de l’humanité d’aujourd’hui. Il n’existe donc aucune fatalité: la faim est faite de main d’homme.

Certains pays sont écrasés, dites-vous, par une « dette odieuse ». Qu’entendez-vous par « dette odieuse » et quelles solutions préconisez-vous ?

Jean Ziegler : Le Rwanda est une petite république paysanne de 26 000 km2, située sur la crête de l’Afrique centrale séparant les eaux du Nil et du Congo, et cultivant le thé et le café. D’avril à juin 1994, un génocide effroyable, organisé par le gouvernement hutu allié à la France de François Mitterrand, a provoqué la mort de plus de 800 000 hommes, femmes et enfants tutsis. Les machettes ayant servi au génocide ont été importées de Chine et d’Egypte, et financées, pour l’essentiel, par le Crédit Lyonnais. Aujourd’hui, les survivants, des paysans pauvres comme Job, doivent rembourser aux banques et aux gouvernements créanciers jusqu’aux crédits qui ont servi à l’achat des machettes des génocidaires. Voilà un exemple de dette odieuse. La solution passe par l’annulation immédiate et sans contrepartie ou, pour commencer, par un audit de celle-ci, comme le préconise l’Internationale socialiste ou comme l’a fait au Brésil le président Lula, pour ensuite la renégocier poste par poste. Dans chaque poste, il y a en effet des éléments délictueux – corruption, surfacturation, etc. - qui doivent être réduits. Des sociétés internationales d’audit, comme PriceWaterhouseCooper ou Ernst & Young, peuvent tout à fait s’en charger, comme elles se chargent, chaque année, de vérifier les comptes des multinationales.

Vous citez à plusieurs reprises le président Lula da Silva comme modèle. Qu’est-ce qui vous inspire cette considération dans son action?

Jean Ziegler : J’éprouve à la fois de l’admiration et de l’inquiétude en considérant les objectifs politiques et l’action du président Lula : de l’admiration parce qu’il est le premier président du Brésil à accepter de reconnaître que son pays compte 44 millions de citoyens gravement et en permanence sous-alimentés et à vouloir mettre un terme à cette situation inhumaine ; de l’inquiétude, aussi, parce qu’avec une dette extérieure de son pays de 235 milliards de dollars Lula n’a pas les moyens d’en finir avec cette situation.

Dans votre livre vous parlez également d’une « reféodalisation du monde ». Qu’entendez-vous par là?

Jean Ziegler : Le 4 août 1789, les députés de l’Assemblée nationale française ont aboli le régime féodal. Leur action a eu un retentissement universel. Or, aujourd’hui, nous assistons à un formidable retour en arrière. Le 11 septembre 2001 n’a pas seulement fourni à George W. Bush l’occasion d’étendre l’emprise des Etats-Unis sur le monde, l’événement a aussi justifié la mise en coupe réglée des peuples de l’hémisphère Sud par les grandes sociétés transcontinentales privées.

Dans votre livre, vous faites très souvent référence à la Révolution française et à certains de ses protagonistes (Danton, Babeuf, Marat…) : en quoi estimez-vous qu’elle a encore quelque chose à apporter, deux siècles après et dans un monde bien différent?

Jean Ziegler : Lisez les textes! Le Manifeste des Enragés de Jacques Roux fixe l’horizon de tout combat pour la justice sociale planétaire. Les valeurs fondatrices de la république, mieux, de la civilisation tout court, datent de l’époque des Lumières. Or l’empire de la honte détruit jusqu’à l’espérance de la concrétisation de ces valeurs.

Dans votre livre, vous reprochez à la guerre globale contre le terrorisme de détourner des ressources nécessaires à d’autres combats plus importants, comme celui contre la faim. Pensez-vous que le terrorisme soit une fausse menace, cultivée par quelques Etats ? Si oui, qu’est-ce qui vous le fait penser ? Pensez-vous que cette menace n’est pas réelle ou qu’elle mérite un traitement différent?

Jean Ziegler : Le terrorisme d’Etat des Bush, Sharon, Poutine… est aussi détestable que le terrorisme groupusculaire du Djihad islamique ou d’autres fous sanguinaires de ce type. Ce sont les deux faces d’une même barbarie. Elles sont bien réelles l’une et l’autre, puisque Bush tue et que Ben Laden tue. Le problème est l’éradication du terrorisme : il ne peut se faire que par un bouleversement total de l’empire de la honte. La justice sociale planétaire seule pourra couper les djihadistes de leurs racines et priver les laquais des cosmocrates des prétextes de leurs ripostes.

En 2002, vous avez été nommé rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Quelle réflexion avez-vous tiré de cette mission ?

Jean Ziegler : Mon mandat est passionnant : dans une totale indépendance - responsable devant l’Assemblée générale de l’ONU et la commission des droits de l’homme -, je dois rendre justiciable, par le droit statutaire ou conventionnel, un nouveau droit de l’homme : le droit à l’alimentation. C’est un travail de Sisyphe ! Il progresse millimètre par millimètre. Le lieu essentiel de ce combat, c’est la conscience collective. Longtemps, la destruction des êtres humains par la faim a été tolérée dans une sorte de normalité glacée. Aujourd’hui, elle est considérée comme intolérable. L’opinion fait pression sur les gouvernements et les organisations interétatiques (OMC, FMI, Banque mondiale, etc.) afin que des mesures élémentaires soient prises pour abattre l’ennemi : réforme agraire dans le tiers-monde, prix convenables payés pour les produits agricoles du Sud, rationalisation de l’aide humanitaires en cas de brusques catastrophes, fermeture de la Bourse des matières premières agricoles de Chicago, qui spécule à la hausse sur les principaux aliments, lutte contre la privatisation de l’eau potable, etc.

Dans votre livre, vous apparaissez comme un défenseur de la cause « altermondialiste », voire comme un porte-parole de ce mouvement. Comment se fait-il que vous interveniez si rarement dans les manifestations « alter » et que l’on ne vous considère généralement pas comme un intellectuel « alter » ?

Jean Ziegler : Comment donc ? J’ai parlé devant 20 000 personnes au « Gigantino » de Porto Alegre en janvier 2003. Je me sens comme un intellectuel organique de la nouvelle société civile planétaire, de ses multiples fronts de résistance, de cette formidable fraternité de la nuit. Mais je reste fidèle aux principes de l’analyse révolutionnaire de classe, à Jacques roux, Babeuf, Marat et Saint-Just.

Vous semblez attribuer tous les malheurs du monde aux multinationales et à une poignée d’Etats (Etats-Unis, Russie, Israël…) : n’est-ce pas un peu réducteur ?

Jean Ziegler : L’ordre du monde actuel n’est pas seulement meurtrier, il est également absurde. Il tue, détruit, massacre, mais il le fait sans autre nécessité que la recherche du profit maximal pour quelques cosmocrates mus par une obsession du pouvoir, une avidité illimitée.
Bush, Sharon, Poutine ? Des laquais, des auxiliaires. J’ajoute un post-scriptum sur Israël : Sharon n’est pas Israël. Il est sa perversion. Michael Warshavski, Lea Tselem, les « Rabbins pour les droits de l’homme » et maintes autres organisations de résistance incarnent le véritable Israël, l’avenir d’Israël. Ils méritent notre totale solidarité.

Pensez-vous que la morale a sa place dans les relations internationales, qui sont plutôt dictées par les intérêts économiques et géopolitiques ?

Jean Ziegler : Il n’y a pas le choix. Ou bien vous optez pour le développement et l’organisation normative ou bien vous choisissez la main invisible du marché, la violence du plus fort et l’arbitraire. Pouvoir féodal et justice sociale sont radicalement antinomiques.
« En avant vers nos racines », exige le marxiste allemand Ernst Bloch. Si nous ne restaurons pas de toute urgence les valeurs des Lumières, la République, le droit international, la civilisation telle que nous l’avons bâtie depuis deux cent cinquante ans en Europe vont être recouverts, engloutis par la jungle.

Depuis le départ des talibans, le Moyen-Orient et le monde arabo-musulman semblent parcourus par une vague de démocratisation plus ou moins spontanée (élections en Afghanistan, en Irak, en Palestine, ouverture de la présidentielle à d’autres candidats en Egypte…). Comment jugez-vous cela et pensez-vous que la démocratie puisse s’exporter dans ces pays ? Ou croyez-vous qu’ils sont condamnés à avoir des régimes despotiques ?

Jean Ziegler : Il ne s’agit pas « d’exporter la démocratie ». Le désir d’autonomie, de démocratie, de souveraineté populaire est consubstantiel à l’être humain, quelle que soit la région du monde où il est né. Mon ami le grand sociologue syrien Bassam Tibi veut une existence en démocratie et y a droit. Or, depuis trente ans, il vit en Allemagne, en exil de la dictature effroyable qui sévit dans son pays. Elias Sambar, écrivain palestinien, un autre de mes amis, a droit à une Palestine libre et démocratique, non pas à une Palestine occupée, ni à une vie sous la férule d’islamistes obscurantistes. Tibi, Sambar et moi voulons la même chose et y avons droit : la démocratie. Le problème: la guerre froide, l’instrumentalisation des régimes en place par les grandes puissances, enfin la lâcheté des démocrates occidentaux, leur manque de solidarité active et réelle font que les tyrans du Moyen-Orient, d’Arabie Saoudite, d’Egypte, de Syrie, du Golfe, d’Iran ont pu durer jusqu’à aujourd’hui.

04-09-2012
Source:La Parenthèse Enchantée (1/11) : Un certain 10 septembre 2001
http://www.reopen911.info/News/2012/07/03/la-parenthese-enchantee-111-un-certain-10-septembre-2001/
Kevin Ryan (1/2) : De la rénovation à la révolution – Le Pentagone a-t-il été attaqué de l’intérieur ?
http://www.reopen911.info/News/2012/09/02/kevin-ryan-12-de-la-renovation-a-la-revolution-le-pentagone-a-t-il-ete-attaque-de-linterieur/


07-08-2012
Guerre à la terreur : Vous ne l’avez pas remarqué, mais al-Qaïda est maintenant notre alliée !

source:http://www.reopen911.info/News/2012/08/03/guerre-a-la-terreur-vous-ne-lavez-pas-remarque-mais-al-qaida-est-maintenant-notre-alliee/


Ajouter le 13-07-2009
Humour

Bigard : 11 Septembre - Je ne nie pas le 11 Septembre
http://www.youtube.com/watch?v=gDSTxHcTKUU

Bigard : 11 Septembre - La Conférence de Presse
http://www.youtube.com/watch?v=gaSvTFytgsg

Bigard 11 Septembre : Les chasseurs américains
http://www.dailymotion.com/video/x9thju_bigard-11-septembre-les-chasseurs-a_fun

Les passeports magiques (vidéo juillet 2009)
http://www.dailymotion.com/video/x9r2vt_bigard-11-septembre-les-passeports_fun

Bigard & 9/11 - 3d episode: the missing videos
http://www.dailymotion.com/video/x9wd5z_bigard-911-3d-episode-the-missing-v_news

Bigard & le 11 Septembre : 4. Monsieur Silverstein
http://www.youtube.com/watch?v=sbAeSmytY_o
http://www.youtube.com/user/JeanMarieBigard1

Bigard & le 11 Septembre : 5. Bush à l’école
http://www.youtube.com/watch?v=4LomdoF_z4U

Bigard & le 11 Septembre : 6. Ben Laden en mobylette
http://www.youtube.com/watch?v=_frlm6nTtGA

Bigard & le 11 Septembre : 7. La chute des tours
http://www.youtube.com/watch?v=uWkFtfj0qJc

Bigard & le 11 Septembre : 8. Les pirates de l’air
http://www.youtube.com/watch?v=FxLWgRI55C0

Bigard & le 11 Septembre : 9. L’avion de Chanceville
http://www.youtube.com/watch?v=y75O4k85UAA

Bigard & le 11 Septembre : 10. Guantanamo
http://www.youtube.com/watch?v=XF6SdcoyK3Y

Bigard & le 11 Septembre : 11. Dernier épisode
http://www.youtube.com/watch?v=oqfdlETQJRg


Ajouter le 13-07-2009
Source: http://www.voltairenet.org/article160943.html
Un vidéaste de la FEMA, présent à Ground Zero rend public son témoignage


Ajouter le 27-11-2008
http://www.dailymotion.com/video/x7a1dp_wtc-7-demolition


Ajouter le 8-02-2009

http://www.jp-petit.org/Presse/ARMES/Aymeric%20Chauprade%20conspirationniste.pdf


Ajouter le 12-02-2009
Attentat 7/7/2005
http://video.google.co.uk/videoplay?docid=8756795263359807776&q

http://www.dailymotion.com/relevance/search/silverstein/video/x2n1fw_annonce-avance-de-la-chute-du-wtc-7_news


Ajouter le 27-02-2009
Aymeric Chauprade
http://www.dailymotion.com/video/k28yS1qwOjfQUTXhIG
http://www.dailymotion.com/video/k3XiKviw4YI9z1XXn9


Le 11 septembre 2001 : une provocation mondiale
Source: http://www.voltairenet.org/article159301.html


Ajouter le 7-04-2009
Commentaire:
Cette recherche indépendante était cordonnée par deux physiciens: Frédéric Henry-Couannier en France [*1] , Mark Basile dans le New Hampshire. La coordination se basait par la collecte des débris sur place en analysant par les différentes méthodes spectrométriques afin d’identifier la composition moléculaire de la réaction chimique aluminothermie extrêmement exothermique[*2] en jeu(Fe2O3 + 2 Al → 2Fe + Al 2O33) .Cette démarche résulta aussi de l’intervention du professeur Steve Jones[*3] au colloque du département physique de l’université Utah en 2008.

Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe
pp.7-31 (25) Authors: Niels H. Harrit, Jeffrey Farrer, Steven E. Jones, Kevin R. Ryan, Frank M. Legge, Daniel Farnsworth, Gregg Roberts, James R. Gourley, Bradley R. Larsen
Abstract:

We have discovered distinctive red/gray chips in all the samples we have studied of the dust produced by the destruction of the World Trade Center. Examination of four of these samples, collected from separate sites, is reported in this paper. These red/gray chips show marked similarities in all four samples. One sample was collected by a Manhattan resident about ten minutes after the collapse of the second WTC Tower, two the next day, and a fourth about a week later. The properties of these chips were analyzed using optical microscopy, scanning electron microscopy (SEM), X-ray energy dispersive spectroscopy (XEDS), and differential scanning calorimetry (DSC). The red material contains grains approximately 100 nm across which are largely iron oxide, while aluminum is contained in tiny plate-like structures. Separation of components using methyl ethyl ketone demonstrated that elemental aluminum is present. The iron oxide and aluminum are intimately mixed in the red material. When ignited in a DSC device the chips exhibit large but narrow exotherms occurring at approximately 430 °C, far below the normal ignition temperature for conventional thermite. Numerous iron-rich spheres are clearly observed in the residue following the ignition of these peculiar red/gray chips. The red portion of these chips is found to be an unreacted thermitic material and highly energetic.

Keywords: JScanning electron microscopy, X-ray energy dispersive spectroscopy, Differential scanning calorimetry, DSC analysis, World Trade Center, WTC dust, 9/11, Iron-rich microspheres, Thermite, Super-thermite, Energetic nanocomposites, Nano-thermite
Affiliation: Department of Chemistry, University of Copenhagen, Copenhagen, DK-2100, Denmark.

Source: http://www.bentham-open.org/pages/gen.php?file=7TOCPJ.pdf

[*1] Physicien Frédéric Henry-Couannier
http://www.darksideofgravity.com/11%20Septembre%202001.html
Auteurs (équipe internationale et de différents labos):N.H. Harrit (université de Copenhague est un expert en nano-chimie. http://cmm.nbi.ku.dk) , Jeffrey Farrer (BYU, direction labo de microscopie par transmission electronique), Steven E. Jones, Kevin R. Ryan, Frank M. Legge, Daniel Farnsworth, Gregg Roberts, James R. Gourley, Bradley R. Larsen
L’article se termine par la phrase: « Basé sur ces observations nous concluons que la couche rouge des chips gris/rouge que nous avons découverts dans la poussière du WTC est un matériau thermitique actif n’ayant pas réagi , incorporant de la nanotechnologie et est un matériau explosif ou incendiaire (pyrotechnique) hautement énergétique. »

En bref, le papier explose la théorie officielle selon laquelle aucune preuve n’existe de matériaux explosifs/incendiaires dans les immeubles du WTC.

[*2] En chimie et en physique une réaction ou un phénomène est dit exothermique si il produit de la chaleur. Cette chaleur dégagée brutalement peut contribuer à l’emballement de la réaction qui devient alors explosive.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Réaction_exothermique

[*3] http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=_wVLeKwSkXA


Ajouter le 02-05-2009
Selon 9 scientifiques, la poussière des ruines du World Trade Center contenait un mélange aluminothermique actif
source:
http://www.reopen911.info/News/2009/04/29/la-poussiere-des-ruines-du-world-trade-center-contenait-un-melange-aluminothermique-actif/
http://www.dailymotion.com/video/x92lw5_11-septembre-la-preuve-que-des-expl_news

*** Après ***

Démission de la rédactrice en chef du « Open Chemical Physics journal » suite à la publication de l’article sur la nanothermite retrouvée dans la poussière du World Trade Center
Source:
http://www.reopen911.info/News/2009/04/30/demission-de-la-redactrice-en-chef-du-«-open-chemical-physics-journal-»-suite-a-la-publication-de-larticle-sur-la-nanothermite-retrouvee-dans-la-poussiere-du-world-trade-center/

Après
Ajouter le 24-05-2009
Joe Biden (Vice président ) face aux preuves d’explosifs utilisés le 11/09
Source: http://www.reopen911.info/News/2009/05/22/joe-biden-face-aux-preuves-dexplosifs-utilises-le-1109/
[…]

« J’aimerais vous demander quel rôle fondamental pourrait avoir la restauration de l’état de droit pour revigorer notre économie, car … car il y a un article scientifique qui vient d’être publié, et je ne sais pas si vous le savez, mais il conclut qu’on a fait exploser le WTC avec des explosifs de nouvelle génération, et cela aurait dû faire et devrait continuer à faire la première page des journaux. Alors la question que je vous pose, c’est quand allez-vous, vous et Monsieur Obama, demander au ministère de la Justice de lancer une enquête criminelle pour savoir qui a fabriqué cette nano-thermite, et pour savoir qui l’a placée dans le WTC ? »
« Et si vous ne le faites pas, comment nous, le peuple américain, nous pourrions vous faire confiance pour remettre notre économie sur pied, si on ne peut pas vous faire confiance pour restaurer l’état de droit ? »
« Monsieur, allez-vous ouvrir une enquête ? Êtes-vous complice de la trahison qu’est le cover-up du 11/9, et allez-vous éclaircir tout ça ? Monsieur le Vice Président, selon l’article 3, section 3 de la constitution, ceci est une trahison ! »
[…]


JPP:"Kennedy ne serait-il pas traité de nos jours de " conspirationniste « , en particulier par notre gentille presse français, si neutre, si objective, si … compétente ? »

http://www.dailymotion.com/video/x48czq_jfk-10-jours-avant-conspiration-dis_politics

Paroles de J.K.Kennedy devant des représentants de la presse américaine :

Je voudrais vous parler de notre responsabilité commune face à un danger qui nous concerne tous. Les événements des dernières semaines nous ont amené à percevoir cet enjeu. Mais les dimensions du problème sont apparues de manière imminente à l’horizon des prochaines années. Quels que soit nos espérances pour le futur, s’agissant de réduire une menace ou de vivre avec elle, il est impossible d’éviter l’actuel défi qui concerne notre sécurité et notre survie, un défi qui se présente de manière inhabituelle dans toutes les sphères de l’activité humaine.

