12 Un Président qui cède sa place de roi à un premier ministre émanant du Parlement

Bonjour.

Le suffrage universel facilite le carriérisme, la proportionnelle peut favoriser les mouvements mais pas forcément le renouvellement des « hommes tournants ». De plus, le carriérisme peut être, dans une certaine mesure, recherché, dans le sens où il est préférable que les politiciens abondent dans le sens de la majorité. Si la logique devient davantage une logique de partis, le souci devient alors de ce que les partis deviennent en interne plus démocratiques qu’actuellement, ce ne sera pas forcément difficile en soit, mais pour légiférer cela…

Puisque le président est forcément d’un parti, il ne peut donc pas être arbitre neutre et j’aurais un mot sur lui en parlant du président du conseil premier ministre.
S’il n’a pas de pouvoirs, seulement un rôle d’arbitrage, pourquoi vouloir garder absolument un président sans pouvoirs ? La solution commence à devenir plus compliqué que le problème… Donc, on supprime.

Je ne voudrais pas que ce soit le premier ministre qui soit chef des armées… succession de premiers ministres de passage.
Faux, car le premier ministre, actuellement, en raison du poste de président, est le fusible qui saute quand il y a trop de mécontents… et c’est la même politique générale qui est suivie par son successeur.
Dans le nouveau système, ce ne serait plus le cas : une part des attributions du président irait au ministre des armées.
Si le président est garant ou responsable de l’indépendance…
Je crois que ce rôle peut-être confié pour partie au ministre de la défense (qui deviendrait donc un vrai ministre et non un simple VRP) et pour partie au premier ministre.
Je crois qu’aujourd’hui, le futur leader charismatique chef des armées qui mènera le pays s’est vendu aux marchés financiers et aux lobby, l’actuel grand chef l’a prouvé.

Pourquoi pas effectivement, une simple retouche des textes actuels (message 2070) ?
Le gouvernement exerce le pouvoir exécutif, à ce titre applique les lois et dispose de l’administration et des forces armées. Il détermine et conduit la politique de la nation sous l’autorité et le contrôle du parlement.

Si j’ai bien tiré la conclusion, le quinquennat faisant doublon (message 2138), il devient inutile, l’élu doublon.

Si vous y tenez vraiment à votre président pourquoi ne pas essayer : élu ou tiré au sort parmis les sénateurs qui seraient élus directement (proportionnelle): deux par département parmi des élus nouveaux ou touchés par la limite du renouvellement de leurs précédents mandats par exemples ; cette solution sera d’autant plus satisfaisante que la règlementation est sévère.

Voilà, je vous souhaite une bonne soirée.