Le travail.

Le monde du travail que souhaite pparent existe déjà, c’est le mouvement coopérativiste.
Alors comme toujours il y a deux attitudes, soit on cherche par une prise de pouvoir a l’ imposer, soit on s’investit pour soutenir, développer, participer a celui ci.
« L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux mêmes »
Sur ce que je connais du syndicalisme ouvrier dans sa première période le projet de la CGT était de susciter des circuits de production et de consommation de type cooperativistes , puis un certain communisme , disons stalinien ou robespierriste, l’a dévoyé.

Les robespierristes ont sorti Robespierre de sa tombe pour vite aller dévoyer le syndicalisme ouvrier et la CGT. Merci frigouret, nous avions bien besoin d’être tenu au courant, il se passe des choses incroyables ! Chuck Norris peut aller se rhabiller.

Non, frigouret, il faut être sérieux. Où est le discours de Robespierre qui parle des coopératives ?

Dans la Constitution de septembre 1791, le suffrage était censitaire, c’est à dire qu’il fallait payer la somme équivalente au salaire de plusieurs journées d’ouvrier pour pouvoir être électeurs ou élus membres du corps législatif.

Qui s’est opposé au suffrage censitaire qui écartait le monde du travail d’être électeurs ou élus membres du corps législatif ?

C’est Robespierre dans son texte que ses opposants l’ont empêché pendant plusieurs mois de prononcer à l’assemblée : « Sur la nécessité de révoquer les décrets qui attachent l’exercice des droits du citoyen à la contribution du marc d’argent ou d’un nombre déterminé de journées d’ouvrier » d’avril 1791.

Non seulement Robespierre s’est battu contre le suffrage censitaire, il s’est battu pour l’abolition de la peine de mort, pour l’abolition de l’esclavage, mais il est avec Condorcet un des 5 députés qui réclama le droit de vote des femmes. Il est battu sur les quatre problèmes, ce qui lui permettra au moment où l’on vote la mort du roi de prononcer un discours admirable qui commence par ces mots : « Il n’a pas dépendu de moi que la peine de mort fut abolie ».

Laissons Robespierre , je confesse qu’un diable m’a poussé a cette provocation et que cela n’apporte pas grand chose a ce fil. Content de te retrouver vigoureux Gilles.

Un article contenant les vidéos d’une émission récente d’Arte sur le thème du travail : Salaire | Travail, Salaire, Profit – Épisode 3 et 4 | ARTE :

https://www.les-crises.fr/salaire-travail-salaire-profit-episode-3-et-4-arte/

Il me semble qu’il est important de rappeler ici la puissance du salaria contre le salaire à la tâche qui ce dernier se rapproche plus de l’esclavage et c’est bien la l’objectif de la domination, il suffit de voir où nous emmènes les politiques qui se succède depuis des décennies.

(Avant d’aller plus loin je tiens à m’excuser pour mon orthographe, expression écrite… J’essaie de m’améliorer avec le temps mais il y a du boulot, désolé, j’espère réussir à me faire comprendre quand même🤪 )

Le salaire, les cotisations, le régime général…les conquête sociale quoi, sont construit contre la domination, contre les propriétaires capitalistes…
Non le salaria n’est pas une création patronales ni capitaliste…
Il ne tient cas nous d’étendre le déjà la, il ne s’agit pas d’inventer l’eau chaude.

(Oui j’ai été contaminé par Bernard frio :crazy_face:)

La Bourgeoisie a mis 500ans à se détaché de la féodalité, faisons pareil, reprenons l’offensive en se battant pour le oui et par sur le non,
continuons de libérez l’individu du marché, de la domination en général, par une reconnaissance économique sur la responsabilité de la production.

Un salaire pour tous, comme droit POLITIQUE, dès 18ans, comme pour le droit de suffrage.

Libérons les patrons de leurs fonctions d’employeur, les salaires peuvent largement être versées par des caisses des salaires, pareil pour l’investissement,
il y a aucune raison de faire appel au marché des capitaux en s’endettant pour financer l’investissement, aucune…)
Pour ça, deux condition,
que ce soit les citoyens qui gère le système,
et deux,
en finir avec la propriété lucratif,
et la,
les travaux d’Étienne chouard sur « comment on écrit les règles » sont super super super important… Super :stuck_out_tongue_winking_eye:

Je plussoie, lanredec. De par son principe, notre capitalisme transforme tout en profit et déchet, pour accessoirement fournir un produit ou service… C’est tellement énorme que ça ne préoccupe pour ainsi dire personne.

La finalité d’un système économique doit être d’entretenir notre Maison, la Planète, et servir l’humain.
A l’image de la Nature, le recyclage intégral doit donc être pris en compte dès la conception d’un produit. Si le produit n’est pas recyclable, on imagine autre chose.

A noter que tout ce qui est fabriqué à partir de matériaux issus du vivant est naturellement recyclable…

Pour aller plus loin : « Comprendre la tragédie capitaliste – Imaginer le système d’Après. »
PDF gratuit : Comprendre la tragédie capitaliste, imaginer le système d'après..pdf - Google Drive

Je préfère le dire d’emblée, je ne suis pas du tout d’accord avec Friot qui est bloqué dans une conception préhistorique de la société. Le salaire à la qualification est une vaste blague, comme si la « valeur » d’un homme pouvait se réduire à une qualification… Trop de choses à dire.

Si cela intéresse j’ai écrit ceci (PDF gratuit) : Comprendre la tragédie capitaliste – Imaginer le système d’Après. Comprendre la tragédie capitaliste, imaginer le système d'après..pdf - Google Drive

J’ai la chance de travailler dans une très petite entreprise, où mon patron travaille dur et est exemplaire. Je respecte le fait qu’il gagne plus car il a pris le risque de monter la boîte et assume sa politique de décisions.
Je pense qu’il est urgent de favoriser les petites entreprises, qui certes ne peuvent pas assumer tout l’appareil productif (difficile d’imaginer le lancement d’un satellite organisé par des petites entreprises !) mais qui peuvent néanmoins faire beaucoup.

Pour préciser ma critique de Friot, voici :

Le salaire, et plus largement la liberté matérielle donnée aux individus pour jouir de leur existence, ne peut être discutée - et encore moins statuée - si au préalable on a pas défini les finalités du système économique qui, au regard des catastrophes écologiques et sociales planétaires auxquelles nous devons faire face, doit être complètement remis à plat…
Il faut prendre le Problème par le bon bout.

L’élément le plus important à considérer est la préservation de la Terre, notre Maison. En effet si la Terre devient inhabitable, le reste n’a plus de sens. La 1ère finalité de notre système économique est là.

Jamais jusqu’ici nous n’en avons eu conscience, car jamais nous n’avons été en capacité de la détruire.

En allant plus loin, on s’aperçoit que si la préservation de la Terre prime sur tout le reste, la question de la rémunération du travail se résout d’elle même car dans cette optique il ne peut y avoir qu’une classe sociale : celle des citoyens. Pour le comprendre il faut lire la 2èm partie de ce livre : Comprendre la tragédie capitaliste, imaginer le système d'après..pdf - Google Drive (pdf gratuit), à partir de la page 79.

Bonjour ! Je n’ai as pu lire le PDF proposé dans votre article , il aurait été jeté dans la corbeille de google drive ! Bonne journée

Bonjour,
Merci de l’avoir signalé !
Voici le lien : https://drive.google.com/file/d/1Ya62nMgbRprus3ycxSJ5vbwaNPpQfh5m/view?usp=share_link