La question de la survie de notre société font apparaître deux nécessités, qui concernent à la fois le Président et la presse, deux gageures qui peuvent sembler contradictoires mais qui peuvent être conjugés et remplies si nous nous groupons face à ce péril national. Je me réfère ici à l’importance d’informer largement le public et à la nécessité de refuser la politique officielle du secret.

Le simple mot de secret est inacceptable dans une société libre et ouverte. Et nous sommes en tant que peuple intrinsèquement et historiquement opposés aux sociétés secrètes, aux serments secrets, aux réunions secrètes. Nous avons décidé il y a longtemps que les dangers de la dissimulation excessive et injustifiée de faits pertinents depassent de loin les dangers que l’on cite pour les justifier. Même aujourd’hui il est peu justifié de resister à la menace d’un société fermée (totalitaire?) tout en imitant ses restrictions arbitraires. Même aujoud’hui, il est peu justifié d’assurer la survie de notre nation si nos traditions ne survivent pas avec elle. Et il y a un danger très grave qu’un besoin annoncé de sécurité accrue soit l’opportunité que saisiront ceux soucieux d’éttendre sa portée aux limites extrêmes de la dissimulation et de la censure officielle. Voilà ce que je n’ai pas l’intention de laisser faire dans la mesure où j’en ai le contrôle. Et aucun officiel de mon administration, quelque soit son rang, civil ou militaire, ne devrait interpréter mes paroles ici ce soir comme une justification pour censurer la presse, étouffer la dissidence, cacher nos erreurs ou taire au public et à la presse les faits qu’ils méritent de savoir.

Mais je demande à tout publiciste, tout éditeur, tout journaliste dans ce pays de rééxaminer ses propres principes moraux et de reconnaître la nature du péril qui menace notre pays. En temps de guerre, le gouvernement et la presse ont traditionellement mis en commun leurs efforts reposant largement sur l’auto-discipline, pour empêcher la divulgation d’informations non-autorisées à l’ennemi. En temps de danger « clair et présent », les tribunaux ont maintenu que même les droits privilégiés du premier ammendement doivent céder devant le besoin commun de sécurité nationale.

Aujourd’hui, aucune guerre n’a été déclarée, et aussi féroce le combat puisse t’il être, elle pourrait bien ne jamais se déclarer à la façon habituelle. Notre mode de vie est attaqué. Ceux qui se veulent nos ennemis progressent partout dans le monde. LA survie de nos amis est menacée. Et pourtant, aucune guerre n’a été déclarée, aucune frontière n’a été franchie par des troupes en marche, aucun missile n’a été tiré.

Si la presse attend une déclaration de guerre avant d’imposer l’auto-discipline qui s’impose dans ces conditions, alors peux seulement dire qu’aucune guerre n’a jamais autant menacé notre sécurité. Si vous attendez une situation de de « danger clair et actuel », alors je peux seulement dire que le danger n’a jamais été aussi clair et sa présence plus imminente.

Cela requiert un changement de perspective, un changement de tactique , un changement de missions, par le gouvernement, par le peuple, par tout homme d’affaire ou chef d’entreprise et par tout journaliste. Car nous sommes confrontés dans le monde à une conspiration monolithique et implacable qui repose essentiellement sur des moyens secrets pour ettendre sa sphère d’influence (de l’inflitration plutot que de l’invasion, de la subversion plutôt que des élections, de l’intimidation plutot que du choix libre, des guerillas de nuit plutot que des armées en plein jour).

C’est un système qui a mobilisé de vastes ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machinerie très efficace et au maillage très serré qui combine opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques.

Ses plans sont dissimulés, non publiés. Ses erreurs sont cachées, non affichées. Ses dissidents sont réduits au silence, pas complimentés. Aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret révélé. Il conduit la guerre froide, bref, avec une discipline de temps de guerre aucune démocratie ne pourrait jamais esperer ou désirer bien se porter.

Cependant, toute démocratie reconnait les restrictions nécessaires liées à la sécurité nationale ( et la question demeure de savoir si ces restrictions doivent être plus strictement observées si nous devons faire face à ce genre d’attaque et d’ incontestable invasion.)

A vrai dire c’est un fait que les ennemis de cette nation se sont ouvertement vantés d’acquérir dans nos journaux les informations qu’ils auraient du obtenir dans le cas contraire en engageant des agents, par le vol, la corruption et l’espionnage; que les détails des plans secrets de cette nation pour contrer les opérations secrètes de l’ennemi ont été mis à la portée de chaque lecteur de journal, ami autant qu’ennemi; que les effectifs , la puissance, l’emplacement et la nature de nos forces et armes, et nos plans et stratégie pour leur utilisation ont tous été précisés dans la presse et autres médias à un degré suffisant pour satisfaire n’importe quelle puissance étrangère; Et que dans au moins un cas, la publication de détails concernant un mécanisme secret par lequel les satellites étaient suivis, a demandé son altération au prix de beaucoup de temps et d’argent.

Les journaux qui ont imprimés ces histoires étaient loyals, patriotiques, responsables et de bonne volonté. Si nous avions été engagés dans une guerre ouverte, ils n’ auraient sans aucun doute pas publiés ces faits. Mais en l’absence de guerre ouverte, ils ne reconnaissaient que les contrôles du journalisme et non ceux de la sécurité nationale. Et la question que je pose ce soir est de savoir si des contrôles additionnels ne devraient pas être adoptés maintenant.

A vous seuls d’y répondre. Aucun officiel ne devrait le faire à votre place. Aucun plan gouvernemental ne devrait imposer ses restrictions contre votre volonté. Mais je manquerais à mon devoir envers la nation, considérant toutes les responsabilités que nous assumons maintenant et tous les moyens dont nous disposons pour remplir ces responsabilités, si je n’attirais pas votre attention sur ce problème et ne conseillais vivement sa considération réfléchie.

En de nombreuses occasions auparavant, j’ai dit (et vos journaux ont constamment dit) que nous sommes en des temps qui font appel au sens du sacrifice et à l’auto-discipline de chaque citoyen. Ils demandent que chaque citoyen mette en balance ses droits et son confort avec ses obligations au bien commun. Je ne peux pas croire maintenant que
ces citoyens qui travaillent dans le journalisme se considèrent non concernés par cet appel.

je n’ai pas l’intention de mettre en place un nouveu bureau de l’information sur la guerre pour canaliser le flot des nouvelles. Je ne suggère pas de quelconque nouvelles formes de censure ou quelconque nouveau types de classification pour le secret. Je n’ai pas de réponse évidente au dilemme que j’ai soulevé, et ne chercherais pas à l’imposer si j’en avais une. Mais je demande aux membres de la profession journalistique et de l’industrie dans ce pays de réexaminer leurs propres responsabilités, de considérer le degré et la nature du danger présent, et de respecter le devoir d’ auto-restriction
que ce danger nous impose à tous.

Tout journal maintenant se demande, par rapport à chaque histoire: « S’agit il de nouvelles informations? ». Tout ce que je suggère est que vous ajoutiez la question: « Est ce dans l’intéret de la sécurité nationale ». Et j’espère que tout groupe en Amérique (associations et hommes d’affaire et officiels à tous niveaux) poseront la même question des
efforts à accomplir, et soummetront leurs actions aux mêmes justes contrôles.

Et si la presse américaine considérait et recommandait la mise en place volontaire de nouveaux éléments spécifiques dans les rouages du gouvernement, je peux vous assurer que nous
coopérerons de tout coeur et prendrons en considération ces recommandations.

Peut être n’y aura t’il pas de recommandations. Peut être n’y a t’il pas de réponse au dilemne auquel se trouve confrontée une société libre et ouverte dans une guerre froide et secrete. En temps de paix, toute discussion sur ce sujet, et toute action qui en résulte, sont à la fois douloureuses et inédites. Mais nous vivons un temps de paix et de péril tel qu’on n’en connu pas de précédent dans l’histoire.

C’est la nature sans précédent de ce défi qui aussi exige de vous de répondre à une deuxième obligation, une obligation que je partage. et c’est celle d’informer et d’alerter le peuple américain, de s’assurer qu’il possède tous les éléments d’information nécessaires et qu’il les comprenne également (les périls, les perspectives, les objectifs, de notre programme et les choix qui se présentent à nous.)

Aucun président ne devrait craindre que le public ne scrute son programme. Car cet examen approfondi permet la compréhension. Et la compréhension autorise le soutien ou l’opposition. Les deux sont nécessaires. Je ne demande pas à vos journaux de soutenir l’administration mais je demande votre aide dans la tâche énorme d’informer et d’alerter le peuple américain. Car j’ai toute confiance en la réponse et le dévouement de nos citoyens dès qu’ils sont pleinement informés.

Non seulement je ne pourrais pas réprimer la controverse entre vos lecteurs, mais je dis qu’elle est la bienvenue. Cette administration a l’intention d’être franche concernant ses erreurs car comme un homme sage a dit un jour: « une erreur ne devient une faute que lorsqu’on refuse de la corriger ». Nous avons l’intention de prendre la pleine responsabilité de nos erreurs. Et nous attendons de vous que vous les pointiez du doigt quand nous manquerons à cet engagement.

Sans débat, sans critique, aucune administration et aucun pays ne peuvent réussir, et aucune république ne peut survivre. c’est pourquoi Solon le législateur Athénien décréta que c’était un crime qu’un citoyen se dérobe à la controverse. Et c’est pourquoi notre presse fut protégée par le premier amendement (le seul business en Amérique spécifiquement protégé par la constitution) pas en premier lieu pour amuser ou divertir, pas pour exacerber le trivial et le sentimental, pas pour simplement « donner au public ce qu’il veut », mais pour informer, stimuler, réfléchir, faire état des dangers et opportunités,
montrer nos crises et nos choix pour mener, façonner, éduquer et parfois même provoquer la colère de l’opinion publique.

Cela signifie une plus vaste couverture et analyse des nouvelles internationales (car elle n’est plus lointaine et étrangère mais à portée de main et locale). Cela signifie une attention accrue à une compréhension améliorée des actualités autant qu’une meilleure transmission. Et cela signifie, enfin, que le gouvernement à tous les niveaux, doit remplir son obligation de vous fournir l’information la plus complète possible en dehors des limites les plus étroites de la sécurité nationale (et nous avons l’intention de le faire). C’est au tout début du 17 ème siècle que Francis Bacon remarqua trois inventions récentes qui étaient déjà en train de transformer le monde: la boussole (compas?), la poudre à canon et la machine à imprimer. MAintenant le lien entre les nations qui a été d’abord accompli par la boussole a fait de nous tous des citoyens du monde les espoirs et les craintes d’un seul devenant les espoirs et les craintes de tous. Tandis que les efforts se poursuivent pour vivre ensemble dans ce monde unique, l’évolution de la poudre à canon jusqu’à ses limites ultimes a mis en garde l’humanité contre les terribles conséquences d’un dérapage.

C’est donc de la machine à imprimer (de la mémoire des actions des hommes, la gardienne de leurs consciences, la messagère de leurs nouvelles) que nous attendons de la force et de l’assistance, qu’elle nous donne confiance qu’avec votre aide l’homme sera ce pourquoi il est né: libre et indépendant.

J.F.Kennedy

Version originale:

Mr. Chairman, ladies and gentlemen:

 I appreciate very much your generous invitation to be here tonight.

 You bear heavy responsibilities these days and an article I read some time ago reminded me of how particularly heavily the burdens of present day events bear upon your profession.

 You may remember that in 1851 the New York Herald Tribune under the sponsorship and publishing of Horace Greeley, employed as its London correspondent an obscure journalist by the name of Karl Marx.

 We are told that foreign correspondent Marx, stone broke, and with a family ill and undernourished, constantly appealed to Greeley and managing editor Charles Dana for an increase in his munificent salary of $5 per installment, a salary which he and Engels ungratefully labeled as the "lousiest petty bourgeois cheating."

 But when all his financial appeals were refused, Marx looked around for other means of livelihood and fame, eventually terminating his relationship with the Tribune and devoting his talents full time to the cause that would bequeath the world the seeds of Leninism, Stalinism, revolution and the cold war.

 If only this capitalistic New York newspaper had treated him more kindly; if only Marx had remained a foreign correspondent, history might have been different. And I hope all publishers will bear this lesson in mind the next time they receive a poverty-stricken appeal for a small increase in the expense account from an obscure newspaper man.

 I have selected as the title of my remarks tonight "The President and the Press." Some may suggest that this would be more naturally worded "The President Versus the Press." But those are not my sentiments tonight.

 It is true, however, that when a well-known diplomat from another country demanded recently that our State Department repudiate certain newspaper attacks on his colleague it was unnecessary for us to reply that this Administration was not responsible for the press, for the press had already made it clear that it was not responsible for this Administration.

 Nevertheless, my purpose here tonight is not to deliver the usual assault on the so-called one party press. On the contrary, in recent months I have rarely heard any complaints about political bias in the press except from a few Republicans. Nor is it my purpose tonight to discuss or defend the televising of Presidential press conferences. I think it is highly beneficial to have some 20,000,000 Americans regularly sit in on these conferences to observe, if I may say so, the incisive, the intelligent and the courteous qualities displayed by your Washington correspondents.

 Nor, finally, are these remarks intended to examine the proper degree of privacy which the press should allow to any President and his family.

 If in the last few months your White House reporters and photographers have been attending church services with regularity, that has surely done them no harm.

 On the other hand, I realize that your staff and wire service photographers may be complaining that they do not enjoy the same green privileges at the local golf courses that they once did.

 It is true that my predecessor did not object as I do to pictures of one's golfing skill in action. But neither on the other hand did he ever bean a Secret Service man.

 My topic tonight is a more sober one of concern to publishers as well as editors.

 I want to talk about our common responsibilities in the face of a common danger. The events of recent weeks may have helped to illuminate that challenge for some; but the dimensions of its threat have loomed large on the horizon for many years. Whatever our hopes may be for the future--for reducing this threat or living with it--there is no escaping either the gravity or the totality of its challenge to our survival and to our security--a challenge that confronts us in unaccustomed ways in every sphere of human activity.

 This deadly challenge imposes upon our society two requirements of direct concern both to the press and to the President--two requirements that may seem almost contradictory in tone, but which must be reconciled and fulfilled if we are to meet this national peril. I refer, first, to the need for a far greater public information; and, second, to the need for far greater official secrecy.

I

 The very word "secrecy" is repugnant in a free and open society; and we are as a people inherently and historically opposed to secret societies, to secret oaths and to secret proceedings. We decided long ago that the dangers of excessive and unwarranted concealment of pertinent facts far outweighed the dangers which are cited to justify it. Even today, there is little value in opposing the threat of a closed society by imitating its arbitrary restrictions. Even today, there is little value in insuring the survival of our nation if our traditions do not survive with it. And there is very grave danger that an announced need for increased security will be seized upon by those anxious to expand its meaning to the very limits of official censorship and concealment. That I do not intend to permit to the extent that it is in my control. And no official of my Administration, whether his rank is high or low, civilian or military, should interpret my words here tonight as an excuse to censor the news, to stifle dissent, to cover up our mistakes or to withhold from the press and the public the facts they deserve to know.

 But I do ask every publisher, every editor, and every newsman in the nation to reexamine his own standards, and to recognize the nature of our country's peril. In time of war, the government and the press have customarily joined in an effort based largely on self-discipline, to prevent unauthorized disclosures to the enemy. In time of "clear and present danger," the courts have held that even the privileged rights of the First Amendment must yield to the public's need for national security.

 Today no war has been declared--and however fierce the struggle may be, it may never be declared in the traditional fashion. Our way of life is under attack. Those who make themselves our enemy are advancing around the globe. The survival of our friends is in danger. And yet no war has been declared, no borders have been crossed by marching troops, no missiles have been fired.

 If the press is awaiting a declaration of war before it imposes the self-discipline of combat conditions, then I can only say that no war ever posed a greater threat to our security. If you are awaiting a finding of "clear and present danger," then I can only say that the danger has never been more clear and its presence has never been more imminent.

 It requires a change in outlook, a change in tactics, a change in missions--by the government, by the people, by every businessman or labor leader, and by every newspaper. For we are opposed around the world by a monolithic and ruthless conspiracy that relies primarily on covert means for expanding its sphere of influence--on infiltration instead of invasion, on subversion instead of elections, on intimidation instead of free choice, on guerrillas by night instead of armies by day. It is a system which has conscripted vast human and material resources into the building of a tightly knit, highly efficient machine that combines military, diplomatic, intelligence, economic, scientific and political operations.

 Its preparations are concealed, not published. Its mistakes are buried, not headlined. Its dissenters are silenced, not praised. No expenditure is questioned, no rumor is printed, no secret is revealed. It conducts the Cold War, in short, with a war-time discipline no democracy would ever hope or wish to match.

 Nevertheless, every democracy recognizes the necessary restraints of national security--and the question remains whether those restraints need to be more strictly observed if we are to oppose this kind of attack as well as outright invasion.

 For the facts of the matter are that this nation's foes have openly boasted of acquiring through our newspapers information they would otherwise hire agents to acquire through theft, bribery or espionage; that details of this nation's covert preparations to counter the enemy's covert operations have been available to every newspaper reader, friend and foe alike; that the size, the strength, the location and the nature of our forces and weapons, and our plans and strategy for their use, have all been pinpointed in the press and other news media to a degree sufficient to satisfy any foreign power; and that, in at least in one case, the publication of details concerning a secret mechanism whereby satellites were followed required its alteration at the expense of considerable time and money.

 The newspapers which printed these stories were loyal, patriotic, responsible and well-meaning. Had we been engaged in open warfare, they undoubtedly would not have published such items. But in the absence of open warfare, they recognized only the tests of journalism and not the tests of national security. And my question tonight is whether additional tests should not now be adopted.

 The question is for you alone to answer. No public official should answer it for you. No governmental plan should impose its restraints against your will. But I would be failing in my duty to the nation, in considering all of the responsibilities that we now bear and all of the means at hand to meet those responsibilities, if I did not commend this problem to your attention, and urge its thoughtful consideration.

 On many earlier occasions, I have said--and your newspapers have constantly said--that these are times that appeal to every citizen's sense of sacrifice and self-discipline. They call out to every citizen to weigh his rights and comforts against his obligations to the common good. I cannot now believe that those citizens who serve in the newspaper business consider themselves exempt from that appeal.

 I have no intention of establishing a new Office of War Information to govern the flow of news. I am not suggesting any new forms of censorship or any new types of security classifications. I have no easy answer to the dilemma that I have posed, and would not seek to impose it if I had one. But I am asking the members of the newspaper profession and the industry in this country to reexamine their own responsibilities, to consider the degree and the nature of the present danger, and to heed the duty of self-restraint which that danger imposes upon us all.

 Every newspaper now asks itself, with respect to every story: "Is it news?" All I suggest is that you add the question: "Is it in the interest of the national security?" And I hope that every group in America--unions and businessmen and public officials at every level-- will ask the same question of their endeavors, and subject their actions to the same exacting tests.

 And should the press of America consider and recommend the voluntary assumption of specific new steps or machinery, I can assure you that we will cooperate whole-heartedly with those recommendations.

