Jeudi Chouard, le retour : venez proposer des sujets et des invités

Elle a été citée bien avant qu’on en arrive aux artistes, vous pouvez voter pour elle dans le sondage 4 : Jeudi Chouard, le retour : venez proposer des sujets et des invités

Et pourquoi pas faire appel à un tirage au sort pour compléter le sondage ?
Comme il existe une multitude de façon de faire des scrutins tirés au sort ou autre, faire appel à des chercheurs statisticiens pourrait amplement éclairer nos choix en terme méthodologie de sondage, référendum, élections, et de tirage au sort.
Afin d’apprendre la démocratie, il nous est indispensable de supprimer autant de biais que possible.
Le chercheur Mehdi Moussaid peut être d’une aide précieuse dans notre quête commune.

Pourquoi pas en tant qu’invité, mais surtout en tant que consultant sur notre approche, et la ou les méthodologies que nous pouvons employées pour espérer un résultat aussi démocratique que possible.

Plus d’informations sur les travaux de Medhi Moussaid sur youtube dans ce lien

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pas totalement d’accord avec vous. avec internet ,tout le monde est (relativement) à égalité pour la popularité.
Parfois ceux qui sont peu connus sont aussi ceux qui n’intéressent pas les gens. Tout bêtement

Il est important de réfléchir sur le format des interviews et des débats avant d’y inviter les gens.
Le débat est un format qui présente du pour et du contre : même s’il tient à coeur à Etienne de « montrer le spectacle de la contradiction de deux thèses », en pratique il faut prendre un certain nombre de précautions. En effet :

  • Faire une réponse de qualité, en temps réel, à une idée relativement nouvelle n’est pas toujours possible ;
  • Certaines personnes sont extrêmement bien préparées à débattre, savent utiliser le ton de la voix, la rhétorique et la psychologie pour prendre l’ascendant sur la discussion (sans même parler de choses plus évidentes comme les sarcasmes, l’ironie, l’agressivité ou les coups de poing au visage) ;
  • D’autres personnes au contraire ne sont pas très à l’aise pour rétorquer rapidement, et ce même quand elles auraient pourtant d’excellentes réponses à fournir ;
  • Certains sujets demandent d’amples explications parfois techniques pour répondre à une objection qui semble facile à accepter parce qu’elle évoque le « sens commun » ;
  • Le spectateur n’est pas toujours capable de juger de la pertinence des arguments avancés, en particulier sur les sujets plus techniques ou spécialisés ;
  • etc.

Je ne dis pas d’éviter les débats, mais je veux rappeler que c’est difficile d’en faire un format éducatif pour l’audience (comme le veut Etienne). Si je prends quelques exemples des Jeudis Chouard de Sud Radio (pour que tout le monde ait les mêmes références en tête), Enthoven était beaucoup plus éloquent qu’Etienne et il maniait bien mieux la rhétorique, ce qui faisait souvent tomber les arguments à plat. Par ailleurs, Lévy était plus véhémente, et ses réactions parfois intempestives pouvaient empêcher Etienne de développer ses idées. Et pourtant, j’ai pris deux exemples de débats de bonne qualité.

Un format complémentaire à celui-ci, en laissant peut-être le choix aux invités, c’est un débat préparé : les deux opposants s’informent sur leurs thèses respectives avant le débat et écrivent leurs principales objections. Ces objections sont transmises à chaque opposant avant le débat, et l’essentiel du débat consiste à fournir les réponses préparées à l’avance, avec un bref échange supplémentaire permettant une réaction ou deux après chaque réponse. L’avantage ? Le public peut entendre les réponses importantes aux principales objections, et ces réponses sont bien préparées et argumentées (car même si on maîtrise très bien son sujet, parfois il faut du temps pour construire une réponse de qualité).

Bref, ce message essentiellement pour encourager une réflection plus poussée sur les formats et en particulier sur la question des débats et d’une contradiction de qualité.

Je propose :
Dominique Michel,
Mehdi Belhaj Kacem,
Roger Lenglet,
Henri Atlan,
Laurent Guyénot,
Gérard Delépine,
Michel Chossudovsky,
Alexis Cossette…

Et, évidemment, Cerise, Soral, Bugault, Hillard, Friot, Asselineau, Supiot, Reynouard, Draghi (pas l’autre), Chaillot, Fouché, Crèvecoeur, Bourguignon, Perronne, Ryssen, Michea, Oberton…

Il est essentiel de s’interroger sur les questions de puissance, de techniques d’ingénierie sociale, de groupes et réseaux d’influence, de planification, de théorie des intérêts, etc.