 Perhaps there will be no recommendations. Perhaps there is no answer to the dilemma faced by a free and open society in a cold and secret war. In times of peace, any discussion of this subject, and any action that results, are both painful and without precedent. But this is a time of peace and peril which knows no precedent in history.

II

 It is the unprecedented nature of this challenge that also gives rise to your second obligation--an obligation which I share. And that is our obligation to inform and alert the American people--to make certain that they possess all the facts that they need, and understand them as well--the perils, the prospects, the purposes of our program and the choices that we face.

 No President should fear public scrutiny of his program. For from that scrutiny comes understanding; and from that understanding comes support or opposition. And both are necessary. I am not asking your newspapers to support the Administration, but I am asking your help in the tremendous task of informing and alerting the American people. For I have complete confidence in the response and dedication of our citizens whenever they are fully informed.

 I not only could not stifle controversy among your readers--I welcome it. This Administration intends to be candid about its errors; for as a wise man once said: "An error does not become a mistake until you refuse to correct it." We intend to accept full responsibility for our errors; and we expect you to point them out when we miss them.

 Without debate, without criticism, no Administration and no country can succeed--and no republic can survive. That is why the Athenian lawmaker Solon decreed it a crime for any citizen to shrink from controversy. And that is why our press was protected by the First Amendment-- the only business in America specifically protected by the Constitution- -not primarily to amuse and entertain, not to emphasize the trivial and the sentimental, not to simply "give the public what it wants"--but to inform, to arouse, to reflect, to state our dangers and our opportunities, to indicate our crises and our choices, to lead, mold, educate and sometimes even anger public opinion.

 This means greater coverage and analysis of international news--for it is no longer far away and foreign but close at hand and local. It means greater attention to improved understanding of the news as well as improved transmission. And it means, finally, that government at all levels, must meet its obligation to provide you with the fullest possible information outside the narrowest limits of national security--and we intend to do it.

III

 It was early in the Seventeenth Century that Francis Bacon remarked on three recent inventions already transforming the world: the compass, gunpowder and the printing press. Now the links between the nations first forged by the compass have made us all citizens of the world, the hopes and threats of one becoming the hopes and threats of us all. In that one world's efforts to live together, the evolution of gunpowder to its ultimate limit has warned mankind of the terrible consequences of failure.

 And so it is to the printing press--to the recorder of man's deeds, the keeper of his conscience, the courier of his news--that we look for strength and assistance, confident that with your help man will be what he was born to be: free and independent.

Bonjour à tous,
La route de pétrole.http://img146.imageshack.us/img146/1980/axisofwarsuy7.swf


Yes we can :frowning: à [*1] 4 ce n’est pas évident.
http://www.voltairenet.org/article159160.html
http://www.youtube.com/watch?v=MouUJNG8f2k&eurl=
http://www.youtube.com/watch?v=e-KJCMWcoms&eurl=

[*1] ajouter le 8-04-2009:
Source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13091
[…]
Quatre pôles se livrent bataille :

Le pôle Défense, autour de Brent Scowcroft, des généraux opposés à Rumsfeld et bien sûr de Robert Gates, aujourd’hui le véritable maître à Washington. Ils préconisent la fin de la privatisation des armées, une sortie « honorable » d’Irak mais la poursuite de l’effort états-unien en Afghanistan pour ne pas donner l’impression d’une débandade, et enfin un accord avec les Iraniens et les Syriens. Pour eux, la Russie et la Chine restent des rivaux qu’il faut isoler et paralyser. Ils abordent la crise financière comme une guerre au cours de laquelle ils vont perdre des programmes d’armement et diminuer le format des armées, mais doivent maintenir une supériorité relative. Peu importe qu’ils perdent en puissance, s’ils restent les plus forts.

Les départements du Trésor et du Commerce, autour de Tim Geithner et Paul Volcker, les protégés des Rockefeller. Ils sont issus de la Pilgrim’s Society et s’appuient sur le Groupe des Trente, le Peterson Institute et la Commission trilatérale. Ils sont soutenus par la reine Elizabeth II et veulent sauver à la fois Wall Street et la City. Pour eux la crise est un coup dur puisque les revenus de l’oligarchie financière sont en chute libre, mais c’est surtout une occasion rêvée de concentrer le capital et de piétiner les résistances à la globalisation. Ils sont obligés temporairement de réduire leur train de vie pour ne pas susciter de révolutions sociales, mais ils peuvent simultanément s’enrichir en rachetant des fleurons industriels pour une bouchée de pain. Sur le long terme, ils ont le projet d’instaurer -non pas un impôt mondial sur le droit de respirer, ce serait grossier-, mais une taxe globale sur le CO2 et une Bourse des droits d’émission -ce qui revient à peu prés au même en paraissant écolo-. Contrairement au Pentagone, ils militent pour une alliance avec la Chine, du fait notamment qu’elle détient 40 % des bons du Trésor US, mais aussi pour empêcher l’émergence d’un bloc économique extrême-asiatique centré sur la Chine et drainant les matières premières africaines.

Le pôle du département d’État autour d’Hillary Clinton, une chrétienne fondamentaliste, membre d’une secte très secrète, la Fellowship Foundation (dite « La » Famille). C’est le refuge des sionistes, l’ultime réserve des néo-conservateurs en voie de disparition. Ils préconisent un soutien inconditionnel à Israël, avec une pointe de réalisme car ils savent que l’environnement a changé. Il ne sera plus possible de bombarder le Liban comme en 2006, car le Hezbollah dispose maintenant d’armes anti-aériennes performantes. Il ne sera plus possible de pénétrer dans Gaza comme en 2008 car le Hamas a acquis des missiles anti-char Kornet. Et si les États-Unis ont du mal à payer les factures de Tel-Aviv, il est peu probable que les Saoudiens pourront y suppléer sur le long terme. Il faut donc gagner du temps, au besoin par quelques concessions, et trouver une utilité stratégique à Israël. La principale mission de Madame Clinton, c’est d’améliorer l’image des États-unis, non plus en faisant des relations publiques (c’est-à-dire en justifiant la politique de Washington), mais par la publicité (c’est-à-dire en vantant les qualités réelles ou imaginaires du modèle US). Dans ce contexte, les sionistes devraient pousser le projet Korbel-Albright-Rice de transformation de l’ONU en un vaste forum impotent et de création d’une organisation concurrente, la Communauté des démocraties, appuyée sur son bras armé, l’OTAN. Pour l’heure, ils sont occupés à saboter la conférence de Durban II qui, au lieu de célébrer la « seule démocratie du Proche-Orient », dénonce le régime d’apartheid au pouvoir à Tel-Aviv. Avec le secrétaire d’État adjoint, James Steinberg, ils envisagent la crise financière comme un Blitzkrieg. Il va y avoir beaucoup de casse, mais c’est le moment de détruire des rivaux et de s’emparer par surprise de leviers de commande. Leur problème n’est pas d’accumuler des richesses par des achats et des fusions, mais d’imposer leurs hommes partout dans le monde aux ministères des Finances et à la tête des institutions bancaires.

Enfin le Conseil National de Sécurité sur s’exerce l’influence de Zbignew Brzezinski, qui fut le professeur d’Obama à Columbia. Celui-ci devrait abandonner son rôle traditionnel de coordination pour devenir un véritable centre de commandement. Il est dirigé par le général Jones, qui a été suprême commandeur de l’OTAN et a porté l’Africa Command sur les fonds baptismaux. Pour eux, la crise financière est une crise de la stratégie impériale. C’est l’endettement faramineux souscrit pour financer la guerre en Irak qui a précipité l’effondrement économique des États-Unis. Contrairement à 1929, la guerre ne sera pas la solution, c’est le problème. Il faut donc mener trois desseins simultanés : forcer les capitaux à rentrer aux Etats-Unis en cassant les paradis fiscaux concurrents et en déstabilisant les économies des pays développés (comme cela a été testé en Grèce); maintenir l’illusion de la puissance militaire US en poursuivant l’occupation de l’Afghanistan; et étouffer les alliances naissantes Syrie-Iran-Russie, et surtout Russie-Chine (Organisation de coopération de Shanghai). Le Conseil va privilégier toutes les formes d’action clandestine pour donner au Pentagone le temps nécessaire à sa réorganisation.

Obama essaie satisfaire tout le monde d’où la confusion ambiante.[…]


On se demande pourquoi ils ont publié maintenant cet article ?

Ajouter le 18-03-2009
Le 11 septembre 2001 : une provocation mondiale
Source: http://www.voltairenet.org/article159301.html


Ajouter le 2-04-2009
La stratégie de l’OTAN,
La mer Noire, passerelle du Pentagone vers trois continents et le Moyen-Orient
par Rick Rozoff
Source: http://www.voltairenet.org/article159497.html


Ajouter le 02-05-2009

Commentaire:La pratique semble la même afin de régulariser les paradis fiscaux.

Le Commandeur de l’OTAN, ordonne le massacre des milliers de civils afghans : les paysans qui cultivent le pavot et les trafiquants, dès lors qu’ils rivalisent avec le monopole de la famille Karzaï, doivent être éliminés par les troupes de l’OTAN.

Source: http://www.reopen911.info/News/2009/04/27/le-commandeur-de-lotan-qui-voulait-une-nouvelle-mission-pour-ses-troupes-en-afghanistan/


Chap VII
De la Neutralité, et du passage des Troupes en pays neutre
Source: http://files.libertyfund.org/files/1052/0586-02_Bk.pdf

« Cf Message n°4923 » et suivant…

Osi, ces messages ont eu leur réponse… ou il fallait répondre, chez J4M, la ou ils retourneraient sur l’audience qu’ont eu les messages originaux. Le faire ici aurait été precher seulement pour les convainçus que nous sommes déjà.

Vous utilisez quel pseudo, chez J4M?

Nuremberg

Assez d’accord avec Osi007 (son 4917) que la procédure de Nuremberg est une occasion manquée. C’est à son sujet que Montgomery avait dit : 'Espérons que nous gagnerons aussi la prochaine".

Sur les trois chefs d’inculpation (crimes contre la paix, crimes contre l’humanité, crimes de guerre), les vainqueurs s’en seraient assez bien tirés - d’après ce qu’on croit savoir - pour ce qui est des crimes de guerre, en admettant que les bombardements d’Hiroshima et surtout de Nagasaki n’entraient pas dans cette catégorie mais dans celle des crimes contre l’humanité. JR

Moi je crois que Nuremberg à été par contre une occasion ratée justement parce-que on à tout fait pour éliminer toute accusation qui aurait pu se tourner aussi contre l’action des armées victorieuses… c’est à dire, on à cherché à comdamner les nazis pour tout ce qu’ils avaient fait que n’avaient PAS fait les alliées… mais on ne chercha pas à les condamner pour ce que avaient fait aussi les alliées, question d’éviter devoir condamner les alliées aussi.

Et moi je ne parle évidemment pas de Hiroshima et Nagasaki, mais plutôt entre autres du bombardement massif de Berlin et de Dresden, c’est à dire de population civile…

Bonjour à tous,

@ NingúnOtro

Je n’ai pas participé au débat, le contexte du texte force les participants à le voir comme une somme d’individus égocentriques liées seulement par les intérêts économiques et organisation juridique et formelle, et de l’autre comme des divers groupes qui sont facile à manipuler et instrumentaliser. Peut être discutable .

Votre critique semble valable,car j’ai isolé la réponse personnelle de cette personne ici sur ce site sans préciser les contextes,je risque effectivement d’isoler l’intérêt personnel de cet auteur et de le voir de manière purement spéculative comme s’il était le seul en conflit avec les intérêts collectifs des opposants. Ce n’était pas mon but, le problème est partout:
http://www.reopen911.info/News/2008/10/01/le-11-septembre-les-medias-et-nicolas-sarkozy/

Ensuite,si on regarde en détail, le problème n’est pas si évident tant que ça, on assiste à une émulation mutuelle fictive entre les intérêts apparemment contradictoires , comme l’individuel, par rapport au collectif ou ceux des divers groupes et sous-structures sociaux sur le sujet traité. C ‹ est sur ce point que je voulais le garder ici(le nom de l’auteur n › a aucune importance) , car cette pesanteur semble avoir une similitude sur n’importe quel sujet délicat :Europe, Dette, OTAN, 911…etc.

Oui. OSI,

Avec le constat simple, quand-même, que c’est toujours quand une partie tire un quelconque profit à brouiller des pistes et à masquer des intérêts, et que cette partie-la à des ressources presque illimitées pour compliquer jusqu’au plus moindre détail, que n’importe quelle procédure devient lente à mourir et n’aboutit que une fois que n’importe quelle solution est caduque (du genre de condamner à mort des génocides après qu’ils soient déjà morts de mort naturelle par vieillesse… :wink: ).

L’argent, cet actif FICTIF, sert à acheter le temps, à rendre impossible la justice, …

Bonsoir,
« L’argent, cet actif FICTIF, sert à acheter le temps, à rendre impossible la justice, … »
Discutable :slight_smile:

Bonsoir, "L'argent, cet actif FICTIF, sert à acheter le temps, à rendre impossible la justice, ..." Discutable :)
Si vous vous trouviez, comme moi, dépendant d'avocats (j'en suis au troisième) pro-deo pour vous défendre face à l'agression d'un avocat qui est payé pour faire tout ce qui est nécessaire pour gagner... vous sauriez que le poids de l'argent l'emporte presque toujours sur la justice toute courte. Ce n'est que parce-que je me défends moi-même en depit des avocats qui me sont assignés et qui ne font pas grand chose (pour le peu qu'ils sont payés bien sur, ce n'est pas exclusivement leur faute) que je résiste encore... face au machin bureaucratique corporatif qu'est devenu la justice. Tu parles, des avocats qui n'osent pas présenter des revendications de droits, même justes, pour ne pas "déranger" des juges surmenés qui pourraient appliquer la loi du talion sur eux.

L’argent ose tout… et c’est ceux qui n’en ont pas qui en plus paient les pots cassés. La crise économique actuelle utilise le même mécanisme… les riches risquent tout, et c’est les « pauv cons » qui paient…

Bonjour à tous,
salut NingúnOtro

L’argent est comme un couteau, on peut faire de la cuisine ou nuire qlq1 d’autre…

Lorsque les législateurs et les grands patrons du monde des affaires sont des psychopathes dans leur façon de penser et de raisonner, leur « moralité » devient la culture de référence, et cette dernière se métamorphose à la « moralité » communes des populations qu’ils gouvernent. Quand cela se produit, le mental de la population est souillé de la même façon qu’un agent pathogène infecte un corps physique. Vos décrivez bien la situation: « les riches risquent tout, et c’est les « pauv cons » qui paient… ».
cependant l’argent n’est qu’un instrument comme un autre, Il faudrait souligner que les « fous » n’ont pas besoin de l’adhésion de larges populations, mais seulement d’une minorité puissante qui puisse à la fois « orienter » la population et la contrôle, elle exploite cette peur et la crainte de perdre le confort matériel auquel la société a accès : divertissements, sports, jeux, etc. L’argent joue un stimulateur non négligeable sur ce point…

Les gens qui détiennent les médias, l’industrie de l’armement et ses soutiens au sein de l’armée, les compagnies pétrolières, banques…etc Ils se moquent complètement du mécontentement populaire. Et ce n’est pas le droit artificiel et schématisé qui vont les empêcher. Même ils poussent la manipulation à un type de blocage subversif jusqu’à instaurer un droit international pour résoudre les problèmes qu’ils ont bien profité. Or on est même pas capable de respecter:
Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation…"
Article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme signée Le 10 décembre 1948 par les 58 États Membres des Nations Unies.

http://uk.youtube.com/watch?v=AmtHDfYZHBs&eurl=http://www.lepost.fr/article/2008/10/02/1278780_quand-c-est-la-crise-dans-les-pays-riches-c-est-l-enfer-dans-les-pays-pauvres.

Autre exemple, l’esclavage fut aboli au 19ième siècle mais de nos jours grâce à un habillage humaniste et règlementaire basé sur la politique des institutions créées à Bretton Woods à la fin de la guerre, absolument rien n’a changé, les pays du Nord continuent à s’enrichir au détriment de ceux du Sud…

On peut même déceler que l’idée entière du capitalisme est comme une idée narcissique. C’est le mythe du succès individuel : Visez la Première place, Si vous travaillez suffisamment dur, vous aussi, vous pourrez devenir riche et réussir, Si vous échouez, c’est votre propre faute. Paradoxalement, ils ont besoin du peuple pour renflouer leurs erreurs collectives…

L’exemple de Bush est encore et encore révélateur,il dépensait « 3 Trillion $ » depuis 9-11-2001,la politique de BUSH n’affecte pas négativement l’Américain moyen de façon trop flagrante, celui-ci ne se sent pas suffisamment menacé pour vouloir y changer quelque chose. Notre société française,est pratiquement dans ce processus de pathocratie artificiellement induite par contamination (usa).

Il faudrait donc complètement ajouter sur notre vision de la société, que le mal marcrosocial peut instrumentaliser l’argent. Biensur,un certain nombre de psychopathes soient des criminels et aient eu affaire à la justice et que certains soient en fait des tueurs en série, MAIS un grand nombre d’entre eux n’ont jamais d’ennui avec la justice, ils sont les plus intelligents, et aussi les plus dangereux parce qu’ils ont trouvé des moyens d’utiliser le système à leur avantage.

Un régime politique pathologique localise les individus psychopathes œuvrant dans leur propre cause , il facilite ainsi leurs études universitaires et leurs diplômes ainsi que l’obtention de postes-clés avec un pouvoir d’encadrement des organisations scientifiques et culturelles. Ce sont eux qui surveillent les articles scientifiques pour leur « propre idéologie » et qui font tout pour s’assurer qu’un bon spécialiste se verra refuser la documentation scientifique dont il aura besoin.

Exemple, le concept de psychopathie a été fortement rétréci, et se réfère maintenant à un trouble de la personnalité spécifique uniquement …On arrive même à un point où toute personne se rebellant contre un système qui le choque par son étrangeté et son immoralité, peut facilement être désigné par les représentants du dit gouvernement comme un individu « mentalement anormal », quelqu’un qui a un « trouble de la personnalité » et qui devrait subir un traitement psychiatrique.[*1]

La seule manière de nous protéger contre cette pensée pathologique macrosociale est de nous vacciner contre elle, et cela se fait en en apprenant le plus possible sur sa nature. Sinon notre situation risque d’aller vraiment dans une situation délicate. La structure pathocratique s’applique non seulement aux gouvernements, mais aussi aux autres groupes et organisations partout où le pouvoir s’accumule…


Ajouter le 06-03-2009
[*1]: http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/un-cadre-de-formation-pour-les-psychotherapeutes_745079.html


Ajouter le 19-04-2009
Contre la Psychologie officielle asservissante et accusatrice.

Les sciences mentales sont sans doute les plus instrumentalisées et idéologisées par les tyrans de l’ordre social qui définissent l’axiologie systémique. Elles constituent dans la majorité des cas, le signe du pouvoir suprême et régalien des establishments dont le sceptre oligarchique régit la société et s’érige divin par la redéfinition de la nature humaine des individus selon les mesures et les schèmes d’intérêts du pouvoir économique et politique.[…]

Source: http://www.legrandsoir.info/article8406.html

07/08/2012
Webster Tarpley décortique la tentative de déstabilisation de la Syrie
Source: http://www.dailymotion.com/video/xsi6ke_webster-tarpley-decortique-la-tentative-de-destabilisation-de-la-syrie-s-t_news#from=embediframe

Regardez, ce sont des monstres !
Source:http://silviacattori.net/article3496.html


Un peu d’humour 2010
Source:Donde Vamos
http://dondevamos.canalblog.com/
Socialisme :

Vous avez 2 vaches. Vos voisins vous aident à vous en occuper et vous partagez le lait.

Communisme :

Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous fournit en lait.

Fascisme:

Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous vend le lait.

Nazisme:

Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend la vache blonde et abat la brune.

Dictature:

Vous avez 2 vaches. Les miliciens les confisquent et vous fusillent.

Féodalité:

Vous avez 2 vaches. Le seigneur s’arroge le tiers du lait.

Démocratie:

Vous avez 2 vaches. Un vote décide à qui appartient le lait.

Démocratie représentative:

Vous avez 2 vaches. Une élection désigne celui qui décide à qui appartient le lait.

Démocratie de Singapour:

Vous avez 2 vaches. Vous écopez d’une amende pour détention de bétail en appartement.

Anarchie:

Vous avez 2 vaches. Vous les laissez se traire en autogestion.

Capitalisme:

Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une, et vous achetez un taureau pour faire des petits.

Capitalisme Sauvage :

Vous avez 2 vaches. Vous vendez l’une, vous forcez l’autre à produire comme quatre, et vous licenciez l’ouvrier qui s’en occupait en l’accusant d’être inutile.

Bureaucratie:

Vous avez 2 vaches. Le gouvernement publie des règles d’hygiène qui vous invitent à en abattre une.
Après quoi il vous fait déclarer la quantité de lait que vous avez pu traire de l’autre, il vous achète le lait et il le jette. Enfin, il vous fait remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante.

Écologie:

Vous avez 2 vaches. Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.

Capitalisme européen :

On vous subventionne la première année pour acheter une 3è me vache. On fixe les quotas la deuxième année et vous payez une amende pour surproduction. On vous donne une prime la troisième année pour abattre la 2ème vache.

Monarchie constitutionnelle britannique :

Vous tuez une des vaches pour la donner à manger à l’autre. La vache vivante devient folle. L’Europe vous subventionne pour l’abattre. Vous la donnez à manger à vos moutons.

Captitalisme à la française :

Pour financer la retraite de vos vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (cotisation sociale de solidarité avec nos amies les bêtes).

Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique le système est déficitaire. Pour financer le déficit on lève un nouvel impôt sur la production de lait : le RAB (remboursement de l’ardoise bovine). Les vaches se mettent en grève. Il n’y a plus de lait. Les Français sont dans la rue : " Du lait on veut du lait".
La France construit un lactoduc sous la manche pour s’approvisionner auprès des Anglais. L’Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. On lève un nouvel impôt pour l’entretien du lactoduc devenu inutile.

Régime corse:

Vous avez deux cochons qui courent dans la forêt. Vous déclarez 200 vaches et vous touchez les subventions européennes.

Processus périodique de la destruction mutuelle___________________________________________________________________________________
Ajouter le 13-07-2009
Humour

Auteur: JPPetit


Ajouter le 19-06-2009
La pathocratie macrosociale:
Source: La ponérologie politique, Andrew M.LOBACZEWSKI

Elle corrode tout l’organisme social: elle en corrompt les compétences et forces. L’influence de cette aile plus idéaliste du parti sur la survie de fonctionnement du pays entier s’affaiblit graduellement. Des pathocrates « purs et durs » s 'emparent de toutes fonctions de direction de la nation dont toute la structure est anéantie. Un tel état ne peut exister que dans court terme, car aucune idéologie ne vient le vivifier. Quand arrive le temps, où tout le peuple veut vivre comme des êtres humains normaux, le système ne peut resister. Il n’y a pas de grande contre-révolution, mais un tempeux processus de régénérescence se met en place.

Elle est moins un système socio-économique qu’une structure sociale ou un système politique.
C’est une maladie macrosociale qui affecte des nations entières et qui suit le cours de ses caractéristiques pathodynamiques. Le phénomène change trop rapidement pour que nous puissons comprendre en le divisant en catégories qui impliqueraient une certaine stabilité, sans écarter les processus évolutifs auxquels les systèmes sociaux sont soumis.Toute tentative de compréhension du phénomène en lui imputant certaines propriétés de durée nous fait dès lors promptement perdre de vue son contenu du moment. La dynamique de transformation au fil du temps est inhérente à la nature du phénomène; il n’est pas possible de l’appréhender en dehors de ces paramètres.

Une idéologie préfabriquée permet de dissimuler son essence à l’esprit des scientifiques, politiciens et gens de la rue.Cette situation empêche à mettre au point aucune méthode causalement active qui pourrait empêcher l’autoreproduction pathologique du phénomène ou ses tendances à l’expansion vers l’extérieur.


Description des groupes qui forment la pathocratie macrosociale dans un pays donné à un moment donné que l’auteur (Andrew M.LOBACZEWSKI) a étudié:

  • 6% de la population constitue approximativement la structure active d’une nouvelle autorité, qui a sa propre conscience de ses propres objectifs.

  • Un deuxième groupe de 12% , qui a parvenu à ajuster leur personnalité aux exigences de la nouvelle réalité.Ce deuxième groupe est constitué d’individus qui sont, en moyenne, plus faibles, plus malades, et moins dynamiques. Dans ce groupe, la fréquence des maladies mentales connues représente le double de la moyenne nationale.

  • Le groupe de 6% représente la nouvelle noblesse; le groupe des 12% forme graduellement la nouvelle bourgeoisie, dont la situation économique est plus avantageuse. L’adaptation aux nouvelles circonstances, non sans conflits de conscience, fait des gens à la fois des roublards et des intermédiaires entre la société d’opposition et le groupe actif avec lequel ils peuvent parler un langage approprié.Ils jouent tellement un rôle tellement primordial dans ce système que les deux parties sont obligées de les ménager. Comme leurs capacités et qualifications sont meilleurs que celles des membres du groupe actif, ils occupent des postes à responsabilité.Les gens normaux les voient comme des personnes qu’ils peuvent approcher sans rencontrer d’arrogance pathologique.

  • Seuls 18% de la population du pays sont dès lors en faveur du nouveau système de gouvernement; mais en ce qui concerne la couche de la société que nous avons appelée bourgeoisie, nous pouvons avoir des doutes sur la sincérité de ses attitudes. Cette situation est celle du pays dont l’auteur est originaire. Cette proportion peut être différente dans d’autres pays: de 15% en Hongrie, à 21% en Bulgarie, mais il ne s’agit toujours que d’une minorité relativement réduite.

La pathocratie et son idéologie

L’expansion de la pathocratie

La pathocratie imposée par la force

Pathocratie artificiellement induite par contamination

Cf au message au dessus, cette affirmation mérite d’être détaillé, afin de y revenir dans le futur,cette affirmation peut s’associer avec une autre discipline comme la mathématique (Vote à la majorité qualifiée )…etc. L’ état actuelle de cette science est encore embryonnaire, je rends hommage au père de cette science (Andrew M.LOBACZEWSKWI, 86 ans)
Personnellement, le mal social et macrosocial sont les choses aussi importantes à comprendre et à résoudre de notre époque. Pour le moment, je m’efforce uniquement à mettre en place l’observation de cet auteur. Les bibliographies,je les publierai plus tard.

Le contexte d’observation plus récent:

Observable dans n’importe quel pays. Maintenant que les USA sont en bon chemin pour devenir complètement une pathocratie, et sont donc une source de contamination , les fascinateurs en faveur de cette réalité déviante prônent une économie et une « culture de style américain » et sont considérés par leurs compatriotes comme des « américanophiles ». La plupart des gens ne comprennent pas que le premier pas vers l’assimilation par la pathocratie globale que l’Amérique est en train d’essayer d’imposer au monde consiste à s’enrôler dans le système économique tel qu’il est formulé en Amérique. Un récent exemple de pays ayant refusé cette manœuvre est celui de la France qui a rejeté la Constitution Européenne, un document centré sur la transformation néo-libérale de l’économie européenne et aligné sur le modèle américain .Mais la situation a-t-elle changé depuis?

Si un noyau de ce phénomène macrosocial pathologique existe déjà dans le monde masquant toujours sa véritable réalité sous masque idéologique d’un système politique, il irradie vers d’autres pays par le biais de nouvelles codées, difficiles à comprendre pour les gens normaux, mais faciles à déchiffrer pour les psychopathes:
« voilà un endroit pour nous , il y a là maintenant une patrie où nos rêves de jeunesse peuvent devenir la réalité, où nous pourrons diriger « les autres » et vivre dans la sécurité et prospérité » .Plus fort sont ce noyau et cette nation pathocratique, plus grande est la portée du chant du sirène, qui est entendu par ceux dont la nature est déviante, comme s’ils étaient des récepteurs super-hétérodynes naturellement alignés sur la même longueur d’onde. Mais ce qui est utilisé de nos jours ce sont de réels transmetteurs radio de centaines de kilowatts, ainsi que des agents dévoués établissant des réseaux sur la planète entière.
Directement ou indirectement, c’est-à-dire par l’intermédiaire de ces agents, ces appels lancés par la pathocratie , une fois convenablement « adaptés, atteignent un cercle considérablement plus large de gens soit atteints de déviances psychologiques diverses, soit frustrés parce n’ayant pas eu l’opportunité de recevoir une éducation décente et de faire ainsi usage de leurs talents, soit atteints de blessures physiques et morales , ou qui sont simplement primitifs. La proportion de réactions à cet appel varie certes, mais nulle part elle ne représente la majorité. Quoi qu’il en soit , les fascinateurs autochtones qui apparaissent ne prennent jamais en compte le fait qu’ils sont incapable de fasciner la majorité.

Le degré de résistance des nations à ces activités dépend de nombreux facteurs, comme par exemple la prospérité et sa répartition équitable, le niveau d’éducation de la société (et spécialement des classes les plus pauvres), la proportion de participation d’individus primitifs ou atteints de déviances diverses, et la phase du cycle d’hystérie dans lequel on se trouve. Certains pays ont acquis une certaine immunité en résultat du contact direct avec le phénomène.

Une doctrine élaborée de manière approprié atteint le substrat autonome de la société et de ceux qui la traitent comme une réalité idéationelle dans des pays qui commencent seulement à émerger des conditions primitives, et qui manquent d’expérience politique. Cela se passe aussi dans des pays où une classe dirigeante extrêmement égoïste défend ses positions en se basant sur des doctrines naïvement moralisatrices, où l’injustice est commune , ou bien encore où une montée du niveau d’hystérie étouffe le bon sens. (Actuellement on est complètement dans cette situation).Les gens qui répondent aux cris de ralliement révolutionnaires ne se préoccupent plus de savoir si ceux qui exposent cette idéologie sont sincères ou bien se parent du masque de cette idéologie pour dissimuler d’autres motifs qui eux tirent leur origine de leur personnalité déviante.

A côté de ces fascinateurs il y a une autre espèce de prêcheurs d’idées révolutionnaires:une espèce dont le statut est lié à l’argent reçu en échange de ses activités. Et il est peu probable que ces rangs abritent des gens psychologiquement normaux d’après les critères plus haut. Leur indifférence aux souffrances provoquées par leurs activités provient de leur défaut de perception de la valeur des liens sociétaux ou de leur incapacité à prévoir les résultats de ces activités. Dans les processus des défaillances morales, échecs intellectuels et facteurs pathologiques s’entrecroisent au sein du réseau spatiotemporel à l’origine des souffrances individuelles et nationales. Une guerre menée avec des armes psychologiques coûte infiniment moins d’une guerre classique., mais elle a cependant un coût, particulièrement lorsqu’elle est menée simultanément dans plusieurs pays.

Les gens qui agissent au nom des intérêts de la pathocratie peuvent mener leurs activités en parallèle, sous la bannière de quelque idéologie traditionnelle ou différentes, ou même sur base d’une idéologie contradictoire qui combat l’idéologie traditionnelle. Dans ce cas, le service doit être
accompli par des individus dont la réponse à l’appel de la pathocratie est suffisamment véhémente pour empêcher les activités de l’autre idéologie qu’ils utilisent d’anéantir leurs espoirs d’arriver au pouvoir.

Mécanisme de la réforme:

Lorsqu’une société éprouve de sérieux de sérieux problèmes sociaux, il se trouve toujours l’un ou l’autre groupe de personnes sensées pour tenter d »améliorer la situation grâce à des reformes énergiques permettant d »éliminer les causes de la tension sociale. D’autres considèrent comme de leur devoir de susciter une régénérescence morale de la société. L’élimination de l’injustice sociale
et la reconstruction de la morale et de la civilisation du pays peuvent priver une pathocratie de toute chance deprendre le pouvoir. C’est pourquoi ces réformateurs et moralistes doivent absolument être neutralisés grâce à de positions libérales ou conservatrices et des mots de ralliement et une pseudo-moralité suggestifs.; si nécessaires ,les meilleurs d’entre eux les assassinent complètement.

La guerre psychologiques:

Les stratèges de la guerre psychologique décide très tôt de l’idéologie qui sera particulièrement efficace dans tel ou tel pays grâce à son adaptabilité aux traditions des pays en question. En fait, la meilleure idéologie doit pouvoir jouer le rôle d’un « Cheval de troie » pour faire entrer la pathocratie dans le pays. Ces idéologies sont ensuite graduellement adaptés à l’idéologie originelle
du plan de base. Et le masque peut enfin tomber. [*1]

*1:Les dirigeants politiques sont choisis pour leur caractère:
:wink:
XXXXX=charisme apparente
XXXX, XXXXX= air maussade
XXXXXXX=arrogance sans borne


Ajouter le 9-01-2008
Bonne année à tous,

Extrait du fonctionnement de la stratégie du choc :

" Voici donc comment fonctionne la stratégie du choc : le désastre déclencheur - le coup d’État, l’attentat terroriste, l’effondrement des marchés, la guerre , le tsunami, l’ouragan plonge la population dans un état de choc collectif. Le sifflement des bombes, les échos de la terreur et les vents rugissants « assouplissement » les sociétés, un peu comme la musique tonitruante et les coups dans les prisons où se pratique la torture. A l’instar du prisonnier terrorisé qui donne le nom de ses camarades et renie sa foi, les sociétés en état de choc en état de choc abandonnent des droits que, dans d’autres circonstances, elles auraient défendus jalousement. Jamar Perry et les autres évacués entassés dans le baton Rouge devaient renoncer à leurs logements sociaux et à leurs écoles publiques. Après le tsunami, les pêcheurs sri-lankais devaient céder au hôteliers comme prévu, les Irakiens eux , auraient dû être sous le coup du choc et de l’effroi au point d’abandonner aux bases militaires américaines et aux zones vertes la maitrise de leurs réserves de pétrole, de leurs sociétés d’Etat et de leur souveraineté. […]*1".


[1] Naomi,Klein, La stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre, 2008, p.28.
http://www.evene.fr/livres/livre/naomi-klein-la-strategie-du-choc-34620.php


Ajouter le 22-07-2009
Hugo Chávez: « Pourquoi le gouvernement états-unien ne prend-il pas des sanctions politiques et économiques contre les instigateurs du coup d’État… ? »

Objectifs micropolitiques 2009 (APROH Alliance pour le progrès du Honduras)
-Rupture de l’ordre constitutionnel
-Destruction de la démocratie en place.
-Affirmer les modèles néolibéraux (Nier que ces modèles sont épuisés dans cette région)
-Renforcer le contrôle des partis politiques et influents en plaçant des cadres dans l’Assemblée
nationale et le pouvoir judiciaire.
Objectif macropolitique:
-Bloquer la dynamique générale de gauche du continent sud-américain. Elle trouve principalement son moteur dans l’identité, l’ethnicité et l’épuisement des modèles néolibéraux, qui constituent des aspects centraux de l’émergence des pouvoirs de gauche dans cette région.
Contamination et Blocage:
L’incapacité de l’alliance APROH de comprendre et nier que les peuples sont libres de choisir le système politique et idéologique, c’est-à-dire, le souhait du peuple de voir se mettre en place des processus politiques participatifs qui permettent l’implication démocratique des hommes et femmes par le biais de l’installation d’une Assemblée Nationale Constituante.

Incubation depuis 1981:
Origine d’APROH(Alliance pour le progrès du Honduras)
Créateur:Álvarez Martínez, le principal précurseur de la Doctrine de la Sécurité et responsable
de dizaines d’assassinats et de disparitions politiques dans le pays.

Financement:

Le financement de l’organisation était transmis par les services secrets des États-Unis au travers de la secte Moon.

La composition de l’alliance(APROH)

-Un groupe de chef d’entreprise qui prône un modèle économique libéral
-Fascisme militaire et extrêmes droite entrepreneurs
-Oswaldo Ramos Soto, qui est doyen de l’Université Nationale Autonome du Honduras (UNAH).

  • La Secte Moon
    -Les ex-dirigeants syndicaux
    -Les personnalités de la Banque Nationale et étrangères
    -L’industrie chimique et textile,de l’agroalimentaire, de la télévision et de la technocratie.

Sa fonction de soumission (Macro) :
-Depuis 1981, l’alliance conseille à la commission Kessinger une solution militaire pour l’Amérique centrale.


Ressources:
Le premier coup d’État militaire de l’administration Obama
http://www.voltairenet.org/article160801.html#article160801
Honduras : les « intérêts USA » encore aux mains des militaires de la Joint Task Force Bravo
par Manlio Dinucci*
http://www.voltairenet.org/article160830.html#article160830
Washington et le coup d’État au Honduras: Voici la preuve
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14451


Ajouter 14-07-2009

  • Crise politique à Madagascar 2009, révolution orange

Ajouter le 20-03-2009
Source Anonyme
Notes de lecture

Le Chili de Pinochet (1973)

Les Etats-Unis ne supportaient pas le socialisme pacifique d’Allende, mauvais exemple pour le « cône sud », qui nuisait aux intérêts de ses entreprises, notamment ITT. La CIA croyait à l’époque que seule une dictature pouvait imposer un système aussi impopulaire que l’ultralibéralisme. La terreur mise en œuvre par Pinochet, en lançant l’armée contre la classe moyenne, prépara le terrain pour une expérience d’ultralibéralisme en vraie grandeur.

Le contrôle des prix fut supprimé, nombre d’entreprises privatisées, et les dépenses (sauf militaires) diminuées. Résultat : une inflation record du monde, l’explosion du chômage et l’omniprésence de la faim. Même les capitalistes locaux regrettaient Allende. Milton Friedman appelé en secours diagnostiqua que la réforme n’avait pas été assez radicale et qu’il fallait appliquer sa méthode avec davantage de rigueur encore. Au final le pays fut plongé dans une profonde récession et n’évita la faillite que grâce à la compagnie minière (restée nationalisée) qui générait 85% des revenus d’exportation. Pinochet ne sortit le pays de la crise à la fin de son règne qu’en virant ses économistes les plus extrémistes et en appliquant des mesures proches de celles mises en place par Allende (la démocratie en moins). Il y a tout de même eu, pour certains, un « miracle économique chilien » : en effet le Chili s’était hissé au huitième rang des pays les plus inégalitaires du monde.

En vérité ce pays n’a jamais été le laboratoire du capitalisme pur vanté par ses chantres, il a été mis en coupe réglée par un corporatisme alliant l’Etat policier et quelques grandes entreprises livrant une guerre sans merci aux travailleurs afin de s’arroger le maximum de richesse. Puisque le but n’était pas de redresser l’économie mais bien de la piller, on ne doit pas parler d’échec, mais de succès.

Bien entendu Milton Friedman nia toute implication dans les horreurs chiliennes : il n’avait fait que prodiguer des « conseils techniques ». Il est évidemment impossible de prouver qu’on a eu tort ou raison en matière d’expérience économique en vrai grandeur, seule les arguments d’autorité ont cours (de part et d’autre) puisqu’il est impossible de recommencer différemment l’expérience. Il n’y a que l’accumulation de résultats stupéfiants qui vaut démonstration.
Sommaire Les disparus d’Argentine (1976)

Comme le Chili, le Brésil, l’Uruguay et l’Argentine faisaient naguère office de vitrine d’un développement local qui s’inspirait davantage de Keynes que de Marx (la lutte contre le communisme n’était qu’un prétexte). Les généraux argentins qui destituèrent Isabel Péron s’inspirèrent largement des méthodes de Pinochet : suppression du contrôle des prix alimentaires, braderie des sociétés d’Etat aux multinationales. Par contre pour éviter la mauvaise publicité de méthodes trop brutales (qui finissent par inquiéter les investisseurs étrangers), ils s’arrangèrent pour terroriser la population sans laisser de trace, d’où les 30 000 disparitions.

A noter que les opinions occidentales sont devenues extrêmement vigilantes au sujet des violations des droits de l’homme mais n’ont jamais fait le rapprochement avec les « thérapies de choc » économiques qui les motivaient.

Résultat : Les salaires diminuèrent de 40%, le pays recommença à montrer des signes de sous-développement, et la croissance la plus spectaculaire fut celle des bidonvilles…

La guerre des malouines (1983)

Margareth Thatcher, grande admiratrice de Pinochet, se désespérait de pouvoir appliquer le « remède de cheval » de l’école de Chicago en Angleterre, elle était assurée de perdre les élections (au bout de trois ans, l’inflation et le chômage avaient doublé) quand la junte argentine (qui croulait de son côté sous le poids de la dette, et avait besoin d’une bonne petite guerre facile à gagner pour redorer son blason) lui apporta la solution inespérée en plantant son drapeau sur un îlot désertique. Dopée par la victoire, la « dame de fer » eut les coudées franches pour mener dans la foulée sa contre-révolution et lança la violence d’Etat contre les mineurs en grève (l’ennemi intérieur, qui est beaucoup plus coriace, mais tout aussi dangereux pour la liberté, disait-elle).

Preuve était faite que la révolution ultralibérale était possible dans une démocratie avancée : il suffit d’exploiter habilement toute crise qui se présente.

Le naufrage de Solidarnosc

Lors de son congrès en septembre 1981 le grand syndicat polonais se transforma en mouvement révolutionnaire et inscrivit à son programme l’intention de transformer les sociétés d’Etat géantes en coopératives démocratiques de travailleurs. La loi martiale fut déclarée et les tanks prirent position autour des usines pour geler la situation. En 1988, Gorbachev au pouvoir à Moscou autorisa des élections où Solidarnosc s’imposa. Mais l’économie était au plus mal avec une dette de 40 milliards de $ et une inflation de 600%.

Pour éviter l’effondrement total et la famine, on dut faire appel au FMI, lequel était sous la coupe des Chicago Boys. Plutôt que d’encourager une mutation en douceur derrière le rideau de fer, celui-ci vit une occasion d’appliquer sa thérapie de choc et fit pourrir la situation pour contraindre la Pologne à passer directement à l’ultralibéralisme. Le prêt octroyé, 119 millions de $, n’était qu’une aumône indécente, et un Chicago Boy pris les choses en main : les mines, les chantiers navals et les usines d’Etat furent vendus au privé.

Adieu les coopératives démocratiques. Comme le mur de Berlin tomba en 1989, c’est toute l’Europe de l’Est qui fut prise dans un tourbillon.

Solidarnosc, ayant présidé à la mise en place d’un état de précarité permanent (20% de chômage), essuya en 1993 une déroute électorale.

Le massacre de la Place Tienanmen,

En Chine le gouvernement voulait déréglementer les salaires et les prix, tout en interdisant les libertés civiles. Les manifestant voulaient exactement le contraire, c’est à dire la démocratie, mais refusait également le capitalisme déréglementé, ce que les médias occidentaux se gardèrent de souligner (on ne pouvait démontrer avec plus d’éclat que la liberté des prix et la liberté des peuples peuvent être séparés). Deng invita Milton Friedman comme conseiller et celui-ci montra Hong Kong comme exemple de pays plus libre que les Etats-Unis (malgré l’absence de démocratie) puisque le gouvernement y jouait un rôle moins grand dans l’économie.

Le Politburo reçu le message 5 sur 5. Les anciens dirigeants communistes pouvaient rester en place et imposer la liberté des marchés grâce à un contrôle autoritaire comme l’avait fait Pinochet. Les forces de répression furent considérablement renforcées et les travailleurs durent renoncer à bon nombre d’avantages et à la sécurité de l’emploi pour qu’une minorité soit libre d’engranger des profits mirobolants. Environ 2900 descendants du Parti se partageaient une fortune estimée à 260 milliards de $.

Ainsi le bastion du communisme devient l’atelier de misère le plus rentable du monde.

Comment la Russie fut bradée aux oligarques

Lors du G7 de 1991, Gorbatchev est bien étonné d’apprendre que la communauté internationale ne le soutient pas dans son action de transformation de la société russe vers une sociale-démocratie à la scandinave, en une dizaine d’années, et qu’on allait lui couper les crédits s’il ne mettait pas immédiatement en œuvre une thérapie de choc sous la houlette du FMI. Il fallait donc mettre un frein au processus démocratique engagé.

Boris Eltsine, héros populiste de la défense du Parlement face à une attaque de la vielle garde communiste, et bien disposé à jouer le Pinochet russe, prend le pouvoir. Il y a deux façon de briser une économie centralisée, soit la démocratique, plus longue, soit le partage des morceaux entre les apparatchiks, plus expéditive. Boris Eltsine préfère la seconde. Les institutions chargées du maintient de l’ordre furent renforcées et un cabinet secret soutenu techniquement par les Chicago Boys pris les réformes en main. Comme les polonais, les russes auraient préféré privatiser via des coopératives de travailleurs, mais ils furent pris par surprise lors d’une « attaque éclair » lancée pendant la « conjoncture favorable » crée par « le brouillard de la transition ». A nouveau le même scénario de la thérapie de choc : en 1992 la consommation du russe moyen avait baissé de 40% par rapport à 1991. Le parlement qui fait écho au mécontentement populaire entre en conflit avec Eltsine, en 1993 le Pinochet russe lance les chars contre l’immeuble du Parlement qu’il avait défendu deux ans plus tôt. Le programme peut commencer : suppression du contrôle des prix alimentaires, colossales réductions budgétaires, accélération des privatisations. Les russes n’arrivent pas à suivre. En contradiction avec les préconisations de l’école de Chicago, Eltsine n’autorise pas les étrangers à faire l’acquisition d’actifs russes. Le groupe des oligarques sort de l’ombre, la Russie qui ne comptait aucun millionnaire compte 17 milliardaires en 2003.

Sa popularité étant tombée en dessous de 10%, le président russe a besoin d’une bonne petite guerre et il trouve un bon prétexte avec la république sécessionniste tchétchène. Une fois débarrassé de la menace d’un changement de gouvernement, les Chicago Boys s’attaquent aux gros morceaux. Par exemple, la société pétrolière Youkos, qui contrôle plus de pétrole que le Koweït, et génère plus de 3 milliard de $ par an, fut vendue seulement 300 millions de $ (moins de 1% de sa valeur). Non seulement les richesses de la Russie furent bradées, mais acquises à l‘aide de fond publics détournés par des ministres d’Eltsine.

L’économie confisquée en Afrique du sud

Les grandes lignes du programme économique de l’ANC étaient : « nous encourageons l’habilitation économique des Noirs, et celle-ci passe inévitablement par l’appropriation de certains secteurs de l’économie par l’Etat ». A la fin de l’apartheid, l’ANC doit apprendre à gouverner. Dans la fièvre de la libération, l’attention se focalise sur les aspects politiques et, pour arracher des avantages hautement symboliques, des concessions sont faites à l’ancien pouvoir blanc. Les décisions économiques sont confiées à des experts « techniques » prétendument impartiaux du FMI, de la banque mondiale et du GATT. Faute de compétences dans le domaine économique l’ANC passe à coté des véritables enjeux et se ligote dans un filet invisible (équivalent des notes de bas de page en caractères illisibles de nos contrats d’assurance). L’essentiel des ressources reste aux mains des anciens propriétaires. Le nouveau pouvoir hérite des dettes de l ‘ancien. Le nouvel état doit même payer des retraites d’aubaine aux fonctionnaires de l’ancienne administration (comme quoi l’ultralibéralisme sait être doux à des fonctionnaires quand ça l’arrange).

Quand il ouvre les yeux sur la dure réalité, c’est trop tard : « Nous avons l’Etat, où est le pouvoir ? ».

Résultat : depuis 1990 (date de la libération de Nelson Mandela), l’espérance de vie a diminuée de 13 ans, et le taux de chômage des noirs est passé de 23% à 48%.

Crise de la dette asiatique (1997-1998)

Le succès des « tigres » économiques de l’Asie faisait rêver tous les investisseurs de la planète. Des masses énormes de capitaux étrangers tombaient sur ces pays comme des nuées de sauterelles. Comme toujours dans les bulles spéculatives, il suffit d’une rumeur (que la Thaïlande ne pouvait plus soutenir sa devise) pour que la panique s’enfle et que les capitaux mondialisés s’envolent. La crainte irrationnelle auto-entretenue est devenue une réalité et les pays furent ruinés en un rien de temps.

En pareilles circonstances, les organismes comme le FMI (dont c’est la mission) doivent octroyer des prêts décisifs pour convaincre les spéculateurs à la baisse que l’économie ne sera pas abandonnée. Or Wall Street s’y opposa et l’octogénaire Milton Friedman - encore lui - déclara qu’il fallait « laisser couler » car le marché se rétablirait tout seul.

En vérité, ces tigres asiatiques ne plaisaient guère aux puristes du libre échange car ils interdisaient l’achat d’entreprises par des étrangers et gardaient des secteurs stratégiques, comme l’énergie ou les transports, dans le giron de l’état. L’occasion était trop belle d’éliminer ces barrières commerciales. La région vidée de ses devises n’aurait d’autre ressource que de mettre ses joyaux en vente et la plus grande braderie de tous les temps allait démontrer aux incrédules qu’il ne peut exister de troisième voie entre l’étatisme socialiste et le capitalisme à la mode de l’école de Chicago. Le FMI, se voyant en chirurgien de champ de bataille, assortit ses prêts de conditions cruelles et destructrices. On estime à 24 millions le nombre d’emplois perdus.

Le choc du 11 septembre 2001

En visite sur « Ground Zero », Bush rendit hommage au dévouement des fonctionnaires et dans les mois suivants annonça la création d’un ambitieux programme public. Mais le choc ne l’avait pas converti au keynésianisme : il s’agissait d’investir des sommes colossales pour soutenir l ‘économie, mais elles ne profiteraient qu’au corporatisme. Une fois de plus il fallait profiter de l’état de choc pour avancer les pions de l’ultralibéralisme conformément à la méthode Friedman. La première étape consista à renforcer au delà de toute mesure les pouvoirs de l’exécutif dans les domaines de la police, de la surveillance, de la détention et de la guerre.

Puis ce fut le choc économique, le véritable objectif. Au lieu de brader les sociétés d’Etat existantes, comme dans les années 90, on créa de toute pièce un nouveau business, celui de la sécurité et de l’anti-terrorisme. C’était le triomphe de la contre révolution : après avoir grignoté les appendices de l’Etat depuis 30 ans, on allait pouvoir en dévorer le cœur. L’élan patriotique permis de passer outre à tout débat public. En 2003 l’Administration Bush affecta 327 milliards de $ à des entreprises privées. L’industrie de la sécurité privée connaît un boum encore plus fulgurant qu’avait été celui de l’Internet avant 2001. Le capitalisme de choc était né.


Iraq : la guerre privatisée

Cette guerre a but commercial est lancée comme un nouveau produit par une intense campagne planétaire de publicité : il faut protéger le monde contre les armes de destruction massives.

Le but était de transformer un état arabe riche en pétrole en un « état modèle », c’est à dire en une grande expérience d’ultralibéralisme, comme l’avait été le Chili pour servir de modèle à tout un continent. La guerre est une affaire trop sérieuse pour être confiée aux militaires, disait Churchill ; la vision de Bush est qu’elle doit être confiée à l’entreprise privée. L’Etat, réduit à une coquille vide, n’est plus que le pipeline qui transvase directement l’argent de la poche des contribuables dans celle des compagnies, lesquelles sont choisies en fonction de leur liens étroits avec les membres du gouvernement (lesquels ne sont plus tenus de se défaire de leurs intérêts privés pour éviter les conflits d’intérêt, comme c’était la règle autrefois). Les profiteurs de la guerre (sociétés Blackwater, Halliburton, Betchel, Carlyle …) n’ont plus besoin de faire le siège du gouvernement : ils sont le gouvernement. Il n’y a même pas d’appels d’offres (incompatibles avec la situation d’urgence), les contrats stipulent simplement que les compagnies seront remboursées des frais engagés dans la guerre, plus un certain pourcentage de bénéfice.

Une des actions les plus significative dans l’Irak vaincu consista à brader aux enchères à des compagnies étrangères les 200 sociétés d’états déclarées improductives et de remplacer toutes les productions locales par des importations. L’autorité d’occupation fit main basse sur les revenus de la société pétrolière nationale. Le taux de chômage, qui est la meilleure signature de l’école de Chicago, est monté à 67%. Puis la « reconstruction », sorte d’anti-plan Marshall, ne fit appel à aucune ressource locale. L’Administration d’occupation, appliquant le principe de Bush (si une tâche peut être accomplie par le secteur privé, il faut la lui confier) ne comportait que 1500 personnes alors que la société Halliburton en employait à elle seule 50 000 dans la région. Les irakiens, dont 655 000 furent victimes de la guerre, comprirent que la « reconstruction » était une forme inédite de razzia et eurent du mal à comprendre que l’intention était de leur offrir l’occasion de bâtir une démocratie moderne. Un demi million de fonctionnaires furent licenciés, parmi eux 400 000 militaires n’avaient guère d’autre perspective d’avenir que de se joindre à la rébellion.

L’impunité dont les entreprises de « reconstruction » étaient assurées (elles n‘étaient assujetties à aucune loi locale ou américaine) engendra une cascade de fraudes qui engouffra les pétrodollars irakien aussi vite que les dollars du contribuable américain. L’échec catastrophique de la reconstruction n’eut plus qu’à être imputé aux conflits sectaires locaux et non à la rigidité doctrinale des utopistes de Chicago. Le capitalisme de choc profita du chaos culminant en 2007 pour faire voter par le parlement irakien une loi pour soustraire du champs d’action démocratique les décisions relatives aux réserves pétrolières. But de guerre atteint, on parla d’un possible retrait.

A mesure que la guerre se prolongeait, elle n’était plus qu’une entreprise à but lucratif. Les contrats de la seule entreprise Halliburton représente presque 4 fois le budget de l’ONU pour maintenir la paix dans le monde.

La seconde vague du Tsunami (2004)

La vague qui fit 250 000 victimes et 2,5 millions de sans-abri suscita un élan de générosité sans précédent. La « reconstruction » devient une affaire sérieuse. Au Sri Lanka par exemple, des centaines de milliers de petits pêcheurs sont interdits de revenir sur le littoral « trop dangereux », ceci afin que des investisseurs étrangers puissent mettre en chantier de vastes complexes balnéaires sur ces sites trop idylliques. Les méga-désastres sont la source de méga-profits.
Sommaire Grand nettoyage à la Nouvelle Orléans (2005)

Le monde a été scandalisé par l’incurie de l’Administration Bush qui avait laissé les digues se dégrader puis a étalé au grand jour son inefficacité dans le secours aux sinistrés. Imprégné du préjugé qu’un gouvernement est là pour aider ses citoyens en cas de coup dur, on n’a pas compris tout de suite que ce fut pour le haut du pavé une divine surprise : « Nous avons enfin nettoyé les logements sociaux de la Nouvelle-Orléans. Dieu a réussi là où nous avions échoué ». L’incroyable incompétence n’était qu’une ruse pour profiter d’une si belle occasion (100 milliards de $ de fonds publics ont été débloqués).

A 93 ans « Oncle Miltie », toujours aussi virulent, écrit dans le Wall Street Journal : « La plupart des écoles sont en ruine, au même titre que les maisons des élèves qui les fréquentaient. Ils sont aujourd’hui éparpillés aux quatre coins du pays. C’est l’occasion de transformer de façon radicale le système d’éducation ».

Au lieu de reconstruire les écoles on distribue des « bons d’études » qui tombent directement dans les caisses d’écoles privées (à but lucratif et subventionnées par l’Etat). Dix-neuf mois après l’inondation, alors que la plupart des pauvres sont encore en exil, presque toutes les écoles publiques ont été remplacées par des écoles privées. Seules 4 écoles sur 123 subsistent et 4700 instituteurs ont été licenciés. Ce n’est qu’un échantillon.

Israël : la sécurité compte plus que la paix

Alors que la lutte contre le terrorisme devient la grande affaire du XXIe siècle, l’expérience d’Israël en la matière devient un atout de premier plan. L’industrie de la sécurité intérieure devient une spécialité locale de réputation internationale. La haute technologie, axée en grande partie sur la sécurité, compte aujourd’hui pour 60% des exportations. Comme la paix nuirait gravement au commerce de la sécurité, on comprend pourquoi les colombes sont bâillonnées.

Les bouleversements en Russie ont provoqué une vague d’immigration qui rend la main-d’œuvre palestinienne superflue. On peut donc boucler les territoires (ce ne sont plus les riches qui se barricadent derrière de hauts murs, ce sont les pauvres qu’on enferme). Comme l’ultralibéralisme fait naître des mégapoles de misère partout dans le monde, la barrière de sécurité devient le marché de l’avenir.

On est loin du rêve d’une planète ouverte, où l’absence de frontières serait la clé d’une prospérité sans limite. On est plutôt dans un cauchemar : les citoyens ordinaires, abandonnés par leurs Etats impuissants, croupissent dans des cloaques immondes, où des maladies jadis vaincues provoquent des hécatombes sous les caméras de surveillance. Pendant ce temps les demi-dieux de l’Etat corporatiste s’échappent en hélicoptère.


Ajouter le 23-05-2009
La Fondation Bertelsmann au service d’un marché transatlantique et d’une gouvernance mondiale
par Pierre Hillard
Source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13698


Le futur grand marché transatlantique
par Jean-Claude Paye*[1]
http://www.voltairenet.org/article159047.html
Jean-Claude Paye est sociologue. Derniers ouvrages publiés : La Fin de l’État de droit, La Dispute 2004 ; Global War on Liberty, Telos Press 2007.


Aymeric Chauprade
http://www.dailymotion.com/video/k28yS1qwOjfQUTXhIG
http://www.dailymotion.com/video/k3XiKviw4YI9z1XXn9


Ajouter le 06-05-2009
http://www.trilateral.org/EURGp/regmtgs/pdf_folder/paris08/paris08booklet.pdf


Carburant de la machine de propagande

(Ajouter le 11 novembre 2008)
Vision d’une Américaine qui habite actuellement en France

You could say that France is a blend of moderated capitalism and socialism.
But that is under threat. Thankfully, the French had the good sense to reject the European Constitution last year. I read the entire document and it consisted mainly of setting up a banking system that would impose controls on government the same way the bankers control the U.S. It would have been a big step toward U.S. style greedy, dog-eat-dog capitalism taking over here, and I was glad to see that the French can still read and think!
There are other threats to the French way of life: no one yet knows what Nicolas Sarkozy has in mind for France if he is elected president. Sarko, as he is affectionately called, is an « American-o-phile. » That’s bad news. All the French need to do is look at the U.S., maybe visit there for a few months and really get out and talk to the people on the street, in order to know that this is not the way France wants to go! Just to give you an idea of what I am talking about, allow me to quote Michael Parenti’s « Hidden Holocaust »:
Conservatives are fond of telling us what a wonderful, happy, prosperous nation this is. The only thing that matches their love of country is the remarkable indifference they show toward the people who live in it. To their ears the anguished cries of the dispossessed sound like the peevish whines of malcontents. They denounce as « bleeding hearts » those of us who criticize existing conditions, who show some concern for our fellow citizens. But the dirty truth is that there exists a startling amount of hardship, abuse, affliction, illness, violence, and pathology in this country. The figures reveal a casualty list that runs into many millions. Consider the following estimates. In any one year:

  • 27,000 Americans commit suicide.

  • 5,000 attempt suicide; some estimates are higher.

  • 26,000 die from fatal accidents in the home.

  • 23,000 are murdered.

  • 85,000 are wounded by firearms.

  • 38,000 of these die, including 2,600 children.

  • 13,000,000 are victims of crimes including assault, rape, armed robbery, burglary, larceny, and arson.

  • 135,000 children take guns to school.

  • 5,500,000 people are arrested for all offenses (not including traffic violations).

  • 125,000 die prematurely of alcohol abuse.

  • 473,000 die prematurely from tobacco-related illnesses; 53,000 of these are nonsmokers.

  • 6,500,000 use heroin, crack, speed, PCP, cocaine or some other hard drug on a regular basis.

  • 5,000+ die from illicit drug use. Thousands suffer serious debilitations.

  • 1,000+ die from sniffing household substances found under the kitchen sink. About 20 percent of all eighth-graders have « huffed » toxic substances. Thousands suffer permanent neurological damage.

  • 31,450,000 use marijuana; 3,000,000 of whom are heavy users.

  • 37,000,000, or one out of every six Americans, regularly use emotion controlling medical drugs. The users are mostly women. The pushers are doctors; the suppliers are pharmaceutical companies; the profits are stupendous.

  • 2,000,000 nonhospitalized persons are given powerful mind-control drugs, sometimes described as « chemical straitjackets. »

  • 5,000 die from psychoactive drug treatments.

  • 200,000 are subjected to electric shock treatments that are injurious to the brain and nervous system.

  • 600 to 1,000 are lobotomized, mostly women.

  • 25,000,000, or one out of every 10 Americans, seek help from psychiatric, psychotherapeutic, or medical sources for mental and emotional problems, at a cost of over $4 billion annually.

  • 6,800,000 turn to nonmedical services, such as ministers, welfare agencies, and social counselors for help with emotional troubles. In all, some 80,000,000 have sought some kind of psychological counseling in their lifetimes.

  • 1,300,000 suffer some kind of injury related to treatment at hospitals.

  • 2,000,000 undergo unnecessary surgical operations; 10,000 of whom die from the surgery.

  • 180,000 die from adverse reactions to all medical treatments, more than are killed by airline and automobile accidents combined.

  • 14,000+ die from overdoses of legal prescription drugs.

  • 45,000 are killed in auto accidents. Yet more cars and highways are being built while funding for safer forms of mass transportation is reduced.

  • 1,800,000 sustain nonfatal injuries from auto accidents; but 150,000 of these auto injury victims suffer permanent impairments.

  • 126,000 children are born with a major birth defect, mostly due to insufficient prenatal care, nutritional deficiency, environmental toxicity, or maternal drug addiction.

  • 2,900,000 children are reportedly subjected to serious neglect or abuse, including physical torture and deliberate starvation.

  • 5,000 children are killed by parents or grandparents.

  • 30,000 or more children are left permanently physically disabled from abuse and neglect. Child abuse in the United States afflicts more children each year than leukemia, automobile accidents, and infectious diseases combined. With growing unemployment, incidents of abuse by jobless parents is increasing dramatically.

  • 1,000,000 children run away from home, mostly because of abusive treatment, including sexual abuse, from parents and other adults. Of the many sexually abused children among runaways, 83 percent come from white families.

  • 150,000 children are reported missing.

  • 50,000 of these simply vanish. Their ages range from one year to mid-teens. According to the New York Times, « Some of these are dead, perhaps half of the John and Jane Does annually buried in this country are unidentified kids. »

  • 900,000 children, some as young as seven years old, are engaged in child labor in the United States, serving as underpaid farm hands, dishwashers, laundry workers, and domestics for as long as ten hours a day in violation of child labor laws.

  • 2,000,000 to 4,000,00 women are battered. Domestic violence is the single largest cause of injury and second largest cause of death to U.S. women.

  • 700,000 women are raped, one every 45 seconds.

  • 5,000,000 workers are injured on the job; 150,000 of whom suffer permanent work-related disabilities, including maiming, paralysis, impaired vision, damaged hearing, and sterility.

  • 100,000 become seriously ill from work-related diseases, including black lung, brown lung, cancer, and tuberculosis.

  • 14,000 are killed on the job; about 90 percent are men.

  • 100,000 die prematurely from work-related diseases.

  • 60,000 are killed by toxic environmental pollutants or contaminants in food, water, or air.

  • 4,000 die from eating contaminated meat.

  • 20,000 others suffer from poisoning by E.coli 0157-H7, the mutant bacteria found in contaminated meat that generally leads to lifelong physical and mental health problems. A more thorough meat inspection with new technologies could eliminate most instances of contamination–so would vegetarianism.
    At present:

  • 5,100,000 are behind bars or on probation or parole; 2,700,000 of these are either locked up in county, state or federal prisons or under legal supervision. Each week 1,600 more people go to jail than leave. The prison population has skyrocketed over 200 percent since 1980. Over 40 percent of inmates are jailed on nonviolent drug related crimes. African Americans constitute 13 percent of drug users but 35 percent of drug arrests, 55 percent of drug convictions and 74 percent of prison sentences. For non drug offenses, African Americans get prison terms that average about 10 percent longer than Caucasians for similar crimes.

  • 15,000+ have tuberculosis, with the numbers growing rapidly; 10,000,000 or more carry the tuberculosis bacilli, with large numbers among the economically deprived or addicted.

  • 10,000,000 people have serious drinking problems; alcoholism is on the rise.

  • 16,000,000 have diabetes, up from 11,000,000 in 1983 as Americans get more sedentary and sugar addicted. Left untreated, diabetes can lead to blindness, kidney failure and nerve damage.

  • 160,000 will die from diabetes this year.

  • 280,000 are institutionalized for mental illness or mental retardation. Many of these are forced into taking heavy doses of mind control drugs.

  • 255,000 mentally ill or retarded have been summarily released in recent years. Many of the « deinstitutionalized » are now in flophouses or wandering the streets.

  • 3,000,000 or more suffer cerebral and physical handicaps including paralysis, deafness, blindness, and lesser disabilities. A disproportionate number of them are poor. Many of these disabilities could have been corrected with early treatment or prevented with better living conditions.

  • 2,400,000 million suffer from some variety of seriously incapacitating chronic fatigue syndrome.

  • 10,000,000+ suffer from symptomatic asthma, an increase of 145 percent from 1990 to 1995, largely due to the increasingly polluted quality of the air we breathe.

  • 40,000,000 or more are without health insurance or protection from catastrophic illness.

  • 1,800,000 elderly who live with their families are subjected to serious abuse such as forced confinement, underfeeding, and beatings. The mistreatment of elderly people by their children and other close relatives grows dramatically as economic conditions worsen.

  • 1,126,000 of the elderly live in nursing homes. A large but undetermined number endure conditions of extreme neglect, filth, and abuse in homes that are run with an eye to extracting the highest possible profit.

  • 1,000,000 or more children are kept in orphanages, reformatories, and adult prisons. Most have been arrested for minor transgressions or have committed no crime at all and are jailed without due process. Most are from impoverished backgrounds. Many are subjected to beatings, sexual assault, prolonged solitary confinement, mind control drugs, and in some cases psychosurgery.

  • 1,000,000 are estimated to have AIDS as of 1996; over 250,000 have died of that disease.

  • 950,000 school children are treated with powerful mind control drugs for « hyperactivity » every year–with side effects like weight loss, growth retardation and acute psychosis.

  • 4,000,000 children are growing up with unattended learning disabilities.

  • 4,500,000+ children, or more than half of the 9,000,000 children on welfare, suffer from malnutrition. Many of these suffer brain damage caused by prenatal and infant malnourishment.

  • 40,000,000 persons, or one of every four women and more than one of every ten men, are estimated to have been sexually molested as children, most often between the ages of 9 and 12, usually by close relatives or family acquaintances. Such abuse almost always extends into their early teens and is a part of their continual memory and not a product of memory retrieval in therapy.

  • 7,000,000 to 12,000,000 are unemployed; numbers vary with the business cycle. Increasing numbers of the chronically unemployed show signs of stress and emotional depression.

  • 6,000,000 are in « contingent » jobs, or jobs structured to last only temporarily. About 60 percent of these would prefer permanent employment.

  • 15,000,000 or more are part-time or reduced-time « contract » workers who need full-time jobs and who work without benefits.

  • 3,000,000 additional workers are unemployed but uncounted because their unemployment benefits have run out, or they never qualified for benefits, or they have given up looking for work, or they joined the armed forces because they were unable to find work.

  • 80,000,000 live on incomes estimated by the U.S. Department of Labor as below a « comfortable adequacy »; 35,000,000 of these live below the poverty level.

  • 12,000,000 of those at poverty’s rock bottom suffer from chronic hunger and malnutrition. The majority of the people living at or below the poverty level experience hunger during some portion of the year.

  • 2,000,000 or more are homeless, forced to live on the streets or in makeshift shelters.

  • 160,000,000+ are members of households that are in debt, a sharp increase from the 100 million of less than a decade ago. A majority indicate they have borrowed money not for luxuries but for necessities. Mounting debts threaten a financial crack-up in more and more families.
    A Happy Nation?


http://www.youtube.com/watch?v=i9YR-5MwHBk
http://bulletproofbaby.net/home%20page.html
http://visiontemple.blogspot.com/2006/04/oklahoma-full-auto-shoot.html

Bonjour à tous,

Quelle leçon doit-on constater sur cet accident d’octobre 2008 dans le monde? L’argent existe toujours. Mais par la ruse, par dogme, par la tromperie, par la cupidité et par ambition de nos professionnels du spectacle politique, qui ont vendu leurs âmes certainement pour une raison évidente du pouvoir et de privilège, ont trahi en conséquence leurs concitoyens. Même si le culte de marché a subi une défaite catastrophique au cours des dernières semaines, il se trébuche uniquement.Tous les grands partis politiques en occident, depuis la trente dernière années, ont dépensé la totalité de leur carrière politique dans ce culte de marché.On remarque une fois de plus que les adeptes font appel à la déréglementation avec leurs rituelles et foi fondamentaliste sauvage.

On dirait que chaque accident est conçu par la panique déclenchée par l’effondrement d’une grande institution financière, dont les flammes sont attisées par la presse et à travers la mise attentives des déclarations et des informations dans la sphère publique. Aux États-Unis, la panique de 1907 a abouti à la création de la Réserve fédérale, alors que la crise agricole 1920/21 a abouti à la consolidation de vastes exploitations agricoles, le Crash de 1929 a entrainé une consolidation massive en puissance financière pour des gens comme JP Morgan, qui a aussi conditionné la montée du fascisme en Europe. Renforcer le pouvoir de la BCE?[*1]

Souvenons-nous cette affirmation contradictoire : « Les caisses sont vides », il semblerait que cette affirmation touche uniquement les citoyens.


[*1]Ajouter le 7-03-2009
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2209


Bonsoir à tous,
Ajouter le 7-11-2008
Source:http://www.cadtm.org/spip.php?article3845
Le sauvetage des banques et des assurances privées réalisé en septembre-octobre 2008 constitue un choix politique fort qui n’avait rien d’inéluctable et qui plombe l’avenir à plusieurs niveaux décisifs.[…]


(Ajouter le 11 novembre 2008)

Infos sur l’article sur le site d’Etienne Chouard :

« Le plan de sauvetage : l’ultime pillage de Bush »
une excellente analyse de Naomi Klein :
http://www.france.attac.org/spip.php?article9182

L’administration de Bush a embauché une firme de Wall Street, le géant mondial “Mellon Bank of New York”,qui va conduire les distributions des 700 milliards de dollars du plan de sauvetage. Mais comme d’habitude, la méthode de partage restait toujours opaque. Et cette même banque, qui gère et distribue, bénéficie en même temps aussi de l’aide, mais le montant des partages envers les élites financières sera rendu public que dans quelques mois. Il est difficile de savoir s’il y a une ferme volonté de nettoyer les produits sales du système, ou c’est une simple manipulation de leurs propres actifs en difficulté, dont certains sont soupçonnés d’être presque sans valeur…

UN SEUL député uniquement a eu le courage d’exposer les stratégies alarmistes qui ont été déployées à cette version révisée et bien calculée. Une petite anecdote, cette année, la Banque Mellon du New York a au moins deux lacunes dans la sécurité des données informatiques,soi-disant , elle a perdu des données critiques de ses clients. Dans cet incident, les numéros de sécurité sociale de 4 millions de personnes se sont volatilisés, et les documents de paiement de 50 clients institutionnels ont également aussi disparu.


30-08-2009

Source:__http://www.jovanovic.com/salomon-brothers-jovanovic.htm
extrait:
[…]Alors comment Goldman Sachs arrive-t-il à gagner autant d’argent ? Ha ha ha, Ha Ha ha, Accrochez-vous au pinceau, on enlève le plafond, eh bien tout simplement parce que c’est Goldman Sachs qui a la charge de la vente des Bons du Trésor du gouvernement américain !!! Ha Ha Ha ha Mais oui! Regardez: Bear Stearns, concurrent de GS, a été tué par Harry Paulson, ancien patron de GS. Lehman Brothers, principal concurrent de GS, a aussi été tué par Harry Paulson. Ni vu, ni connu, c’est la crise mon bon monsieur. Et dans ce domaine très spécialisé des bons du Trésor, une fois la Bear Stearn et la Lehman Brothers au tapis, qui est le grand gagnant ? Goldman Sachs !
Le reste à JP Morgan (avec le cadavre de la Bear), et les miettes données aux cochons ! Imaginez que Goldman Sachs prend son pourcentage sur tous les achats et ventes des Bons du Trésor américain, qu’il soit du gouvernement, de la région et même municipal ! Et comme vous le savez, depuis le 1er janvier 2009, AVEC CETTE CRISE COLOSSALLE ce sont des trilliards et trilliards de dettes qui ont été vendues, et on ne parle pas des Bons du trésor arrivés à échéance et sur lesquels la GS prend AUSSI sa commission ! C’est beau, c’est propre, du travail de pro, une exécution faite devant le monde entier par Paulson, ancien président de GS !

Et tenez-vous bien, en tant que Secrétaire, il avait quand même gardé ses millions de stocks options de… Goldman Sachs bien-sûr ! Il a éxécuté les deux seuls concurrents de GS, et lui a laisé une voie royale ( voir par exemple la vidéo de Glenn Beck plus bas, lui aussi scandalisé, mais il n’avait pas encore accroché ce wagon-ci, il s’est reposé sur un article de Rolling Stones). Et moi, snif, qui croyais que c’était le gouvernement américain qui vendait ou rachetait sa propre dette, un peu comme la Banque centrale anglaise… Mais non: Goldamn Sachs est le seul, ou presque, pour les enchères et aussi pour prendre sa com sur toutes les entrées et sorties passage… C’est beau des concessions comme celles-ci. Tu m’étonnes qu’ils gagnent des milliards en ce moment !
[…]


Ajouter le 09-01-2009
Historiquement parlant, les pathocraties visent à éliminer en premier lieu l’intelligentsia.Ce gaspillage des meilleurs esprits et talents mène à la catastrophe.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=1216


Ajouter le 30-01-2009
Dans le rapport fiscal de 2000, le département de la Défense avait «égaré» 1,1 billions de $, soit une fois et demie ce que le président élu Obama veut investir aux États-Unis.
http://fr.youtube.com/watch?v=eootfzAhAoU


Ajouter le 04-04-2009

Période 1810-1830

Premier krach boursier de Londres.
Météors et crises climatiques à travers le monde.
Guerres
1810-1819 Guerre de l’indépendance colombienne
1810-1816 Guerre de l’Indépendance Argentine
1810-1817 Madagascar La conquête de Merina
1810-1820 La guerre du Punjab
1810-1818 Jihad D’Amadu
1810-1821 Guerre de l’Indépendance du Mexique
1811-1818 Guerre Ottomane et de l’Arabie saoudite
1811-1825 Guerre de Bolivar

1814-1826 Guerre de l’indépendance du Chili
1815 Deuxième guerre de Barbarie
1815-1817 Second soulèvement Serbe
1817-1864 Guerre du Caucase
1817-1818 Première Guerre Seminole
1820-1823 Guerre civile espagnole, 1820-1823
1821-1831 Guerre d’indépendance grecque
1821-1823 Guerre Ottoman-Persian

1821-1837 Guerre Padri en Indonésie
1822-1844 Invasion haïtienne de la République dominicaine
1823-1826 Première Guerre birmane
1824 Guerre d’indépendance du Pérou

1825-1828 Guerre russo-persane

1825-1828 Guerre Brésil contre l’Argentine et l’Uruguay Confédération partisans.
1825-1830 Guerre de Java
1828-1829 Guerre Colombie et Pérou
1828-1829 Guerre russo-turque

Extrait du Journal hebdomadaire des arts et métiers de 1826 :
Source: http://books.google.ca/books?pg=PA84&dq=inventions&id=jQoAAAAAMAAJ&as_brr=1&hl=fr#PPA82,M1
*Incapable de se taire

Londres, 1er mars 1826

Sur la détresse actuelle du Royaume-Uni.

J’ai eu l’occasion de parler tant de fois de la prospérité industrielle de la Grande-Bretagne, et de la puissance que donne à son commerce le système des grandes associations, que je ne puis garder entièrement le silence sur la crue horrible que ce pays éprouve depuis plusieurs mois ; crise à peu près générale, on peut le dire, et qui certainement, comme ces grandes tempêtes qui semblent bouleverser la masse des flots, jusqu’au fond des mers, ne se calmera pas subitement, et laissera après elle une effroyable quantité de ruines, dont une partie aura profité à quelques-uns seulement. En sorte que cette terrible convulsion aura créé quelques nouveaux riches, et en aura renversé ou réduit à la médiocrité un grand nombre.

On ne peut se tromper maintenant sur les causes réelles et éloignées, bien qu’elles aient été ignorées durant un assez long temps, cle ce grand malheur national. J’en citerai quelques-unes.

1° La pléthore ou l’extraplénitude des richesses, qui étaient tellement multipliées en or, en papier de banque, en actions commerciales, en marchandises, en longs crédits, qu’elles se montraient partout ; et qu’une partie de ceux qui les possédaient, ne sachant à quoi les employer, se sont élancés vers les voies nouvelles (riantes à l’entrée, mais semées de précipices à une certaine distance) qui leur ont été offertes avec tout l’art de la séduction par quelques-uns de ces misérables cl fins agioteurs qui fourmillent aujourd’hui dans presque toutes les bourses de l’Europe.

J’ai vu une époque (à la fin de 1824 et en 1825)à laquelle, je puis le dire sans exagération, il n’eût fallu que quelques semaines pour placer une ou deux centaines de millions de francs d’actions dans quelque association, formée sur le simple témoignage de quelque prétendu voyageur (bien accrédité préalablement par les escrocs dont il aurait été l’instrument) pour l’exploitation d’une mine d’or ou d’argent dans laquelle on aurait trouvé, eut-on dit, ces métaux en roches compactes. Jamais la démence des illusions d’une imagination avide de richesses n’a eu un pareil exemple, ni ne se renouvellera.

Un tel désordre dans les idées nationales (car il a été à peu près général), une ardeur si vive, si obstiné à poursuivre des chimères dorées, présageaient aux esprits sages, et devaient nécessairement amener de funestes résultats.

Depuis l’époque à laquelle les Parisiens devenus fous se battaient à qui pourrait le premier échanger son argent contre les billets de l’escroc « Law » *, jamais aucun peuple ne s’était laissé abuser par des rêves pareils à ceux dont la fin a mis à découvert tant de plaies profondes faites au corps commercial et financier de la Grande-Bretagne.

2° La plétore des richesses a répandu de tous côtés l’esprit de monopole ; chacun a voulu acheter des marchandises soit pour les revendre à bénéfice, soit pour les emmagasiner, afin de dicter la loi plus tard à ceux qui devaient les consommer, en fabrique ou ailleurs.

Avec un capital de 20,000 livres, on s’est lancé dans des opérations de 100, de 150,000 livres ; et une armée d’aventuriers a envahi les affaires. Quelques-uns de ceux qui ont commencé ce genre d’opérations, sans bases et sans moyens réels, ayant fait des bénéfices, ont aiguillonne toutes les cupidités, et chacun ajouté à l’aveugle sur les marchandises, sur les effets publics, sur des actions de toute nature.

Mais ce jeu ne pouvait continuer à procurer des bénéfices. Bientôt donc la succession des achats et des reventes a atteint son apogee. Alors chaque opération a tourné à perte, et cette perte s’est accrue progressivement jusqu’à prendre le caractère de la ruine, parce que les prix ont baissé, parce que les ventes sont devenues très difficiles ; enfin, parce que les tripoteurs qui avaient acheté ont été forcés de donner à rien leurs marchandises ou leurs actions, pour faire face aux énormes engagements qu’ils avaient contractés.

3° Les capitaux des banques, si multipliés, si utiles dans l’intérieur, et ceux des banquiers particuliers qui avaient pris part à cette folie des spéculations, se sont trouvés en partie engagés à long terme, ou sur des biens-fonds, ou dans les actions, dans les emprunts, ou dans des entreprises lointaines, etc., et lorsque la foule est accourue, voulant réaliser ses billets de banque ; lorsque l’obstination et la peur sont devenues générales, les caisses les plus riches se sont trouvées pauvres et n’ont pas tardé à être épuisées, parce que l’imprévoyance avait tout dirigé sans penser à l’avenir.

4° La banque d’Angleterre ayant commis des faits du même genre, et s’étant engagée de 50 millions de francs avec le gouvernement, la banque, avec de bonnes intentions, s’est trouvée impuissante.

5° Les petits billets de 50 francs ayant été multipliés à l’excès, et se trouvant dans les mains des classes ouvrières, la peur s’est d’abord emparée de ces classes, qui ont assiégé soudainement la porte des banques.

C’est le seul mal qu’aient fait ces actions tant accusées dans les chambres ; mais, le mal eût-il été beaucoup moindre, s’il n’y avait eu que des billets de 5 livres. et de 10 livres.? Car on connaît l’esprit de toutes les foules, et les ravages que font parmi elles l’épouvante, les bruits ; on s’explique donc comment l’effroi a atteint successivement toutes les classes, et comment il les eut atteintes, même quand les billets de 2 livres. n’eussent pas existé.

6° Alors il s’est forme des ligues odieuses et dénaturées, dans le but d’augmenter le désordre des esprits et les embarras des débiteurs pour en profiter, soit par des prêts monstrueusement usuraires, soit en faisant tomber à vil prix les effets publics ; du dehors et du dedans, les marchandises, et les propriétés de toute nature, afin de s’enrichir de la ruine publique.

Mais je dois dire aussi que, dans l’intérieur, un grand nombre de lords, de propriétaires et de capitalistes puissants, ont eu une conduite vraiment admirable. Quant aux habitants de Londres, ils ont perdu la tête.

Comme cela devait être, chaque faillite en a engendré, d’étages en étage, une multitude d’autres, et a accru successivement la grandeur de la plaie nationale, en tuant tout crédit, toute Confiance, en occasionnant le resserrement des capitaux ; en sorte qu’au moment où il eut été nécessaire de les mettre tous sur la place, la circulation ordinaire a manqué de moyens.

Les banquiers et les banques qui avaient soutenu les premiers assauts ont succombé dans un second, ou dans un troisième et ceux qui ont résisté à la furie de la tempête ne l’ont pu qu’en se dépouillant, par des marchés onéreux, d’une partie de leur fortune pour sauver l’autre ; en sorte que les maux cachés ne sont pas moins grands que ceux qui ont éclaté publiquement.

8° La confiance et les moyens réels étant détruits presque partout, on n’a pu escompter le papier du commerce, et tels individus de ma connaissance qui avaient en porte-feuille, et en masses considérables, les signatures les mieux famées , les plus recherchées avant la crise, ou de grandes valeurs en marchandises, etc., ont pu à peine trouver du comptant pour faire face aux dépenses journalières de leur maison.

Je dois dire qu’en Angleterre on ne conserve en argent que le strict nécessaire, et qu’on tire sur le banquier, chez lequel on a ses fonds, au fur et à mesure des besoins.

Le dépôt ne produit aucun intérêt au propriétaire, et au contraire lorsque c’est celui-ci qui doit au banquier, ce dernier est bonifié de l’intérêt convenu entre lui et son client.

Certes, ce mode de comptes courants était très favorable au commerçant et au commerce ; mais je n’ai jamais pu concevoir pourquoi l’homme qui n’était pas négociant laissait ainsi dormir ses fonds, au milieu des dangers dont il existait tant d’exemples antérieurs.

9° La fabrication, comme la vente et la consommation intérieure, ont sensiblement diminué, et par gradation, par suite du reflux le plus tempétueux, le particulier le plus étranger aux affaires s’est trouvé atteint par le fleau.

Enfin, les choses ont été portées au point qu’on a pu craindre, pendant quelque temps, une sorte de désorganisation sociale.

10° Les gens les plus riches se sont vus tout à coup réduits à la misère, au milieu des caisses, des fabriques, ou des magasins les plus opulents, ou sur des liasses d’actions, d’effets publies et de billets, ou de lettres de change qui, quelques jours avant, étaient préférés à l’or et valaient réellement davantage.

Les pauvres se sont multipliés, parce que l’ouvrage a manqué, et si, au lieu d’être exempte d’esprit de parti et d’éléments de discordes, la nation en eût recelé d’intérieurs, comme cela se voit en d’autres pays, il est assez présumable que l’empire britannique eût éprouvé l’un des bouleversements les plus horribles dont l’histoire fasse mention.

11° Certes, le mal n’est pas à son terme ; mais sa grande furie est passée et ne se renouvellera pas. Toutefois, les faillites ne peuvent manquer de se succéder, pendant plusieurs mois, c’est-à-dire jusqu’à l’époque du dernier terme des crédits de quatre , de six mois et plus, accordés antérieurement à la crise ; car ou doit savoir que, sous le rapport de la longueur des échéances, les avantages du commerce britannique étaient infinis, chaque bonne maison ayant dans son banquier un appui sûr, et des ressources toujours proportionnées au crédit qu’elle avait sur la place.

Je le répète, le mal ne sera réellement et complètement à sa fin que lorsque tous les précédons billets à long terme auront été payés, ou protestés ; que lorsque les effets publics et les diverses actions négociables seront remontés à leur valeur réelle, ce qui demande plus de trois mois, à mon avis : or, combien d’amertumes et de transes pour les maisons les plus solides durant un si long temps, et lorsqu’un si grand nombre d’effets leur reviennent protestés chaque jour ; ce qui explique la continuation journalière des banqueroutes, et l’effroi ou les bruits sinistres qui se renouvellent si souvent à la bourse, ainsi que les ruineuses fluctuations qui oui lieu dans la valeur des effets publics.

12° Pour comble de malheur, les capitaux considérables prêtés à l’Espagne se trouvaient réellement détruits, puis-je le dire, quoiqu’on leur ait conservé la valeur fictive et de pure comédie, qu’on voit cotée dans les journaux ; et l’emprunt des Grecs venait d’être jeté, par les hasards de la guerre, dans une dépréciation presque pareille à celle des bons royaux des cortes.

13° On attribue encore ( mais c’est l’une des causes les moins influentes) une partie du mal à la disproportion existante entre la valeur de l’or et de l’argent monnayés, dans la Grande-Bretagne, ce qui a occasionné, dit-on, une grande exportation du premier.

Cependant le fait est que s’il n’y avait point eu de peur panique, le numéraire et le papier en. circulation étaient encore en proportion des besoins, et que la presque totalité des banques publiques ou particulières, et des maisons commerciales qui ont failli, était grandement au niveau de ses affaires; et que si l’importation s’est trouvée plus grande dans ces derniers temps que dans les années précédentes, comme le justifient les recettes des douanes, elle était peut-être plutôt un signe de prospérité, qu’un signe de décadence ; car la masse principale des importations consistait en matières brutes, dont le besoin augmentait en proportion de la fabrication, alors incalculable, et néanmoins inférieure aux demandes, dans un grand nombre d’articles.

La catastrophe actuelle (car c’en est bien une) n’est due qu’à une double maladie des esprits : 1° La folie des spéculations aveugles, ignorantes et sans objet réel ; 2° la peur.

Ou se tromperait donc si l’on attribuait cette catastrophe au cours naturel des choses commerciale ou au trop grand développement de l’industrie, et le temps prouvera de plus en plus, qu’on doit à des rêveurs, à des fous, à des aventuriers, les premiers maux qui ont servi d’origine à tous les autres .

La fabrique, la véritable classe commerçante, ont été en- traînées, elles sont devenues les victimes d’un fléau déchaîné par d’autres ; mais ce seront ces classes, aujourd’hui les seuls appuis, les seules nourricières de tous les empires, qui répareront les fautes, les imbécillités des classes qui leur sont étrangères, et je pourrais dire toujours contraires et trop souvent ennemies ; car, après les ligues anciennes qui méprisent ou qui craignent et qui tuent l’industrie, par calcul, dans certaines Turquies, quels ennemis plus dangereux peut-elle avoir que ces flibustiers de bourse, que ces capitalistes fainéants, dont l’avidité est insatiable, dont les intrigues et les brouilleries sèment le désordre, la méfiance et la misère, autant qu’ils en trouvent l’occasion, pour s’assurer des moissons aux dépens de l’industrie active, intelligente, et honorable ?

Le fléau de l’Europe (je ne crains ni de le dire, ni même d’assurer qu’il lui occasionnera encore de terribles maux), le fléau de l’Europe commerçante et industrielle est dans tous ces effets qu’on nomme la dette publique des états, et dans la passion générale (comme celle des cartes) , qui a converti en de véritables tripots, en de hideux repaires, les bourses à agiotage.

Pendant que les peuples s’épuisent pour payer l’intérêt des dettes contractées par les gouvernements, les capitaux et l’activité sont détournés du champ de l’industrie, et sont appliqués à un jeu immoral, autorisé, secondé partout, sans qu’on semble même s’apercevoir combien il est desséchant et ruineux pour l’industrie.

Aux causes que je viens de signaler plus haut de la détresse de l’empire britannique, et au mal que l’agiotage a causé au corps commerçant et industriel, je dois en joindre d’autres qui sont trop graves, qui ont été trop funestes au pays, pour qu’il me soit possible de les passer sous silence.

Je vais parler des combinaisons maladroites qui ont eu lieu entre la banque d’Angleterre et le gouvernement.

Un membre de la chambre des communes ( qui n’a pas été démenti) a cité les faits suivants, dans la séance parlementaire du 20 février.

Il dit qu’une masse de billets de l’échiquier, de 18 millions sterling, au mois d’octobre dernier, s’était accrue, en février suivant, jusqu’à 26 millions ;

Que ces billets, perdant 45, étaient remontés au pair, et que bientôt après ils avaient perdu 25;

Que le gouvernement avait jeté sur la place, tout à coup, 4 ou 5 millions d’effets, puis qu’il les avait retirés ;

Qu’il avait autorisé la banque à acheter pour 2 millions sterling de ses effets ; ce qui l’avait privée d’une partie de ses ressources au moment de la détresse ;

Que lorsque le change était contraire au pays, le gouvernement retirait ses effets, et qu’il les remettait en circulation lorsque le change était favorable, etc.

L’orateur a conclu de ces faits que ces fausses et arbitraires combinaisons produisaient les résultats les plus désastreux dans les fortunes particulières.

Il a reproché au gouvernement d’avoir autorisé la banque à avancera une seule maison un ou deux millions sterling, et beaucoup d’autres sommes à d’autres maisons, pour leur donner les moyens de contracter des emprunts au-dehors ; ce qui avait privé le pays d’une grande quantité de numéraire.

Il a ajouté qu’en se concertant avec la banque pour faire tomber l’intérêt de l’argent à un taux vil ( 2 ou 2 & 1/2 ) , le gouvernement avait autorisé et excité les spéculations sur les emprunts étrangers, et dans les entreprises folles dont j’ai parlé plus haut, par l’appât que présentaient aux prêteurs ou aux actionnaires l’intérêt et les bénéfices immenses qu’on leur promettait.

Effectivement la folie des spéculations, et la secte des aventuriers de bourse, ont commencé à se montrer au mois de décembre 1823, et l’orateur a fait suivre le compte ci -dessous des emprunts de 1824 et de 1825.

Emprunts de 1824 : 25,200,000 livres sterling
Emprunts de 1825 : 15,469,000 livres sterling
Total des deux années : 40,669,000 livres sterling

Le montant actuel des effets étrangers possédés par l’Angleterre est de 33,769,671 livres sterling.
La perte qu’ont éprouvée ces effets, en comparant leur valeur décroissante à celle qu’ils avaient au moment de la première vente, a été de 6,496,295 livres et elle était, le 19 février, de 9,796,440 livres.

Voici ce qu’a dit l’orateur sur les associations pour les mines du Nouveau-Monde.

Les actions de plusieurs compagnies, qui se sont vendu à 500 I., à 600 l. et plus au-dessus de leur première valeur, sont tombées au-dessous du pair, et même ne trouvent pas d’acheteurs.

L’orateur estime ainsi l’excès des importations : Coton 330,000 balles.- Soie 1,600,000 l. pesant. - En café, en objets de teinture, en bois de charpente, en laine, en vins, etc. 1,300,000 livres. - Montant estimé à une valeur non vendue de 6 millions sterling.

L’orateur fait la récapitulation suivante des valeurs, ou du numéraire exportés : Emprunts 8,125,753 livres - Mines et projets aventureux 3,097,000 livres. - Excès des importations 6,000,000 livres. - Pertes de 10% sur (estimées 36,000,000) 3,600,000 livres. - Total 20,822,753 livres dont le pays s’est follement dépouillé.

Qu’on juge quels produits fussent sortis de cette masse énorme de capitaux, si elle fût demeurée à la disposition de l’industrie !!!

Cependant, comme on n’a pas payé plus de 4 % sur les actions des mines ; comme ce paiement ne s’élève qu’à 5,097,000 livres. Enfin, comme la sortie et l’emploi réel au dehors n’ont pas excédé la moitié, l’orateur n’estime l’exportation, de ce côté, qu’à 1,647,000 livres. Mais il a ajouté qu’il y avait aujourd’hui une diminution dans le prix des marchandises de 41,000,000 de livres environ. On voudra bien observer que je ne suis ici qu’un citateur. Je rentre dans mes propres calculs. Maintenant, cherchons quelles seront les pertes réelles de la Grande-Bretagne.

Elles seront grandes, sans doute, ces pertes ; car une immense quantité de produits sont déjà perdus, ou le seront durant une année, par la diminution du travail, de la fabrication, de la consommation ; et il serait difficile de déterminer l’énormité de cette perte, qui ne sera pas sentie uniquement par les Anglais, comme le temps le prouvera à tous les peuples chez lesquels ils font des achats.

Ce qu’on peut assurer, c’est que, non seulement l’Angleterre ne dépassera pas lés bornes qu’elle avait atteintes, au moment où la crise est survenue, mais qu’elle reculera peut-être même beaucoup, et qu’elle sera heureuse, si dans deux ans elle se retrouve au même degré où elle était au moment où elle s’est arrêtée. Mais cette décadence ne sera qu’instantanée. Car il n’est pas un intérêt individuel ou partiellement public qui ne soit en union avec tous les autres pour réparer un mal qui est l’ouvrage de la nation elle-même ou de quelques individus qu’on ne peut soupçonner dans leur patriotisme.

Certes, les infortunes de la France à une époque récente furent bien plus grandes que celles qu’éprouve l’Angleterre, des ennemis croyaient l’avoir réduite pour toujours à l’état cadavéreux. La France était loin de posséder les ressources de tout genre et d’être unie comme l’Angleterre par le lien des intérêts communs. Cependant, elle n’a pas tardé à sortir grande et forte de l’abîme où l’on croyait l’avoir enfouie pour jamais.

Voilà les forces vitales des peuples et leur énergie indestructible. Comprimées, paralysées, détruites même sur quelques points, elles éclatent et se montrent sur d’autres ; et ceux-là raniment toutes les parties qu’on croyait frappées de mort.

Que ceux qui seraient assez aveugles pour sourire au malheur actuel de la Grande-Bretagne calculent les funestes suites qu’il aura pour les commerçants et les capitalistes étrangers, et ils ne tarderont pas à s’apercevoir quelle union existe dans le grand ensemble social, entre les intérêts (les plus opposés en apparence) des nations.

Avant la crise, les vendeurs accordaient de longs termes aux acheteurs, et avec l’aide des banques on faisait de grandes et belles affaires, sans avoir des capitaux très considérables. Or, ces facilités si fécondes sont retirées au commerce, et il ne les recouvrera que progressivement. Il serait inutile d’expliquer les conséquences.

Quant à la ruine réelle, sous le rapport des capitaux, elle s’élèvera,

1° À la faible somme de l’intérêt des emprunts, que le pays aura été obligé de faire au-dehors durant la grande crise ;
2° Au montant des fonds perdus avec l’Espagne, ou dans quelques mines d’une existence purement chimérique ; car les autres récompenseront les actionnaires, et la propriété des emprunts remplis en Amérique, ou sur le vieux continent, demeure à l’Angleterre.

Presque tous les capitaux nationaux existent donc toujours, quoiqu’ils aient change de mains. Ils sont encore resserrés ; mais lorsque la confiance sera rétablie, on les verra affluer comme avant la catastrophe ; et il est certain que les fabricants honorables, estimés, habiles, qui sont tombés ou qui tomberont sous des coups impossibles à prévoir, recouvreront leur crédit, et qu’ils retrouveront les fonds nécessaires pour reprendre leurs affaires. Il est certain que ceux-là seuls seront abandonnés à leurs propres ressources, qui ne méritaient que peu de confiance avant leur faillite. L’esprit de famille, les liaisons d’amitié, et plus encore les besoins, les habitudes du commerce viendront au secours des maisons renversées ; et si les bénéfices particuliers des dernières sont moins grands, les bénéfices nationaux se renouvelleront tels qu’ils étaient.

Au reste, il est très remarquable que le nombre des fabriques ruinées, est infiniment moindre que celui des banques et des tripoteurs de bourse : ce qui prouve encore que c’est dans l’industrie que se trouve la véritable force sociale d’un état, puisque c’est l’industrie qui résiste le mieux aux plus terribles catastrophes. Enfin, il est certain que les capitalistes peureux ou dénaturés qui ont enfoui leurs fonds ne tarderont pas à s’ennuyer de n’en tirer aucun produit, et qu’ils les offriront aux seuls hommes capables de les utiliser, aux hommes industrieux.

Les discussions parlementaires, les bills convertis en lois, toutes les savantes théories, toutes les plaintes et les accusations, ou les récriminations lancées de part et d’autre dans les chambres, n’auront servi qu’à agrandir, qu’à généraliser le cercle des réflexions économiques. On ne peut pas même espérer qu’elles rendront la nation plus sage, puisque déjà elles avaient eu lieu plusieurs fois sans fruit depuis quarante ans ; et les beaux discours, les décrets du parlement, ne serviront pas plus à la guérison du mal, que ne sert le cautère sur une jambe de bois (qu’on me permette cette comparaison un peu familière).

Ce ne sont ni les lois, ni les harangues parlementaires qui ont créé l’industrie ; elles n’ont consacré que les impôts, que les mesures prohibitives, et le monopole, qui devait la paralyser; l’industrie ne doit et ne devra jamais ses prospérités qu’à elle-même, et on pourrait dire que c’est en dépit de ceux qui se présentent aujourd’hui comme ses médecins ou ses protecteurs, qu’elle a conquis ses richesses : témoin l’énormité des taxes, et le prix excessif du pain, du thé, etc., etc., qui portent si haut la valeur de la main-d’œuvre.

Tout ce que demande l’industrie aux législateurs, c’est de la laisser opérer avec le moins d’entraves possible ; c’est de ne lui pas faire de mal.

Conclusion: Quoique quelques-uns de mes lecteurs, en se rappelant ce que j’ai dit des miracles de l’industrie britannique, aient pu me nommer un enthousiaste d’écu, en voyant combien la catastrophe était voisine de l’époque à laquelle je publiais mes assertions ; toutefois, je n’en retrancherai rien, et je pense qu’après avoir pesé les diverses considérations que je viens d’établir, tout le monde ne dira pas que les motifs me manquent.

J’ai abrégé autant que je l’ai pu cet article, afin de ne pas demeurer trop longtemps absent du champ de l’industrie qui opère ; mais j’ai cru indispensable d’éclairer l’origine et les suites d’une crise qui se fera sentir sur le continent, et d’avertir ceux qui vendent à l’Angleterre que la prudence, que la plus grande circonspection leur seront encore commandées pendant quelques mois, ou peut-être pendant une année. Le mois de juillet approchant, et un grand nombre de fabricants étrangers se disposant peut-être à importer leurs soieries, etc. en Angleterre, j’ai regardé comme un devoir de leur découvrir la plaie actuelle de ce pays.

Charpeney Directeur du Journal hebdomadaire des arts et métiers 1826

  • John Law de Lauriston.

P.S. Celà vous rappelle t’il quelque chose?


Ajouter le 08-04-2009
1930-2009:
Source: www.historiographie.info
La pratique du secret, qui alimente le pouvoir, afin de réorienter la perception (éducat° de la masse ) et la direction de l’Histoire officielle.

Une série sur la construction de l’Europe. Il y a pas mal d’infos intéressantes.
http://www.dailymotion.com/video/x9us1s_qui-gouverne-la-france-1-de-7_news

Mythologie


23-01-2010
Europe : Gabin visionnaire?
http://www.dailymotion.com/video/x970st_europe-gabin-visionnairey_news


Ajouter le 04-06-2009
Merci Etienne
**cs
Source: http://www.fakirpresse.info/frontoffice/main.php?rub=accueil.php
Fakir, disponible dans (presque) tous les kiosques pour 2,80 €.


Manipuler les quotas de vote pondéré par le pouvoir centralisé Européen. Est-ce possible?
La majorité qualifiée fournie un modèle du processus de décision en à 27. Le contexte est décrit par un ensemble des pays acteurs qui sont associés à un poids respectivement. On peut définir qu’une coalition est gagnante quand le poids total dépasse le quota, et le pouvoir traditionnel d’un pays est mesuré par les deux mesures, index de Shapley-Shubik ou un indice de Banzhaf. Le sujet qui m’ intéresse ici est en rapport avec le mal social et macrosocial, est-ce qu’un acteur puissant peut influencer les 27 pays. Et ce problème nous concerne tous, exemple quelle influence peut avoir la banque centrale sur les 27 pays membres ?
Mathématiquement, on tentera de majorer les indices qui permettent certainement de basculer ou modifier les pouvoirs dans chaque pays en fonction des indices. Ou encore, le choix de deux critères (index+ indice ) dans les pays membres qui peuvent influencer la puissance relative de chaque pays membre. Bref, peut-être il existe un algorithme efficace qui permet de manipuler un simple pays comme une marionnette. Bien sûr,il n’est pas encore démontré.
Mais avant de rentrer en détail,le principe de fonctionnement du vote majorité qualifiée se présente ainsi:

-Une coalition est gagnante quand l’ensemble des poids totaux des indices de pouvoir dépasse un certain quota. Sur ce point, est-ce qu’un pays peut vraiment influencer le résultat final? Cette question est pertinente, car il faudrait aussi envisager, quelques pays s’associent pour leurs propres intérêts (rien à voir avec nous les citoyens) communs.
Le pouvoir d’un pays n’est pas toujours proportionnel à son propre poids. Par exemple, dans un contexte où le quota est si élevé que la seule coalition gagnante est celle qui concerne tous les pays membres, chaque pays peut opposer son veto à la décision. Donc chaque pays a un pouvoir égal.
Par conséquent, pour mesurer le poids, il semblerait que l’Union Européenne opte soi-disant par une utilisation d’une fonction de pondération, en oubliant le droit de vote de chaque pays. Les plus utilisées donc c’est l’index de Shapley-Shubik et l’indice de Banzhaf. En résume, les deux fonctions mesurent la probabilité qu’un pays donné, soit essentiel à une formation de coalition, c’est-à-dire, que la coalition peut gagner si un pays participe à une manœuvre interne. Il est possible que les pays macrosocialement égoïstes essaient d’accroitre et consolider leur pouvoir, tel que mesuré par les indices de pouvoir, en employant sous forme de manipulation comportementale, telle que, par exemple, diviser leur poids entre plusieurs pays stratégiques.

De même, l’autorité centrale peut aussi maximiser ou minimiser l’influence d’un pays particulier en modifiant les règles du pouvoir. On remarque que l’influence du citoyen européen est complètement inexistante dans cette situation. La question est ce possible que l’autorité malveillante peut exploiter cette situation?Tout est possible…
On peut envisager trois types de comportement malhonnête :
— Les pays membres eux-mêmes
— L’autorité de contrôle
— Les actes de corruption (comportement malhonnête par un tiers).
La première forme de la manipulation est d’augmenter l’index de Shapley-Shubik. Cette situation mérite vraiment d’être étudiée en détail, en envisageant le cas le plus délicat.

L’étude se présente donc sous forme mathématique:

Dv=[Pi, Ii,q] avec Pi avec i varie de 1…27 ou encore [France,…,Malte] (les pays membres).

Ii le poids respectif de chaque pays (indices et poids )

Dv : Décision de Vote.
Une coalition est un sous-ensemble de Pi par exemple, France+Allemagne+ Pologne forment une coalition.

Commentaire:
Je m’excuse d’avance si le ton de mes propos sont loin de respecter et valoriser la langue française, car je suis entrain d’apprendre toujours de cette belle langue. A mon humble avis, l’Europe à 27, mathématiquement, elle est construite de façon avoir une barycentre équilibrée pour mieux contrôler par les 4 acteurs artificiels inséparable, et qui déconnectent complètement des citoyens Européens : Les banquiers, L’OTAN, Les multinationales, Le culte du libre échange.C’est connu, toute entreprise de rénovation dans un immeuble passe toujours par le syndicat des copropriétaires. La variable d’ajustement et la sécurité du pouvoirs se trouvent dans les futurs pays membres ou locataire.


(Ajouter le 09-01-2009)
Bibliographie
Banzhaf J. F. (1965). « Weighted voting doesnt work »: a mathematical analysis
Coleman J. S. (1971). « Control of collectivities and the power of a collectivity to act " in Social Choice, Gordon and Breach
Brams S. J., Lucas W. F. et Straffin P. D. (1982). Political and Related Models, Springer
Felsenthal D.S. et MachoverM. (2003). » The voting power approach: Response to a philosophical reproach ", European
Union Politic


Vote « NON » en 1992 et 2005

Cadres, prof. intellectuelles supérieurs MAASTRICHT:30 TCE 2005:38 Evolut°:+8

Professions intermédiaires MAASTRICHT:43 TCE 2005 :54 Evolut°:+11

Employés MAASTRICHT:56 TCE 2005:60 Evolut°: +4

Ouvriers MAASTRICHT:58 TCE 2005:81 Evolut°:+23

Commerçant,
artisans et Chefs entreprise MAASTRICHT:56 TCE 2005:55 Evolut°:-1

Retraités, inactifs MAASTRICHT:45 TCE 2005:44 Evolut°:-1

Education:

Enseigenements universitaire MAASTRICHT: 29 TCE 2005:43 Evolut°:+14

Baccalauréat MAASTRICHT:39 TCE 2005:59 Evolut°:+20

BEPC,CAP,BEP MAASTRICHT:60 TCE 2005:68 Evolut°:+8

Sans diplôme MAASTRICHT:37 TCE 2005:60 Evolut°:+3

TCE:Traité constitutionnel européen


Ajouter le 24-03-2009
Vidéo censuré sur Dailymotion et Youtube
http://www.wideo.fr/video/iLyROoafJTQf.html


Ajouter le 06-05-2009

La Commission Trilatérale et les services publics français (I)
Union Européenne et privatisation de l’éducation (II)

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/04/25/la-commission-trilaterale-et-les-services-publics-francais.html
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/04/22/union-europeenne-et-privatisation-de-l-education-ii.html

Extrait:

On trouve d’autres contributions à la même réunion de la Commission Trilatérale à partir de cette page :

http://www.trilateral.org/EURGp/REGMTGS/08paris.htm

Il semble donc bien que la politique de casse sociale et de démantèlement des services publics appliquée en France et dans bien d’autres pays soit non seulement l’application de la stratégie de l’Union Européenne et de l’OMC, mais aussi en même temps le résultat des réflexions de grands rassemblements de « décideurs » et d’ « experts » comme la Commission Trilatérale. Mais quelle liste dénoncera de tels contubernia, à l’ocasion de la campagne des prochaines élections européennes ? Qui dénoncera la « politique unique » qui nous est infligée depuis vingt-cinq ans avec des « alternances » de façade et des discours à peine variables ?

Comme en 2007 à Bruxelles, l’Europe accueillira la réunion annuelle (mondiale) de la Commission Trilatérale dans un an : à Dublin, du 7 au 9 mai 2010. Celle de 2009 a lieu à Tokyo en ce moment même. Pour 2008, Washington DC en fut l’hôte en début de campagne électorale aux Etats-Unis. Qui en parle ? Voir :

http://www.trilateral.org/recent.htm
http://www.trilateral.org/EURGp/regmtgs/pdf_folder/paris08/paris08booklet.pdf
___________________

Ajouter le 23-05-2009
Bilderberg 2009 Quelques participants de la réunion 2009
La topologie en étoile ou le diagramme des connexions du pouvoir.

**cs

Source: http://img38.imageshack.us/img38/4746/bilderberg2009dgr.jpg
L’image peut être agrandir avec le navigateur Firefox 3. La taille du fichier est environ 3 Mo.
_____________________

07-08-2012

Source:http://www.bastamag.net/article1719.html
Source en Anglais [url]http://arxiv.org/abs/1107.5728[url]Ce « fascinateur » Paul Jorion …


Ajouter le 04-06-2009
« Lobby planet »

Source: http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1694


5 juin 2009
Une enquête réalisée par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
La vérité sur les menus pouvoirs du Parlement Européen.
Source: http://www.m-pep.org/spip.php?article1352


44 282 679 d’inscrits
26 282 225 d’abstentions
781 480 Nuls
xx xxx xxx Oubliés par la démocratie
4 798 921 : Un résultat qui nous engage,
Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP,
a estimé dimanche soir que la victoire du parti de
la majorité aux élections européennes
était « un succès important ». « !!!:/ »


Ajouter le 27-07-2009


Source: http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/conflits-d-interets-et-corruption-des-associations/
Associations de patients financées par les labos: leurs conflits d’intérêts en font des moyens de pression sur les décisions politiques
Conflits d’intérêts des associations, corruption

Les décisions et réglementations concernant l’industrie pharmaceutique relèvent de la direction générale entreprises et industrie
.
Lors des débuts de la régulation européenne des questions pharmaceutiques, en 1965, puis surtout en 1975.Les médicaments étaient considérés - et le sont toujours

  • comme des marchandises comme les autres, et tout ce qui était lié à leur fabrication, à leur circulation, à la protection des brevets relevait donc d’emblée de
    cette garante du libre-échange sur le marché européen qu’est la Direction entreprises et industrie.
    Son rôle quant aux médicaments est resté le même depuis ses débuts: favoriser les intérêts industriels et la compétitivité des laboratoires pharmaceutiques
    européens, protéger les brevets et la propriété intellectuelle, bref, tout faire pour éliminer les entraves à la maximisation des profits. Y compris
    lorsqu’il s’agit de l’intérêt de la santé des patients et des usagers en général.

23-01-2010
Une vidéo du docteur Girard où il nous explique comment l’industrie pharmaceutique manipule le faune médicale :
http://www.youtube.com/watch?v=3oC6dO37UHE

Bonjour à tous,
Loi du 17-07- 1978
http://www.dailymotion.com/video/x73ywp_le-droitcest-drole_news :frowning:


"D’abord, combien tu gagnes? comment tu vis ? Après je t’écouterai attentivement "

Macro:
Source: http://etienne.chouard.free.fr/Europe/Liens.php :slight_smile:
« Le scandale des salaires et autres avantages des Commissaires européens »
un article de Gilles Raveaud, sur le site d’Alternatives économiques :
http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2009/03/31/le-scandale-des-salaires-et-autres-avantages-des-commissaires-europeens/

***
« Élections au parlement européen : combien passeront au privé ? »

http://blog.agone.org/post/2009/05/09/Elections-au-parlement-europeen:-combien-passeront-ils-au-prive
Excellente question : face à l’évidente et profonde corruption de la démocratie par les marchands,
devient plus que jamais nécessaire la vigilance citoyenne de tous les instants
(les armes à la main, comme à Athènes ?).

Micro:
Elus : le régime spécial
http://www.dailymotion.com/video/x329rf_elus-le-regime-special
http://www.dailymotion.com/video/kdbSDAdYDRd2bkoqvN

Nano:

Le maire du [parti politique] de [la commune], [Nom du Maire], a été accusé pour détournement de fonds publics, faux en écriture et favoritisme, dans le cadre d’une enquête citoyenne sur un système de fausses factures, qui pourraient atteindre [la somme].


(Ajouter le 22-11-2008)
Bonsoir à tous,
http://www.dailymotion.com/video/x7fhmd_la-loi-martiale-en-europe-cest-poss_news


(Ajouter le 28-11-2008)
Bonsoir à tous,
Film documentaire de Robert Kane Pappas, 2005. Etat des lieux sans concession du système médiatique américain par des journalistes de renom, des professeurs d’université, un membre du Congrès […]
http://video.google.com/videoplay?docid=351403092360854662&hl=fr


(Ajouter le 24-01-2009)
Bonjour à tous,

« Il y a 150 ans, la société par action était une institution pau importante. Aujourd’hui elle est omniprésente. Comme l’église, la monarchie et le parti communiste en leur temps, la société est l’institution prédominante. Ce documentaire étudie la nature, l’évolution, l’impact et le probable avenir de la société moderne. »
Source:
http://video.google.fr/videoplay?docid=-1228437881529561667&ei=TyF7SYmvM5KwiAK6orSvBQ&q=CORPORATION&hl=fr
http://video.google.fr/videoplay?docid=-7310636953754188862&ei=TyF7SYmvM5KwiAK6orSvBQ&q=CORPORATION&hl=fr
Commentaire sur le rapport du POUVOIR :
Dans ses recherches fameuses sur le « Richesse des nations », Adam Smith avait mis ses concitoyens en demeure d’en finir avec le parasitisme des nobles et de soumettre toute activité productrice à la loi de la division industrielle du travail, s’ils voulaient acquérir autant de bien-être que leurs voisins holondais. Depuis ce temps, que de chemin parcouru, « Richesse , c’est le pouvoir », avait lancé Hobbes. Smith avait repris le mot dans ses analyses et il avait fourni la clef qui libérait les bourgeois de la geôle où les seigneurs tentaient de les maintenir. Sans doute la « fortune » ne donnait-elle pas nécessairement accès au pouvoir politique, mais dans un premier temps, elle avait un usage bien meilleur:C’est qu’elle donnait"UN DROIT DE COMMANDEMENT SUR LE TRAVAIL D’AUTRUI".Or, Smith avait dit vrai:devenir « MAITRE » du travail des autres, c’était rendre bientôt caduque toute forme de pouvoir.
Bien vite, à force d’acheter du « TRAVAIL » et de diviser les tâches au sein d’ateliers toujours mécanisés[*], les plébéiens inversèrent le rapport de sujétion aux privilégiés de naissance; certains devinrent LES MAITRES DE LA NATION, si ce n’est LES MAITRES DU MONDE.

Interview de Noam Chomsky au sujet d’ Adam Smith :
Source: http://www.chomsky.info/books/warfare02.htm

Ajouter le 10-04-2009
http://video.google.fr/videoplay?docid=-7877306475042790908&ei=7xzfSdVUgvj4BoKRtGs&q=baraka&hl=fr

Ajouter le 14-04-2009

Source:
http://www.jp-petit.org/nouv_f/dessins/Notre_pain_quotidien_ARTE_7.gif
http://www.jp-petit.org/nouv_f/la_nature_violentee.htm

http://leweb2zero.tv/video/samsara_35478cbd0836511

Merci à tous et à toutes,
Merci à Carole j’ai appris des choses étrange aujourd’hui , je vais tenir mon engagement lechateau.com ;)Je veux toujours apprendre et rectifier mes erreurs
http://blogs.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog.ListAll&friendId=236839778

Je vous remercie Etienne de ne pas censurer jusqu’à maintenant mes commentaires. J’ai beaucoup visité ce forum pour apprendre la démocratie et les débats.